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Le 22/02/20
Ce matin, comme il ne faisait pas très beau, Ludo et moi sommes allés découvrir l'artisanat local à l'espace artisanal juste en face de notre logement.
L'Association CréaPassion 974 propose des créations entièrement locales, des produits du terroir (confitures, gelées, miels, bocaux de légumes, farines...)
des accessoires de mode, de la vannerie,
poterie, tableaux, vaisselle peinte, menuiserie,
Pendule en bois
Verroterie, céramique...
Peinture sur porcelaine
librairie, carterie, vêtements,
bijouterie,
patchwork...
Tous les articles sont authentiques "Made in Réunion".
C'est une très jolie boutique à découvrir à La Mare à Poule d'Eau.
25/02/20 Visite à La Mare à Martin
Sur la route de la Mare à Martin:
Le Piton d'Anchaing (1356m)
Le Cimendef (2228m)
Au cœur du cirque de Salazie, Mare à Martin est un petit village isolé situé à proximité de Grand Ilet. Pas grand chose à voir dans le village de Grand Ilet, à part son Eglise...
Eglise de Saint-Martin
... ni à Mare à Martin qui est surtout connu pour son étang dans lequel se reflètent par beau temps les sommets et pitons environnants : le Gros Morne, le Cimendef et le Morne de Fourche.
Il est intéressant de s’y rendre tôt le matin et observer l’évaporation de la brume à l’arrivée du soleil.
Malheureusement quand nous sommes arrivés à ladite mare, le temps était plutôt gris mais on a quand même pu voir une belle réflexion.
Le Gros Morne à gauche (3019m), le Morne de Fourche au centre (3070,5m) et le Cimendef à droite (2228m)
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24/02/20
De nouveau, ce matin, Ludo et moi nous sommes levés tôt. Nous voulions nous rendre dans la Plaine des Palmistes pour découvrir le Grand Etang et les Cascades du Bras d'Annette.
Quelques infos sur le Grand Etang:
Le Grand Etang est l’unique lac d’origine volcanique d’altitude à La Réunion. Il y a plusieurs dizaines de milliers d’années, une rivière creuse une vallée profonde dans le massif du Piton des Neiges, c’est la rivière Bras d’Annette. Il y a 6000 ans, des éruptions du Piton de la Fournaise engendrent des coulées de lave qui dévalent les pentes du massif, pénètrent dans la vallée, traversent le Bras d’Annette et bouchent complètement la vallée, bloquant la rivière Bras d’Annette.
Quelques éruptions apparaissent également à proximité du sentier menant à Grand Etang, et on compte plusieurs cônes de scories datant de la même époque. Un lac se forme et au fil des ans, l’érosion comble le fond du lac de galets, de sable et de limons, lui donnant un fond plat.
A 500 mètres d’altitude, il se remplit d’une eau peu minéralisée et les fluctuations de niveau peuvent être très importantes. A sec en janvier 1998 après une période sèche, il a atteint 14 mètres de hauteur d'eau en février, un mois après. De même, il était à sec début 2006, le cyclone Diwa l'a fait déborder et l'ONF a dû interdire l'accès au tour de 'Grand Etang' car l'eau avait submergé le sentier permettant de faire le tour de l'étang.
L'alimentation en eau de cet étang est assuré en partie par les cascades du Bras d'Annette, mais surtout par les eaux de ruissellement provenant des hauts remparts qui l'entourent. Il n'y a pas d'évacuation visible de l'étang et l'eau s'évacue par infiltration dans la roche volcanique poreuse.Nous avons commencé par nous rendre au belvédère. Mais le point de vue n'était pas top car la végétation avait envahi les lieux et en plus des lignes électriques qui passaient juste au-dessus du lac. Voyez par vous-mêmes !
Bref, nous sommes redescendus du point de vue "extraordinaire" pour commencer le tour du lac par le sentier de gauche. Le sentier était plat mais alors très boueux par de nombreux passages, tellement boueux qu'on aurait pu rebaptiser le lieu du joli nom de "Mare-à-Boue" !!!
Rapidement nous avons pu voir les cascades du Bras d'Annette sur la gauche qui s'écoulaient des remparts.
A un croisement, on a pris à gauche et avons commencé l’ascension pour aller voir les cascades du Bras d'Annette au plus près. Et ça grimpait sec et ça glissait aussi par endroits. Mais les cascades sont jolies. Elles valent le détour.
La rivière Bras d'Annette
Le retour a été tout aussi éprouvant car il a fallu remonter tout ce qu'on avait descendu et reprendre le sentier pour terminer le tour du lac. Le sentier était moins boueux de ce coté-ci, mais ça montait nettement plus.
Au retour les nuages ont commencé à descendre sur les remparts.
Arrivés au parking, nous nous sommes assis à une table de pique-nique pour déjeuner. On voulait aller à la Cascade Biberon ensuite mais il s'est mis à pleuvoir alors on est rentrés à La Mare à Poule d'Eau.
Un tec-tec
Une araignée babouk ou bibe
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23/02/20
Ce matin Ludo et moi nous sommes levés plus tôt pour avoir une chance de ne pas randonner dans la brume. Destination Terre Plate et la Source ferrugineuse Manouilh. Départ de la rando à partir d'Hell-Bourg, pas très loin du sentier des 3 cascades.
La boucle
Des bambous
Et ça commence à monter sec dès le départ.
Par endroits il a fallu passer dans la végétation pour retrouver le sentier...
... et marcher sur des racines...
Hell-Bourg
Et puis ça continue à monter...
On entre dans la forêt de cryptomerias et on marche longtemps sur leurs racines. C'est pas facile d'avancer car elles sont couvertes de mousse et ça peut glisser.
Le belvédère de Terre Plate... d'où l'on ne voit rien !!!
Des longoses
Et puis on sort enfin de la forêt et on aperçoit des cascades au loin. On commence à descendre aussi et par endroits ça descend sec.
La Source Manouilh
Et on arrive à la Source Manouilh qu'on reconnaît à sa couleur ocre. L'origine du nom de la source. vient de Manouilh, de son vrai nom Lucien Emmanuel Lucilly mort en 1977. D’abord braconnier puis moitié clochard, moitié tisaneur, c’est en 1916 au cours d’une balade en forêt qu’il découvrit au pied d’une paroi plusieurs sources chaudes entourées de dépôts de couleur ocre.
Ces eaux sont fortement chargées en calcaire dissout, et pétrifient les plantes les plus proches, fossilisant ainsi les matières végétales. Ces eaux remontent des profondeurs par les fractures visibles sur la paroi à une température d’environ 31°C. Egalement ferrugineuses, les eaux déposent ce fer sur les concrétions calcaires, donnant cette couleur ocre lorsque le fer s’oxyde.
La rivière du Mât
Nous avons pique-niqué à proximité puis sommes remontés par où nous sommes arrivés. Forcément ça remontait sec aussi. Et après plus de 4h de marche, ce fut plutôt dure dure la remontée.
Pour le retour à Hell-Bourg, nous avons préféré passer par l'Ilet à Vidot plutôt que de retourner sur nos pas. Mais c'était plus long et exigeait d'emprunter un bout de la route D48 sur 2,2km à la fin pour rejoindre notre voiture à Hell-Bourg.
Les panoramas à la descente étaient beaux aussi sur le Piton Anchaing et Hell-Bourg.Vues du Belvédère de L'Ilet à Vidot
A bout de force, après plus de 2h de marche, on a atteint Hell-Bourg. On était crevés !
C'était une belle rando de par les différents paysages traversés et les vues panoramiques sur le cirque mais la boucle n'en demeure pas moins longue et difficile à cause de son sentier couvert de racines et de pierres... souvent glissants.
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20/02/20
Ce matin, comme il faisait très beau, Ludo et moi sommes allés découvrir la Mare à Poule d'Eau qui est à environ 40mn de marche de notre logement.
Tout d'abord quelques photos de la vue que nous avons depuis notre location en AirBnB dans l'Ilet de la Mare à Poule d'Eau.
Les cascades Demoiselle
Sur le chemin de la mare.
Histoire de la Mare à Poule d'Eau.
Tous les récits anciens décrivent la Mare à Poule d'Eau comme un site enchanteur, rempli d'oiseaux de toutes couleurs.
Malheureusement nous n'avons vu aucun oiseau à l'horizon et encore moins de poules d'eau !!!
C'est la plus importante de toutes les mares du Cirque de Salazie, la seule qui soit pleine toute l'année.
Elle était jadis alimentée par des cascades qui y coulaient en permanence. Elle a dans sa plus grande profondeur une dizaine de mètres.
La mare à Poule d'Eau a servi aux familles des premiers concessionnaires terriens de lieu de culture de divers légumes et fruits. La richesse en poissons permettait à ces familles de manger correctement. On pêchait des anguilles puis des " cérés ou Montbruns". Ce poisson est un poisson à reflets métalliques blanc et rouge ; il aurait été envoyé de l'île de France par Monsieur Céré, directeur du jardin des Pamplemousses d'où le nom qu'on lui donne.
Mais là non plus il n'y avait pas de poissons de cette espèce mais plutôt des poissons argentés.
Un pêcheur taquinant le poisson
Depuis le comblement partiel de la mare en 1980 pendant le cyclone Hyacinthe, le site a été réaménagé via des kiosques, coins de feu de bois, chemins à thèmes...
Un kiosque
Panneau expliquant les différences entre les libellules et les demoiselles.
Nous avions prévu de faire une boucle, mais le sentier n'était pas entretenu et était tellement envahi d'une végétation dense qu'on a dû renoncer et retourner vers la mare.
Le site de la Mare à Poule est effectivement magnifique, très calme et reposant. La réflexion des montagnes sur l'eau est extraordinaire. On déplore cependant le peu de faune observable.
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19/02/20
Au retour de notre petite randonnée aux Trois Cascades, nous avons marché sur la route pour rejoindre la voiture et avons pu constater encore une fois les terribles dégâts de la prolifération anarchique du chouchou dans le Cirque de Salazie.
Les cours d'eau et bassins sont progressivement recouverts d'un manteau vert obstruant toute lumière, modifiant ainsi les paysages et les écosystèmes.
Les arbres et poteaux ressemblent à des fantômes. C'est une vision terrible car la nature meurt sous les chouchous !!!
Puis nous avons repris la voiture pour nous rapprocher du centre ville d'Hell-Bourg. Nous sommes d'abord passés par l'Office du Tourisme pour avoir des infos supplémentaires sur d'autres randonnées à faire dans le coin.
Dans une pièce de l'office, des produits artisanaux fabriqués avec des chouchous étaient exposés dans une vitrine, sous verre ou sur un mannequin.
Des produits tressés à partir de chouchous
Une robe de mariée en fibres de chouchous
Le bustier
Le voile
C'est magnifique mais ça doit grattouiller quand même !!!
A l'Office du Tourisme , en dehors de quelques randos pas trop loin d'ici, on nous a conseillé de faire un tour en ville pour voir quelques cases créoles typiques, le cimetière paysager, de descendre aux anciens thermes et de découvrir le Musée des musiques et instruments de l'océan indien.
Nous avons commencé par visiter la ville qui n'est pas très grande. Et qui a le label du "Plus beau village de France" depuis 1998.
Tout d'abord quelques infos sur Hell-Bourg:
Hell-Bourg est un village situé à environ 930m d'altitude au pied du Piton d'Anchaing (culminant à 1356m).
Baptisé ainsi en 1841 en l'hommage de celui qui fut gouverneur de Bourbon au milieu du 19è siècle, Anne Chrétien Louis de Hell, le village possède de nombreuses maisons de la seconde moitié du 19è siècle, construites par de riches planteurs et des commerçants de la côte à proximité des Thermes disparus au début du 20è siècle.
La rue principale:
Les cases créoles:
Les Guétalis
Le guétali à l'entrée de la ville
Le guétali à la sortie de la ville
Un guétali, ou kiosque, est une petite construction pérenne ressemblant à un kiosque typique de l'architecture créole de La Réunion et que l'on élevait autrefois à l'angle des cours murées pour observer les gens passant dans la rue en contrebas sans être remarqué d'eux. Le guétali est plutôt privé et appartient à un particulier alors que le kiosque est public. Couvert par un toit, souvent orné de lambrequins, le guétali protégeait généralement ses occupants du regard des passants par des panneaux en bois ajourés de motifs décoratifs. On sait qu'il était surtout utilisé par les jeunes filles de bonne famille.
Son origine est à rechercher dans la mode des gloriettes dans l'architecture balnéaire et de villégiature du 19è siècle. Son nom vient de « guette a li », qui signifie « épie-le » en créole réunionnais.
Si la présence de kiosques est attestée bien avant le 18è siècle en Europe, le kiosque réunionnais existe, lui, depuis au moins le 20è siècle sans qu'une date exacte ne soit connue.
A La Réunion, les kiosques publics sont très utilisés toute l'année, essentiellement pour le pique-nique, par les Réunionnais plus que par les touristes. L'office National des Forêts de La Réunion qui en assure la fabrication et la gestion en compte 236 répartis sur toute l'île.
Ils sont un patrimoine architectural mais aussi un patrimoine immatériel, une richesse sociale et culturelle. (Source Wikipédia)
L'église de Saint-Henri d'Hell-Bourg:
Une histoire mouvementée…
C’est le 5 janvier 1858 que l’évêque de St Denis, Mgr Maupoint, en visite à Hell Bourg en compagnie du gouverneur Henri Hubert Delisle, décide de faire d’Hell Bourg une paroisse qui sera confiée à un curé qui y résidera.
La paroisse est érigée canoniquement le 4 mai 1858 et mise sous le patronage de saint Henri – en hommage au gouverneur.
Il s’agit désormais de construire une église et une cure, ce qui va se faire rapidement avec le soutien des paroissiens, aisés ou modestes, particulièrement généreux, qui offrent la somme nécessaire, mais aussi leur travail et leur savoir-faire. Le 15 juillet 1860, l’église, spacieuse et élégante, ouvre ses portes.
Le cyclone de 1862 va tout détruire : église et cure. Il faut reconstruire, avec le soutien des mêmes donateurs et des mêmes artisans. L’église ne manque pas d’allure : 35 mètres de long, 20 mètres de large, un campanile d’où se fait entendre le son des cloches de l’Angélus, avec une solide couverture de zinc – qui remplace la paille de vétyver de la précédente construction.
Le cyclone de 1948 va à nouveau faire des ravages : l’église est par terre, le clocher s’est envolé ! L’église est de nouveau reconstruite.
Le bâtiment actuel, aussi solide que spacieux, propice à la prière, date du début des années 1960. Il est ouvert durant toute la journée. Nombreux sont les paroissiens et les touristes qui viennent s’y recueillir. Ses vitraux sont particulièrement remarquables. (Source Wikipédia)
Ses vitraux
Guy Lefèvre, vitrailiste malgache (1933-2018), a créé les vitraux de cette église. Il a aussi crée ou restauré les vitraux de la majeure partie des édifices catholiques de La Réunion.
Le Cimetière Paysager d'Hell-Bourg:
C’est grâce à cet endroit atypique que Hell-Bourg a reçu le Label du plus beau village de France. En effet, ce cimetière est très fleuri. Les fleurs sont plantées sur les tombes et poussent donc de manière naturelle. Comme il n'y a pas de sentiers, nous avons déambulé au milieu des tombes, disposées en pleine terre.
La vue sur les alentours est imprenable. On se retrouve entouré par de belles montagnes vertes, une nature luxuriante et des fleurs par milliers.
Les Thermes d'Hell-Bourg : Le village s'est créé autour des Thermes.
En 1832, c'est en chassant le cabri sauvage qu'Adrien Pignolet de Fresnes et Adam de Villiers découvrirent entre le plateau d'Hell-Bourg et l'Îlet à Vidot plus exactement au lieu-dit « Bémaho », des sources dont la valeur thérapeutique et médicale fut reconnue rapidement. Les premiers curistes furent installés dans des paillotes.
Progressivement, un village se crée autour des sources thermales en 1842. Il deviendra district spécial de Salazie, dix ans après l’érection du « village » en commune (1899). Malgré la volonté des habitants de voir Hell-Bourg devenir une commune à part entière, cette organisation administrative restera identique jusqu'à nos jours.
L'établissement thermal créé le 13 juillet 1852 connut une période d'apogée en 1875, malgré un débit horaire relativement limité (environ 1,1 litre par seconde) et une minéralisation faible. Les classes aisées du littoral de l'île, attirées par les thermes d'Hell-Bourg, venaient également profiter de la fraîcheur du cirque de Salazie dans un mouvement appelé changement d'air. Peu à peu, une vie mondaine s'organise : on assiste successivement à la construction et la location de villas (résidences secondaires), et à l’ouverture d'un casino. Ce qui fait d'Hell-Bourg une station d'altitude à la mode qui prend une allure urbaine avec 150 cases créoles d'un style architectural raffiné.
Du fait de l’activité thermale qui se développe à Hell-Bourg, la route fut prolongée jusqu’aux sources. Pendant longtemps, le trajet des bourgeois jusqu’aux thermes se faisait par chaises à porteurs. Mais le relief moins tourmenté que celui de Cilaos permit d’abandonner assez rapidement ce moyen de transport, par le biais de la route qui traverse la Mare à Poule d'eau pour arriver à Hell-Bourg.
Le déclin
À une période florissante succéda un état de léthargie dû à la désaffection des grandes familles réunionnaises, au partage des propriétés. On construisit des cases plus petites et abandonna des plus grandes d'entre elles.
À partir de 1948, la fréquentation d'Hell-Bourg s'atténue fortement. Plusieurs raisons à cela : les sources thermales perdent de leur intérêt du fait de la baisse de débit, de température et de minéralisation des sources. Par ailleurs, la station thermale de Cilaos, en plein essor, crée une sérieuse concurrence. Enfin, le cyclone tropical de 1948 provoque un éboulement sur les thermes. Les travaux de remise en état qui nécessitent l'usage d'explosifs pour dégager les sources, les obture définitivement et met un terme au développement de ce lieu de villégiature.
Les ruines des Thermes
Le 21/02/20
Ce matin comme il ne faisait pas très beau, nous avons décidé d'aller visiter la Maison Morange autrement appelée le Musée des Musiques et instruments de l'océan indien dans le centre d'Hell-Bourg.
Ce musée nous a entraîné dans un voyage musical étonnant. Sa collection comporte plus de 1500 instruments de musique venant du monde entier et provenant de 2 collectionneurs. Ouvert en 2015, ce musée est l’un des plus riches de France.
Dans le bâtiment de 450m2, on visite des espaces thématiques sur l’Afrique, l’Inde, la Chine, Madagascar et bien sûr, l’océan Indien. Avec l'aide d'un audio-guide, on entend le son des instruments et on profite des bornes interactives.
C'était un musée des plus intéressants. Et nous avons découvert des instruments plutôt insolites.
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