• Nouméa

    Du 17 au 18 décembre 2011


     J'ai quitté Brisbane à 14h30 et j'ai atterri 2h30 plus tard en Nouvelle-Calédonie sur la petite piste de l'aéroport de Tontouta  entre la barrière de corail et la chaîne de montagnes.

    Mes parents étaient arrivés 3h plus tôt et m'attendaient à l'Hôtel du Surf à Nouméa. Je prenais une navette et quittais l'aéroport de Tontouta. J'arrivai enfin à l'hôtel une heure plus tard et retrouvaient mes parents.


    De Nouméa à Poingham


    J'intégrais leur chambre. Ça me changeait des backpackers même si pour cette nuit j'allais me retrouver sur un lit de camps peu confortable. La nuit, malheureusement n'a pas été des plus calmes car la chambre donnait sur la piscine et le bar !!! Zouc musique une bonne partie de la nuit !!! Mais heureusement, j'avais gardé mes boules Quiès !


     Quelques mots sur Nouméa :

    Lovée au cœur de sept collines et bordée par sept baies, Nouméa bénéficie d’un site exceptionnel. L’omniprésence du vert et de bleu lagon (quand il fait beau !) s’impose rapidement comme une évidence. Si la nature a doté les lieux d’incroyables atouts, entre criques, végétation luxuriante (hibiscus, bougainvillées, flamboyants, banians…), collines et luminosité unique, l’architecture en revanche n’est pas toujours à la hauteur de l’environnement. Les grandes rues perpendiculaires du centre-ville illustrent bien l’absence d’imagination qui a prévalu à l’édification de la ville au XIXè siècle. La ville concentre 65% de l’activité économique, rassemble plus de la moitié de la population de Nouvelle Calédonie – plus de 140 000 habitants, si l’on englobe la grande banlieue – regroupe les principales institutions du territoire. La Nouvelle Calédonie compte environ 280 000 habitants.

    La diversité ethnique reflète bien la mosaïque culturelle de l’archipel. Kanak, Européens, Wallisiens,  Indonésiens, Vietnamiens et Antillais cohabitent au cœur d‘une ville, qui préfigure sans nul doute l’avenir d’un «Caillou» en quête d’une identité depuis la signature des accords de Nouméa en 1998.

     

     Un peu d’histoire…

     

     La qualité et le calme de la presqu’île de Nouméa ont naturellement retenu l’attention des marins. James Paddon, navigateur britannique, y installe des comptoirs en 1851.  Après le rattachement à la France, en 1853, le capitaine de vaisseau Tardy de Montravel décide de son côté d’y établir la capitale de la colonie fraîchement intégrée à l’empire français. La construction du Fort Constantine marque la première étape de cette implantation sur la côte ouest. La ville s’appelle alors Port-de-France. Les chefs Kuindo et Kandio doivent accepter la souveraineté française sur leur territoire. Ce n’est qu’en 1866 que la ville prend le nom de Nouméa pour éviter la confusion avec Fort-de-France en Martinique. A l’inverse de Sydney, la ville se développe lentement. Peu d’immigrants font le voyage à l’autre bout du monde. Les autorités contournent le problème et y déportent massivement, à partir de 1863 ; des centaines puis des milliers de bagnards. Main-d’œuvre corvéable à merci, les détenus participent à grande échelle à l’exploitation de la colonie. Les grands travaux débutent lors de l’édification  du bagne de Nou en 1863, racheté par le gouvernement français, racheté au navigateur et commerçant Paddon.

    Nouméa ne regroupe que 18% de la population de l’archipel  et bon nombre de bagnards. Au début du XXè siècle, la ville compte près de 7,000 habitants. L’inauguration de l’usine de fonderie de nickel de Doniambo en 1909 marque le début de l’ère industrielle et accélère le décollage économique du territoire. En 1932, la première liaison aérienne avec la France métropolitaine est réalisée. La Seconde Guerre mondiale marque un nouveau tournant avec le débarquement en mars 1942, des troupes américaines chargées de freiner l’avancée des troupes japonaises en Micronésie. Nouméa se transforme alors en base arrière de l’armée américaine. Près de 130 000 soldats (américains, australiens et néo-zélandais) sont présents sur le territoire en 1942. Une fois la guerre terminée, la ville étire ses frontières vers la baie de Citrons et l’Anse Vata. L’essor de Nouméa redouble au début des années 1950 avec la construction du barrage de Dumbéa, destiné à alimenter la ville en eau potable. Entre 1965 et 1972, le boom du marché du nickel enrichit et accroît considérablement la ville. Aujourd’hui Nouméa est une capitale moderne et poursuit ses efforts d’aménagement et d’urbanisation.

      

     Le lendemain nous sommes allés au point de vue de l'Ouen Toro (128m d'altitude) qui offre un joli panorama sur la ville de Nouméa.

     

    De Nouméa à Poingham

    De Nouméa à Poingham

     

     

     

     

     De Nouméa à Poingham

     

     

     

     

    De Nouméa à Poingham

    En redescendant sur Nouméa

     

     

     

     

    Puis nous avons fait un tour au Marché de Nouméa au Port Moselle. Dans des halles aux toits bleus s'étalent bouquets de fleurs, fruits et légumes frais, poissonneries, pâtisseries,  souvenirs, coquillages et vêtements... On y rencontre touristes et locaux. Un lieu très convivial.

    Près du marché et à deux pas du Port Moselle est érigé depuis 1992 le Mémorial Américain qui commémore le 50ème anniversaire de l'arrivée des 20 000 premiers soldats américains à Nouméa le 12 mars 1942 (près d'1 millions d'américains transitèrent sur le «Caillou»).


    De Nouméa à Poingham

     

    De Nouméa à Poingham

     

     

     

     

     

    En effet, la Nouvelle-Calédonie constitua l'une des bases stratégiques de l'armée américaine lors de la guerre du Pacifique contre le Japon.

    Ensuite nous sommes allés à l'Aquarium des Lagons à Anse Vata. L'ancien aquarium fondé en 1956 par le docteur Catala, chercheur en écologie marine, a laissé place à un nouvel établissement depuis 2007. C'est dans près de 500 000 litres d'eau que ce sublime aquarium reproduit le fragile écosystème sous-marine de la Nouvelle-Calédonie. Au fil de l'eau, on déambule d'une salle à l'autre et l'on s’émerveille devant la beauté des couleurs et des formes de la faune marine. A chacune des salles son thème et à chaque thème ses explications et ses fiches pédagogiques.

    Nous avons commencé par la mangrove et ses crabes.

     

    De Nouméa à Poingham

     

    La barrière de corail et sa faune.

    Vidéos : Les coraux

     

     

     Vidéo : Poissons couteau et hippocampe

     

     

     Vidéo noumea 13 : fluorescence des coraux

     

     

    De Nouméa à Poingham

    «Que la paix soit avec vous»

     

    En quittant l’aquarium nous sommes passés par l’Anse Tire qui a une jolie marina.


    De Nouméa à Poingham

     

    De Nouméa à Poingham

     

     

     

     

    Puis nous avons quitté Nouméa pour nous rendre à notre logement du soir à côté de La Foa (110km de Nouméa sur la côte Ouest de l’île) dans un endroit appelé La Petite Ferme.

     

     

     

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  • Commentaires

    1
    Nicole et Jean-Louis
    Vendredi 23 Décembre 2011 à 18:01

    Bon Noël et bises à tous les trois.

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