•  L'île des Pins (3 jours)

     Du 31 décembre 2011 au 3 janvier 2012.

     

    Nous avons quitté Ouvéa à 10h30. Charly nous a amené à l’aéroport. A peine au revoir et merci ! On s’en rappellera de l’accueil en tribu !!!


     

     



     

     

    Nous sommes passés par Nouméa… Encore ! Nous avons dû attendre 6h notre avion pour l’île des Pins. J’en ai profité pour écrire mon article sur Ouvéa. Notre avion a décollé à 17h et 40mn plus tard nous atterrissions à l’île des Pins.

     

     

     

     



     

     

     

     

     

     

    Le temps était couvert et il avait plu. Nous espérions alors du beau temps ! Quelqu’un est venu nous chercher et nous a conduits au gîte de Nataïwatch qui se trouve dans la Baie de Kanuméra où nous avons passé le réveillon de la St Sylvestre.

     


    Quelques mots sur L’île des Pins :

     

    « Un si beau coin de la Création… », c’est en ces termes que le Britannique Andrew Cheyne, santallier et explorateur passionné, décrit l’île où il fit escale au XIXème siècle. Oui, je pense qu’il n’a pas dû voir l’île à la saison des pluies !!! Son compatriote, le navigateur James Cook l’avait en fait déjà localisé en 1774, lui attribuant son nom actuel. A 60km au sud-est de Nouméa, l’envoûtante beauté de l’île s’étend sur 14km de largeur et 18km de longueur. Près de 1969 privilégiés vivent aujourd’hui au cœur d’un site paradisiaque, dont la photo de la piscine naturelle a fait le tour du monde. Avec ses baies aux eaux turquoise, ses pins colonnaires, ses plages de sable blanc…  elle figure au rang des plus belles îles du monde.

    Ce coin de paradis est néanmoins dépositaire d’un passé douloureux. A partir de 1872, les autorités françaises y déportent en effet 3000 communards. Pour ce faire, Paris exige le départ des autochtones : les Kunié. Ces derniers, naturellement, refusent. Aussi peu soucieux du traitement réservé aux bagnards qu’aux insulaires, le gouvernement français, décide alors le partage de l’île. Le sud-ouest se transforme ainsi en colonie pénitentiaire jusqu’en 1897, date du dernier convoi de bagnards envoyés à « la Nouvelle ». Mais l’histoire de l’île des Pins ne se limite pas à la colonisation européenne. La découverte de vestiges historiques comme les poteries Lapita attestent d’une présence humaine dès 1500 avant notre ère. A partir du XVIIIème siècle, les Kunié, peuple originaire, durent aussi faire face à l’arrivée de révoltés mélanéso-polynésiens originaires de Lifou, qui prirent progressivement le contrôle de l’île. L’évangélisation ne débuta qu’en 1840, suivie quelques années plus tard du rattachement à la France en 1853. Aujourd’hui, l’île compte 8 tribus : Gadji, Kéré, Komagna, Touéré, Ouatchia, Vao, Wagnan et Youti. La langue vernaculaire est, le kunié, est parlée sur l’ensemble de l’île.


    Vers les 19h30, nous nous sommes rendus au réfectoire pour le repas de la St Sylvestre, un repas qui nous avait été imposé et qui était d’un prix exorbitant en plus.

    Nous avons été accueillis avec des colliers de fleurs de frangipanier. 

     

     

    Le repas était un buffet plutôt froid dans l’ensemble. En entrée nous avions un choix varié de poissons/crustacés : en salade, en terrine,  du saumon fumé, de la langouste, des crevettes… de la salade de pâtes, du taboulé… et en plat chaud : des brochettes de poissons grillés, du filet de bœuf avec en accompagnement un gratin de pommes de terre et du riz. Pas de fromage… et en dessert des parts de tartes à la noix de coco, des flans, des parts de gâteau chocolat/moka, des profiteroles, de la salade de fruits. Même si on a très bien mangé, il n’en reste pas moins que ce n’est pas vraiment un repas de St Sylvestre.

    Nous avons eu de la chance d’avoir de la langouste et du dessert car il y a des gens qui n’en ont pas eu. Apparemment, il n’y en avait pas assez pour tout le monde. Nous devions également avoir un spectacle de danse traditionnelle effectuée par un groupe mais dès le début, à l’apéro, le propriétaire du gîte est venu

    Mais, le pire je crois, a été lorsqu’il a fallu nettoyer nos assiettes avec des serviettes de table pour passer aux plats chauds. Pas mal de gens ont été choqués. Jamais on n’aurait vu ça en métropole. Ils manquaient de vaisselle ou quoi ! ou ils ne voulaient pas faire la vaisselle ! Vers les 23h, des gens de la tribu sont venus chanter et danser pour nous.



    A part ça, rien n’était organisé pour mettre de l’ambiance. Chacun est resté à sa table  Peu avant minuit, ils nous ont tout de même donné une bouteille de champagne par table.  Vu l’ambiance «super » festive,  nous n’avons pas voulu attendre  et avons quitté la "fête".

     

     

    Le 1er janvier 2012

     

     BONNE ANNEE A TOUS

     ET MEILLEURS VŒUX

     

     Ce matin, il pleuvait quand nous nous sommes levés. Et ça n’a pas arrêté de la journée.

    Comme nous avions réussi à obtenir une voiture nous sommes allés faire le tour de l’île avec les Kway. Nous sommes passés par Vao où j’ai pris une photo de Notre Dame de l’Assomption (entre les gouttes !!!). Elle se trouve au centre du village et fut construite en partie par les bagnards en 1860.

     

     

     





    La chapelle de Vao un peu plus loin.



    Puis nous avons roulé vers la Baie St Joseph qui est le point de départ des excursions en pirogue vers la Baie d’Upi plus au nord.

     

     

     

    Nous avons continué notre route vers le nord en direction de la Baie d’Oro. La baie, sacrée pour les Kunié, abriterait une partie des sépultures de leurs ancêtres. Le nom d’Oro signifie littéralement « cœur » en langue vernaculaire.


     

     

     



     

     



    Nous sommes ensuite allés au nord-ouest en direction de la plage de Gadji. La Baie de Gadji est célèbre pour ses fonds marins, protégés et riches en faune et flore. D’une grande quiétude, la plage de Gadji est un lieu de mouillage très agréable pour les voiliers.

     

     

     




     

    Puis nous sommes redescendus dans le sud pour rejoindre notre gîte. Sur le chemin, nous avons fait une halte au Cimetière des Déportés. L’île comptait 5 villages de déportés, qui pour la plupart d’entre eux,ne sont jamais rentrés en métropole. C’est ainsi que 230 sépultures ont été construites pour accueillir les dépouilles des victimes du scorbut et des déserteurs morts noyés dans le lagon. Inutile de chercher les tombes, seule une stèle a été construite par les bagnards en hommages à leurs frères.


     

     

     

     

     

     

    Non loin du cimetière, on peut toujours voir les ruines des bâtiments du pénitencier où se succédèrent 3 000 communards de Paris (1872). Des prisonniers français exilés prirent ensuite la relève jusqu’en 1912, date à laquelle les derniers condamnés quittèrent l’île.

     


    Nous nous sommes arrêtés rapidement à la Baie de Kuto qui est un chef d’œuvre de la nature (quand il fait beau !).

     

     

    Puis à la Baie de Kanuméra à côté de notre gîte. L’endroit qui est splendide aussi (quand il fait beau !) avec son rocher sacré, est relié à la Baie de Kuto  par un isthme étroit. Il ne faut en aucun cas monter sur le rocher. Son accès est strictement interdit. Les lieux sont tabous et les Kuniés ne plaisantent pas.

     

     Le rocher tabou

     

    Malgré le temps épouvantable que nous avons eu pendant ces 3 jours, j’ai souhaité tout de même rédigé un article sur l’île des Pins. Malheureusement, les photos sont grises. Tant pis. Après tout on est à la saison des pluies !

     

     Le 4 janvier nous nous envolerons pour le Vanuatu.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

                   

     

     

     

     

     

     

     


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  • Ouvéa : l'antichambre du paradis

    Du 29 au 31 décembre 2011 

     

    Nous avons quitté Lifou vers les 10h30 et 40mn plus tard nous arrivions à Nouméa. Nous avons dû récupérer nos bagages. Oui ici il n’y a pas de zone de transit. Nous avons dû attendre 3h le vol pour Ouvéa. C’est long ! A chaque fois que nous allons visiter une île, nous devrons systématiquement passer pour Nouméa et attendre des lustres. Comme nous avons avec nous nos bagages, nous avons dû rester à l’aéroport. J’en ai profité pour écrire mes articles pour mon blog. Bref, nous avons quitté Nouméa à 15h et 40mn plus tard nous atterrissions à Ouvéa.

       

     Nous avons logé chez l’habitant autrement dit « en tribu » au Sud de l’île dans la tribu de Mouli accueillis par Charly et Marie-Annick  à  Mowagué. Charly nous a accueillis ainsi qu’un couple franco-allemand qui venait de Melbourne. Il faisait beau ce jour-là et le chemin jusqu’à sa propriété était magnifique.

     

     Quelques mots tout d’abord sur Ouvéa :

     Ouvéa est l’un des plus beaux atolls du Pacifique et certainement la plus exotique des îles Loyauté. Ouvéa vue du ciel a la forme d’une oreille. La côte ouest étire ses 25km de plage de sable blanc ace au lagon émeraude. Ici, plus qu’ailleurs c’est tous les jours dimanche. La vie s’y écoule doucement au rythme du soleil et des vagues. Bercée par le ciel bleu et ceinturée par l’immensité de l’horizon, Ouvéa, longue de 35km du nord au sud, est également protégée des flots par un récif corallien de 132km². L’île à certains endroits (Anawa, Mouli,Tonga…), ne dépasse pas 40m de largeur. Deux archipels, les Pléiades en délimitent l’ensemble au nord et au sud. Divisée en 3 districts coutumiers, Mouli au sud, Saint-Joseph au nord et Fayaoué au centre, Ouvéa compte deux chefferies indépendantes : Takedji et Gossanah. Sur le plan ethnique et linguistique, l’île a connu un brassage d’envergure à partir du XVIIIème siècle avec l’arrivée de Wallisiens originaires de Polynésie. Aujourd’hui encore, deux langues vernaculaires coexistent en plus du français. Le faga-uvéa, parlé par les descendants des Polynésiens, est utilisé dans le nord et le sud. Le iaaï, d’origine mélanésienne, s’est implanté au centre de l’île. Wadrilla constitue  le chef-lieu administratif de l’île, où siège l’antenne de la province des îles Loyauté.

    Historiquement, les luttes entre Polynésiens et Mélanésiens se doublèrent d’affrontements religieux à l’arrivée, dans la seconde moitié du XIXème siècle, de missionnaires protestants et catholiques. Le gouverneur Guillain y mit cependant fin en 1865. Un siècle plus tard, en 1988, un épisode violent, lié au conflit entre indépendantistes kanak et partisans d’un maintien de la Nouvelle-Calédonie au sein de la République française, a secoué et marqué les mémoires d’un côté comme de l’autre. Le mémorial des dix-neuf, à Wadrilla, rappelle l’événement.

     

    L’accueil avait été sympa au début puis lorsque nous avons découvert notre logement, on a un peu déchanté. Nous avons eu une paillotte pour 2 alors que nous étions 3.

     

    Notre bungalow


    Il y avait seulement un lit 2 places et un matelas à poser par terre sur un tapis. Et il n’y avait aucun mobilier à disposition, dedans comme dehors  Nous avons demandé tout de suite à Charly de me trouver un sommier pour la nuit. Même si j’avais déjà dormi par terre en Australie, ça ne me disait rien de retenter le coup. Ça a paru ennuyer notre hôte. Et puis mes parents ont demandé si on pouvait réserver une voiture pour le lendemain, il nous répondit que c’était trop tard que l’agence de location était fermée. Mouais, il était à peine 17h ! Nous avons souhaité réserver des repas pour le soir car nous n’avions rien à manger fraîchement descendus de l’avion. Il ne savait pas trop quoi répondre. Il fallait voir avec sa femme. Nous avons attendu un moment puis nous sommes tombés sur Marie-Annick, avons réitéré nos demandes. Pour la location de voiture, elle a immédiatement décroché le téléphone et nous a passé l’agence de location. Nous avions une voiture le soir-même. Pour le repas du soir, il n’y avait aucun problème !!! Bizarre le Charly ! Pas vraiment commerçant ! Bref, nous avons laissés un instant ces soucis-là et sommes allés profiter de la magnifique plage aux eaux turquoises qui s’offrait à nous.

     

     

    Et puis au moment où je m’étais quasiment résignée à dormir par terre, Charly est venu nous apporter un lit. Il ne fallait pas le brusquer. Ici, c’était tous les jours dimanche !

     


    Le réfectoire

    Le soir nous avons mangé à la table de notre couple franco-allemand. Ils vivaient à Melbourne depuis 5 ans maintenant et étaient des citoyens australiens. Lui était architecte et elle travaillait dans le marketing. Au menu nous avons eu du poisson, mais nous n’avons pas pu savoir ce que c’était et devant la gêne de la maman de notre hôte nous n‘avons pas insisté.

    Il a fait une de ces chaleurs dans cette paillotte cette nuit. En plus on s’est fait bouffer par les moustiques. Dans le logement, il n’y avait aucune moustiquaire, aucun produit contre ses sales «bêtes ».

    Le lendemain, nous étions réveillés de bonne heure. Comme il n’y a avait que 2 douches pour une vingtaine de clients, nous avons préféré y aller en premier.  Après nous avons pris le petit-déjeuner. Pas terrible du tout !  Du pain, du beurre, du café OK, mais du lait en poudre, des confitures de fraise et d’abricot en barquette et du jus de fruit en bouteille en plastique. Vraiment décevant.  Ce n’étaient pas les confitures de bananes et de papayes de Jeannette à Lifou par exemple.

    Ce petit-déjeuner "gargantuesque" ingurgité, nous avons pris la voiture et sommes partis en direction du sud. Nous avons fait une halte à la Passe de Coetlogon qui offre une vue sur les Pléiades du Sud (un chapelet de 9 petites îles : Gece, Gee, Motu Waaünyi, Angemëec, Su, Ujeeteetr, Bagaat, , Banya sud et Banya Nord).











    Puis nous avons pris la route du Nord. Nous nous sommes arrêtés d’abord au Pont de Mouli. Achevé en 1984, ce pont permet de franchir le bras de mer qui sépare l’île de Mouli de l’île principale. L’île de Mouli mesure environ 8km de long. De ce pont nous avons une vue splendide sur la Baie de Lekiny et l’île de Fayawa.

     

     

     









    Depuis le pont, des jeunes gens plongeaient tout habillé. Nous avons discuté avec des jeunes filles qui étaient assises non loin du pont. Elles étaient en vacances scolaires et reprendraient les cours en février 2012. Ce sont les vacances d’été ici et elles durent 3 mois. Les demoiselles ont voulu faire une photo avec nous. Pourquoi pas !

     

     

    Puis nous sommes allés faire une excursion aux falaises de Lekiny qui sont situées à 12km au sud de Fayaoué. Notre guide s’appelait Félix et nous emmena en bateau aux falaises. Ces hautes falaises de corail sont percées de grottes, ou nous montrent des stalactites et colonnes.

     

     

     








     






    Nous avons fait une halte pour monter sur la falaise tout d’abord puis pour nous baigner. L’endroit est magnifique et les eaux du lagon sont d’une couleur unique.

     





     


    Le lagon



    Au retour nous avons continué de rouler vers le nord. Sur la route, à Wadrilla nous avons vu le Mémorial des 19.

     

      

     

     Le drapeau kanak


     

    En arrivant à St Joseph, nous avons photographié l’église St Joseph. Elle date de 1912 et abrite un joli plafond en bois voûté, une chaire en kohu et un Christ sculpté en kaori noir.



    Nous avons pique-niqué à cet endroit. Puis nous sommes partis à l’est à Gosanah et Ohnyat







    Mais pas d'accès à une plage de sable, donc nous sommes redescendus dans le sud.

    En route nous nous sommes arrêtés dans une épicerie et là un jeune kanak nous a demandé de l’emmener à la prochaine station d’essence. Il était coupeur de copra (noix de coco) et disait qu’il fallait couper beaucoup de noix pour vivre. Il exportait vers le Vanuatu car le cours était plus intéressant qu’en Nouvelle-Calédonie. Il était sympa même s’il était un peu éméché. C’était intéressant de discuter avec lui.

    Nous avons ensuite décidé de rentrer à notre gîte. Mais sur le chemin nous avons fait une dernière halte au Pont de Mouli.







    Dans un premier temps nous avons pu observer des raies. Une dame avait pu voir des tortues et un requin un peu plus tôt. Puis nous sommes allés nous baignés une dernière fois. Et oui demain (le 31) nous quittons Ouvéa pour l’île des Pins.

     


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  •  du 22 au 25 décembre 2011

     

    Nous avons quitté le Gîte de Poingham (au nord de l'île) dans la matinée.


    De Poingham à Poindimié


    De Poingham à Poindimié





    L'accueil                          Notre Bungalow


    Comme il avait beaucoup plu on s'inquiétait un peu pour l'état de la route qui était déjà quasiment impraticable en voiture de ville déjà à l'aller. Et on est arrivé sous la pluie !

     

    De Poingham à Poindimié


    Finalement on est arrivé à passer car la pluie avait cessé.  Nous avons pris la direction de Hienghène sur la côte Est de l'île. La route a été longue, plus de 180km par la route transversale du Nord, à travers la  montagne et les plaines. Le paysage est beau néanmoins car la végétation est très variée. Sur la route du littoral, nous avons fait plusieurs haltes pour prendre des photos de cascade : la cascade de Weina...

     

    De Poingham à Poindimié

     

    … la cascade de Valo,

     

    De Poingham à Poindimié


    … la cascade de Tao

     

    De Poingham à Poindimié

     

    Puis nous sommes arrivés à la vallée de la Tanghène.

     

    De Poingham à Poindimié

     

    De Poingham à Poindimié



     

     

     

    Nous avons du traverser la rivière Ouaième par le bac...

     

    De Poingham à Poindimié

     

     

    … et avons continué par la route du littoral.


    De Poingham à Poindimié


    En arrivant dans la Baie de Hienghène, nous avons vu plusieurs formations géologiques étonnantes : la Poule,

     

    De Poingham à Poindimié

     

    … et le sphinx.

     

    De Poingham à Poindimié

     

    Pour aller à notre hôtel, nous sommes passés par le village de Hienghène. Le point d'intérêt du village : la marina,


     De Poingham à Poindimié

    De Poingham à Poindimié

     

     

     

     

     

     

     

    … le centre culturel de Goa Ma Bwarhat qui malheureusement était fermé. J'ai tout de même pris quelques clichés de l'extérieur.

     De Poingham à Poindimié

     

    Puis en nous rendant à notre hôtel, nous sommes passés devant les roches déchiquetées ou Lindéraliques (du nom de la tribu lindéralik).


    De Poingham à Poindimié

     

     De Poingham à Poindimié



     

     

     

    En fin d'après-midi, nous nous sommes installés dans notre bungalow au bord de la l'océan.

     

     De Poingham à Poindimié

    De Poingham à Poindimié


    Notre bungalow

     

     

     

     

    Nous pensions nous baigner dans la mer. Malheureusement, la plage n'était pas du tout praticable et belle. Les clients se baignaient dans une piscine.

    C'était décevant ! Puis il a commencé à pleuvoir et ça a duré jusqu'au 25.

     

     

     

     

     


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  •   Lifou (3 jours)

     Du 26 au 29 décembre 2011


     Nous avons quitté Nouméa en fin d'apm du 26/12 de l'aéroport de Magenta.

     

    Les îles Loyauté

     

    Vue aérienne de Nouméa à Lifou


    Les îles LoyautéLes îles Loyauté

     




     

    35 mn plus tard nous atterrissions à Wanaham, l'aéroport de Lifou.

     

    Quelques mots sur Lifou / Drehu en langue locale :

     

    D’une superficie de 1 150 km², l’île est la plus étendue du territoire et également la plus peuplée (10 320 habitants). Sa superficie dépasse celle de Tahiti et de la Martinique. Cet immense platier de corail s’élevant jusqu’à 104m est recouvert au centre d’une forêt clairsemée. Les falaises sauvages, qui plongent dans l’océan, se succèdent le long d’un littoral ceinturé par de superbes plages de sables blanc.

     Localisées en 1827 par Dumont d’Urville, l’île est d’abord baptisée Chabrol en l’honneur du ministre auquel le navigateur français devait son expédition. Si ce nom a désormais disparu, la baie de Wé, en revanche, a conservé les traces de ce passé. On la désigne encore comme la baie de Chateaubriand en référence à l’auteur des Mémoires d’outre-tombes. Terre coutumière, Lifou est divisée en 3 districts : Wetr au nord, Gaïcha au centre et Lössi au sud. Chaque district, dirigé par un chef coutumier, abrite plusieurs tribus. Wetr en compte 16, dépendant de la chefferie de Hnathalo. Gaïcha en regroupe 4 rassemblées autour du chef-lieu situé à Drueulu et Lössi en dénombre 16 liées à la chefferie  de Mu. Sur un plan politique, Lifou accueille également le siège de la province des îles Loyauté.

    En arrivant à Lifou nous avons été accueillis par notre hôte Jeannette Ihage dans le district de Luécila. Nous sommes restés 3 nuits dans une paillotte.

     

    Les îles LoyautéLes îles Loyauté





    Notre paillotte


    Les îles Loyauté


    L'intérieur





    Sa propriété  est au bord de la mer, dans la Baie de Chateaubriand et la vue est magnifique ! Jugez par vous-même !

     

    Les îles Loyauté

    Vue de "Chez Jeannette"

     

    Enfin le soleil est revenu. Nous allons enfin profiter pleinement de notre séjour en Nouvelle-Calédonie.

     

    Le lendemain (le 27), nous avons loué une voiture et sommes descendus dans le sud de l’île. Nous avons suivi la route du littoral…

     

    Les îles Loyauté

     

    … et nous sommes arrêtés au bout de la route dans le village de Xodre. A cet endroit il y a de superbes falaises et la roche qui ressemble à de la roche volcanique est en fait du corail.


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    Corail

     

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    En revenant à notre voiture nous avons été accostés par Pierre, un habitant du coin.

    Il a voulu nous montrer un endroit appelé «le petit lac». Et nous voilà repartis sur la falaise très escarpée, nous avions du mal à suivre notre guide improvisé avec nos chaussures de plage.


     

    Les îles Loyauté


    Et dire que lui était pieds nus ! Chemin faisant il nous expliqua aussi l’utilisation médicale de certaines plantes et arbres. C’était très instructif.

     

    Les îles Loyauté


    Au retour, il nous a proposé de boire une noix de coco verte. Il a fait tomber la noix de coco avec une sorte de faucille et l’a ouverte avec une machette. Il jouait bien de la machette ! Nous avons bu le lait puis avons mangé l’intérieur appelé la crème. C’était frais et bon.

     

    Les îles Loyauté

     

    Une rencontre très intéressante.  Il était 11h30 quand nous l’avons quitté et nous n’avions rien à manger. Nous avons roulé vers le village le plus proche Mu pour trouver un magasin. Sur la route comme rien n’était indiqué, nous avons demandé à une femme qui passait par-là de nous renseigner. Et figurez-vous que c’était la propriétaire de l’épicerie du village et elle venait juste de fermer. Mais elle a réouvert pour nous et nous avons pu acheter quelques victuailles pour pique-niquer. Nous sommes allés déjeuner sur une plage de la Baie de Wadra au Sud-est de l’île. Un très bel endroit.

     

    Puis nous nous sommes baignés.


     Les îles Loyauté

     

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    Le 28 décembre 2011

     

    Ce matin, nous sommes allés au Marché couvert de Wé qui propose des fruits et légumes et des vêtements.

     

     

    Les îles Loyauté

    Le marché couvert de Wé

     

    L’église de Wé…

     

     

    Les îles Loyauté

     

    … et sa chapelle.

     

    Les îles Loyauté


    Puis nous sommes partis en direction du nord-est en passant par le district de Wetr. Nous nous sommes arrêtés à Easo pour photographier l’église Notre-Dame de Lourdes datant de 1898.

     

    Les îles Loyauté

     

     

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    Les îles Loyauté


     


    Intérieur de l'église






    Puis nous sommes allés à la Baie de Jinek  qui est une zone protégée. Le fond marin est l’un des plus beaux de l’île.

     

    Les îles Loyauté

     

     

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    Les îles Loyauté



    La Baie de Jinek




    Après nous sommes montés à la chapelle de Notre Dame de Lourdes qui est en rénovation.

     

    Les îles Loyauté

     

     

     Le panorama à 360° est de toute beauté sur la Baie de Santal à droite, la Baie de Jinek et la Cap Aimé Martin à gauche.

     

    Les îles Loyauté

    Baie de Santal

    Les îles Loyauté


    Baie de Jinek et

    Cap Aymé Martin



    Nous sommes redescendus et avons remonté la route de Mucaweng. Nous nous sommes arrêtés chez un producteur de vanille, Joseph.


     

    Les îles Loyauté

    Entrée de la Vanilleraie


    Et il nous a proposé une visite guidée. Nous y sommes bien  restés  1h30 car outre la production de vanille, Joseph cultivait aussi des bananes, des ananas, des papayes, des mangues, des fruits de la passion… Il nous a aussi expliqué l’utilisation médicale de certains arbres (le gaïac pas exemple contre la diarrhée). Pour terminer notre visite Joseph, nous a proposé un jus de fruits (bananes, mangues, fruits de la passion et un peu de vanille).


     Vanille

    Les îles Loyauté

     

     Les îles Loyauté




    Ananas



     Gousses de vanille


    En les quittant nous sommes retournés à Easo manger sur la plage de la Baie de Santal. L’endroit était très beau en apparence…


     

    Les îles Loyauté


     … mais les coraux étaient tous morts malheureusement. Nous avons vu toutefois quelques tortues marines. La plage n’était pas le lieu idéal pour se baigner car sans chaussures il était impossible de rentrer dans l’eau.

     

    Dans l’ensemble, nous sommes très contents de notre séjour dans l’île de Lifou. Les paysages sont splendides, les gens sont gentils et agréables. Toutefois nous sommes un peu déçus par l’accueil «en tribu ». La table était un restaurant et non une table d’hôte. Nos hôtes n’ont pas mangé avec nous. Même si les repas étaient très bons, nous n’avons quasiment eu aucun échange avec nos hôtes. D’ailleurs nous avons «croisé » au petit déjeuner le mari de Jeannette mais nous n’avons pas été présentés officiellement, à peine bonjour. Nous aurions voulu poser des questions sur la vie dans la tribu après tout on était censés être accueillis en tribu. Dommage !

     

    Les îles Loyauté 

    Les îles Loyauté




    Les îles Loyauté



    Nous avons quitté Lifou le lendemain matin (le 29)  pour Nouméa puis nous avons pris un autre avion pour Ouvéa.


    Nous allons rester 2 jours sur cette île.

     


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  • Poindimié

    Le 24 décembre 2011

      

    Nous sommes arrivés à l'hôtel en début d'apm. Il pleuvait. Y'en marre de cette pluie.

     

    Sacré Noël !

     

     

    Nous sommes dans un bungalow magnifique et la propriété est très belle aussi même sous la pluie.


     Sacré Noël !Sacré Noël !

     



     

    Sacré Noël !






    L'apm nous avons dû rester enfermés dans notre logement. C'est pas un comble ça ! Venir d'aussi loin pour rester enfermés !!!

     

     

    Sacré Noël !


    Heureusement qu'il y avait la télé et une connexion Wifi. Le soir nous sommes allés réveillonner avec le Kway. Il tombait des trombes d'eau. Le repas était très très copieux. Au menu : saumon / thon, foie gras, poisson, biche... et enfin dessert bûche de Noël chocolat banane.

     

    Le 25 décembre 2011

     

     JOYEUX NOËL A TOUS

     

    Il a encore plu toute la nuit… C’est Noël aujourd’hui mais on n’a pas l’impression que c’est fête. Nous avons profité d’une accalmie pour partir. Nous avions de la route à faire aujourd’hui pour rejoindre notre logement du soir à Sarraméa. On nous a conseillé d’aller à la gendarmerie pour nous renseigner sur l’état des routes. Malheureusement, nous ne l’avons pas trouvée. Nous sommes donc partis à l’aventure.

     

    Ça ne roulait pas trop mal au début. Et puis en arrivant à Ponérihouen, ça s’est gâté. Par endroit la route était inondée. Mais on n’a réussi à passer même sans 4x4. Dans la voiture on ne brillait pas car il y avait du courant par endroit.

    Les bas-côtés s’étaient effondrés sur une partie de la route, des bambous avaient été arrachés.


    Sacré Noël !


    Sacré Noël !






    Nous slalomions entre les éboulements et les bambous et puis tout à coup nous avons vu que la route était carrément coupée par d’immenses bambous. En interrogeant 2 villageois passant par-là, ils nous ont dit que c’était arrivé le matin même.

     

    Sacré Noël !

     

    Nous avons dû faire demi-tour. Nous avons rencontré les gendarmes sur la route qui nous ont orientés vers la route transversale. Nous sommes donc retournés à Poindimié. La route transversale nous a amené jusqu’à Koné. La route était belle et n’avait pas du tout été touchée par la tempête. Nous nous sommes arrêtés sur une aire de pique-nique et avons déjeuné. La pluie avait cessé et le panorama était superbe.

     

    Sacré Noël !

     

    Nous avons bien roulé jusqu’à Sarraméa et là à 1km avant l’hôtel la route était inondée. Le courant était trop fort pour passer avec une voiture de ville. Nous avons essayé de passer par un autre chemin mais la route était inondée aussi. Nous n’avions pas de téléphone portable pour appeler l’hôtel et les prévenir que nous ne pouvions pas traverser le pont. Les cabines publiques ne fonctionnent pas avec les CB. En désespoir de cause nous sommes allés à la caserne des pompiers et on nous a permis de téléphoner. Nous devions chercher un endroit pour dormir cette nuit… Et on n’était le 25 décembre ! Nous avons choisi de descendre en direction de Nouméa pour nous rapprocher de l’aéroport de Magenta car le lendemain apm nous devions prendre un avion pour l’île de Lifou. En arrivant à la sortie de La Foa, la route était inondée après le pont et seuls les 4x4 s’y aventuraient. Nous avons décidé de chercher un logement plus au nord mais sans succès. Les hôtels étaient tous fermés. On commençait vraiment à s’inquiéter. Et on pensait qu’on allait dormir dans la voiture. Nous avons retenté notre chance à La Foa et par chance le niveau de l’eau avait baissé et nous avons pu passer. On n’arrivait pas à trouver un hôtel ouvert. Finalement à quelques km de l’aéroport nous avons réussi à trouver un hôtel. Ouf, il restait des chambres de libres. Et nous avons pu diner aussi.

     

    Quelle journée ! On s’en rappellera du Noël 2011 !

     

     

     

     

     


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