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Par chris26 le 3 Septembre 2019 à 17:25
Le 01/09/2019. Aujourd'hui Hélène et moi sommes allées randonner sur le sentier du Bras de la Plaine aussi appelé le sentier Dassy, du côté d'Entre-Deux, un joli petit village créole situé (comme son nom l'indique) entre deux rivières : le Bras de Cilaos et le Bras de la Plaine et à une 20aine de mn en voiture de Saint-Pierre. Le Bras de la Plaine est une rivière qui constitue un affluent de la rivière Saint-Étienne, dans laquelle il se jette après s'être écoulé du nord-est au sud-ouest. La vallée qu'il a creusée constitue la frontière entre les territoires des communes de l'Entre-Deux à l'ouest et du Tampon puis de Saint-Pierre à l'est.
C'est Hélène qui était à l'initiative de cette rando. Une bonne occasion pour moi de rencontrer une partie des hôtes Servas de l'île. Une rando sympa de 300m de dénivelé qui par endroits, nous a fait passer directement dans le lit de la rivière Bras de la Plaine, modifiée provisoirement par de gros travaux de rénovation au barrage du même nom.
Après avoir retrouvé les hôtes Servas et les présentations faites, nous nous sommes engagés sur le sentier Dassy. C'est un sentier pédestre qui alterne des pistes tantôt parsemées de racines et de cailloux/rochers tantôt d'escaliers construits avec des rondins mais qui est propre et entretenu.
Il est par ailleurs très fréquenté d'ordinaire surtout le dimanche mais en ce moment, certains se préparent pour de grands raids qui auront lieu à la mi-octobre. Donc énormément de monde sur ce sentier qui descend sec par moments.
Et au début j'avoue que ce n'était pas très plaisant de systématiquement se mettre de côté pour laisser passer des sportifs qui dévalaient la pente comme des fous. Il y en a certains que j'ai salués 3 fois parce qu'ils montent et redescendent.
Bref, j'en ai profité pour prendre quelques photos.
La descente se termine à l'Ilet Crescent.
Cette zone comporte un beau sentier bordé de murailles sèches, d'arbres fruitiers, vestiges des vergers "lontan".
Un gite ou refuge dans une ancienne bananeraie.
Peu après ces cultures, on remarque plusieurs sentiers qui rejoignent les berges du bras. On voyait le lit de la rivière à travers les feuillages et le Pont de la Liane, passerelle remplacée par un pont métallique désormais.
Avec toutes ces pauses-photos, je suis arrivée en bas bien après tout le monde. Heureusement que nous ne faisions pas la course et que nous avions le temps !
Le Pont de la Liane
J'ai traversé le pont mais n'ai pas continué plus loin...
... car de l'autre côté du pont, le sentier conduit à l'Entre-Deux. Et ce n'était pas prévu de passer par là pour la rando du jour.
Donc, j'ai rebroussé chemin et suis descendue dans le lit de la rivière, désormais plus ou moins à sec par la construction d'une piste de 12 km qui dénature complètement le site. Il y a encore quelques mois cette rando se faisait en marchant sur des rochers et en mettant les pieds dans l'eau par endroits.
Une petite pause pour récupérer tout le monde et c'est reparti en direction des Gorges du Bras de la Plaine.
Puis nous sommes arrivés à l'Arche Naturelle.
Et au détour d'un virage on tombe sur une énorme caverne creusée par l'eau.
C'est ici le domaine des orgues basaltiques de toutes les formes et de toutes les tailles.
Certaines sont arrondies, d'autres énormes et rectilignes.
On rencontre aussi beaucoup de cavernes et grottes.
Puis les gorges se rétrécissent...
... et on arrive à plusieurs bassins.
Malheureusement les eaux sont troubles et sans faune.
Vers les midi, nous nous sommes arrêtés pour nous ravitailler. "Après l'effort le réconfort", comme on dit. Nous avons trouvé un joli endroit...
... avec une sorte de table naturelle pour partager notre pique-nique
Chacun avait emporté une entrée/plat/gâteau/dessert/des fruits... à partager. Moi, j'avais fait mon traditionnel "clafoutis à la pomme". On ne dira à personne que j'avais dû couper les bords car ils avaient un peu brûlés. Ni vu ni connu, il était bien bon. C'était une très bonne idée ce pique-nique partagé, très sympathique et convivial.
Huummmm!
Vers les 13h30, nous avons fait demi-tour et repris le même chemin qu'à l'aller... sauf que là il a fallu tout remonter ce qu'on avait descendu !!! Heureusement, il ne faisait pas trop chaud. Au cours de mes nombreuses pauses, j'ai pris quelques photos de la flore qui m'entourait.
Des agaves
Le latanier appelé galabert à la Réunion
Je n'ai pas encore trouvé le nom decette plante, désolée !
Et je suis encore une fois arrivée bonne dernière !
Pour ce qui est de la faune, j'ai aperçu un cardinal sur le retour. J'ai entendu chanter quelques oiseaux. Mais dans les eaux, je n'ai vu aucun poisson pourtant il devrait y avoir des anguilles et des alevins. Les travaux entrepris depuis juin dernier ont-ils déjà un impact sur la flore et la faune du Bras de la Plaine ? Certains pensent que oui ! Je vous laisse juger par vous-mêmes. Voici quelques images trouvées sur le net de la rivière avant la création de la piste.
Y'a pas photos !
Franchement on a dû mal à reconnaître certains endroits maintenant.
Toutefois en ce qui me concerne, j'ai passé une super journée avec les Servas. Même modifiés les paysages restent magnifiques. Une chose est certaine en tout cas, je n'aurais jamais fait la rando les pieds dans l'eau et à crapahuter sur des rochers !!!
Merci à Hélène d'avoir organisé cette sortie. Et je la partage maintenant avec vous.
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Par chris26 le 30 Août 2019 à 20:36
Le 29/08/2019.
Après la rando au Piton Mont-Vert, Hélène, Myriam et moi sommes allées à Grande-Anse.
Grande-Anse est une anse située sur le territoire communal de Petite-île entre le cap de l'Abri au nord-ouest et le piton de Grande Anse au sud-est. Le Piton de Grande Anse se présente comme une colline rocheuse et abrupte, recouverte quasi intégralement de Filaos. Il s’avance dans la mer tel un éperon au fil de la côte sud, sauvage et déchiquetée par la violence de l’érosion marine. De hautes falaises surplombent l’océan et contrastent très fortement avec la plage de Grande Anse qui s’étale en contrebas.
Grande Anse est surtout connue pour cette belle plage corallienne, la dernière dans le sud-ouest du territoire. Très fréquentée le week-end, celle-ci présente un "paysage de carte postale, de cocotiers et de sable blond"... sauf qu'aujourd’hui il faisait plutôt gris quand nous sommes arrivées sur le spot. Alors le paysage de carte postale, on l'a pas trop vu ! Dommage !
Petite-Ile en arrière-plan
Les caps Rond, Jaune, La Source, l'Argamasse et Noël
Le cap Auguste de l'autre côté du belvédère
Il y avait un "peu" de vent... ça m'a décoiffé !!!
Puis nous sommes allées à un autre point de vue qui donnait sur la plage, vous savez celle des cocotiers et du sable blanc !
Au loin on peut voir le Piton Mont-Vert
La piscine
Grande anse de la plage
Alors quand il fait beau ça donne ça !
Images internet
Ensuite nous sommes allées au cap Auguste.
Et puis nous sommes reparties en passant à travers une flore endémique de la Réunion. Cette flore a été protégée jusqu'ici de la destruction mais reste encore très menacée à l'échelle de l'île.
C'était une matinée hyper sympa et ne faisait finalement pas trop chaud pour randonner, même si j'aurais préféré avoir un peu plus de soleil pour le rendu des photos.
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Par chris26 le 30 Août 2019 à 13:59
Le 29/08/2019, je quitte le domicile de Claire vers les 9h15. Hélène mon hôte Servas vient me chercher. Nous allons chez elle, une maison à 3mn en voiture de chez Claire et non loin du littoral, pour déposer mes bagages. Puis nous attendons Myriam, une autre hôte Servas qui nous conduira au Piton Mont-Vert, près de Saint-Pierre.
Quelques infos sur le Piton Mont-Vert.
Le Piton Mont-Vert est visible de la côte, il surplombe Saint-Pierre et culmine à 636 mètres d'altitude. De par sa situation, il relève de Saint-Pierre, commune dont 2 quartiers voisins portent le nom de Mont-Vert les Hauts et Mont-Vert les Bas, respectivement situés en amont et aval du piton. L’éruption qui a entraîné son édification a été datée approximativement de 30 000 ans. Les laves de cet ancien cône volcanique ont recouvert une vaste surface allant de Grand-Bois à Petite-Ile. Aujourd'hui le Piton Mont-Vert est recouvert par une forêt semi-sèche. Il ne reste plus sur l’île de la Réunion que 1 % de la forêt semi-sèche d’origine. Le Piton Mont-Vert possède la forêt la mieux préservée. Cet espace naturel sensible est une propriété du Département, la cueillette de végétaux, la chasse, le camping, le feux, les dépôts d'ordures, les instruments sonores sont interdits.
Image vue du ciel
La randonnée au Piton Mont-Vert
Le circuit (en rouge)
Le Piton Mont-Vert présente cette particularité, on peut pénétrer à l'intérieur sans avoir à escalader les flancs. Le sentier commence par la partie ouverte face à la pente.
Vue depuis le parking
On rentre dans le sous bois, par une une montée très raide, sans pratiquement aucun faux-plat pour souffler, un escalier a été aménagé avec des marches en rondins.
Des pandanus
Pendant cette montée on rencontre une multitude d'espèce de végétaux, des espèces indigènes parfois endémiques et des espèces exotiques.
Une grosse araignée à pattes jaunes
Puis on arrive au sommet à environ 600 mètres d'altitude.
Hélène (à gauche) et Myriam (à droite)
Le sentier part à droite et à gauche. Si vous prenez à droite en 8 mn vous arrivez sur un magnifique point de vue sur Petite-île, et sur Grande-Anse. Le sentier redescend vers votre point de départ. On a pris à droite d'abord...
Vue sur Grande-Anse en face
Puis à gauche ensuite...
Si vous prenez à gauche entre les branches des pandanus, vous suivez le bord du cratère. La descente est moins rapide car raide, une remontée pour franchir une ravine, et le sentier doucement vous ramène à votre point de départ.
La descente a été pour moi plus difficile que la montée car sans bâtons, j'ai pris mal aux genoux.
Au final, nous avons mis moins d'1 heure pour faire ce petit circuit. Après nous sommes allées à Grande-Anse.
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Par chris26 le 25 Août 2019 à 16:13
Les principaux graffeurs de l'île de la Réunion.
Jace, Méo974, Pandakroo, Eko Lsa, Ador... Sachez que ce sont tous de grands artistes réunionnais, qui ont gravé leur talent sur des espaces de l’île.
En effet, La Réunion est comme une grande toile. Que ce soit sur les murs, les roches, les façades des immeubles, les ponts… A l’improviste ou pour des commandes publiques, les graffs se trouvent partout, et ce, qu’ils soient réalisés par des amateurs ou des professionnels. Ils laissent libre cours à leur imagination, tout en faisant passer un message. Ils font aussi en sorte que leurs représentations « touchent » le grand public, mais en veillant bien à illustrer des thèmes de société.
Le street art à La Réunion se développe peu à peu et se différencie du graff par le fait qu’il s’agit d’une image, une représentation et pas seulement un écrit. Certaines œuvres vont même jusqu’à être hyper réalistes, sensibles et touchantes pour le grand public. Grâce à eux, certains anciens bâtiments renaissent, certaines façades respirent la réalité, mais surtout, certains quartiers s’embellissent. Ils redonnent vie à des espaces parfois oubliés.
Voici une petite liste des artistes péi dont j'ai vu les œuvres :
Jace : C’est LA star locale péi (et même internationale !). Originaire du Havre, il s’exprime dans le respect de l’environnement et “les ruines, les chantiers en destruction, les bâtiments à l’abandon restent ces terrains de prédilection ».
Sa signature : Le Gouzou. Créé en 1992, c'est un petit personnage orange, sans visage. Dessiné selon le principe de la ligne claire, le Gouzou s'intègre au lieu où il est peint, dans une mise en scène humoristique, cynique, voire mégalomaniaque.
Gouzous à Saint-Leu
Gouzous à Saint-Pierre
Pandakroo : Le Pandakroo est un collectif de dessinateurs crée en 1999 à Saint-Etienne et se compose de Etc, Ant, Tez et Blaa.
Que ce soit sur toile, sur bois, sur un mur ou autre, cet amateur de couleur noire laisse traîner ses petits pandas aux quatre coins de l’île.
Sa signature : le panda
Pandakroo à St-Leu
Méo 974 : Méo est un graffeur, originaire du quartier de la Ravine Blanche (à St-Pierre) qui sublime les quartiers réunionnais. Il met sa technique au service de l’émotion et du message qu’il veut faire passer. Il réalise des portraits, plus ou moins grands en fonction de la taille du mur sur lequel il travaille.
«Je veux dénoncer certaines discriminations qui existent derrière le « vivre ensemble réunionnais», dit ce talentueux graffeur très en vogue en ce moment.
Sa spécialité : le réalisme
A St-Leu
Eko Lsa : Eko, né en 1976, vit et travaille à l’Île de la Réunion et s’initie à la pratique du graffiti dès 1989. Il œuvre sur des supports variés et insolites : déchets urbains – bois – murs, mêlant ainsi l’art et la rue dans une ambiance particulière.
Sa spécialité : des graffs fantaisistes, sauvages, et colorés. Son travail est un hommage à la culture Hip Hop Afro-américaine du Bronx new-yorkais.
Cette culture urbaine prône des valeurs positives permettant à ses adeptes de ne pas se résigner à la morosité due à leur condition sociale modeste. C’est donc dans cet esprit que Eko évolue. Sensible aux disparités sociales de notre société, il puise son inspiration dans la rue devenue son terrain de jeu, son support d’expression, et son espace d’affirmation identitaire. Eko articule la force de ses œuvres autour des valeurs : « Peace », « Love », and « Unity ».
A St-Leu
Kmis3 : Artiste graffeur originaire de la Lorraine. C’est en 2012, et de manière autodidacte, qu’il prend goût à la bombe et à ses codes. Il s’installe dans le sud de la Réunion un an plus tard, où il intègre l'Association Asphalte. Il y trouve le temps de se perfectionner aux lettrages et aux fresques en tous genre, avec un grand sentiment de liberté. Venant de la rue et ses murs, il s’expérimente également à la toile au travers d’expositions depuis 2015. La peinture rythme désormais sa vie à part entière. Il vit aujourd’hui en Indonésie.
Sa spécialité : le graffiti, la peinture
Œuvres d'autres artistes que je n'ai pas encore identifiés mais qui ont du talent c'est sûr !
Et Zaza, une artiste qui est venue peindre le mur de la maison de Claire, mon hôte Airbnb.
Murs intérieur et extérieur de la maison de Claire
Sur les murs de Terre Sainte, on peut trouver d'autres œuvres de cette artiste.
Et pour terminer, en promenant à Terre Sainte, je suis tombée sur ces 2 graffs de styles complètement différents.
Comme vous pouvez le voir, il y a beaucoup de talents sur cette île.
Et pour les passionnés de street art:
Réunion Graffiti, Festival international de street Art est le premier rendez-vous du graffiti et du Street Art à l'île de la Réunion. Il aura lieu du 04 au 13 octobre 2019 à Saint-Denis. 25 artistes vont se réunir le temps d’une semaine pour un moment d’expression et d’échanges entre artistes internationaux et artistes locaux.
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Par chris26 le 20 Août 2019 à 20:05
L'après-midi du 19/08/2019, Claire mon hôte avait un RV sur Saint-Leu. Elle m'a proposé de m'emmener pour visiter la ville.
Saint-Leu est une ville balnéaire située à 39 km de Saint-Pierre et est considérée comme la capitale des sports "nature". On y trouve en effet, l'un des meilleurs spots pour les surfeurs et les amateurs de plongée.
Saint-Leu tient son nom d’un certain Sieur Laleu. Durant des décennies, cet endroit fut appelé « Boucan Laleu » ou « Repos Laleu » et ce ne fut qu’en 1776 qu’il prit la dénomination de Saint-Leu, lors de la création par le gouverneur François de Souillac d’une paroisse à cet emplacement, la commune a officiellement été fondée en 1790.
Les armoiries de Saint-Leu
En 1811, elle a été le point de départ de la seule révolte d'esclaves que connut l'île, la révolte d'esclaves de Saint-Leu.
Un mémorial a été érigé à la mémoire de ces esclaves qui ont participé à la révolte.
Une chapelle commémorative est érigée à flan de falaise à l'arrière de l'Eglise Notre-Dame-de-la-Salette. Elle date du 19ème siècle et ce lieu de culte très fréquenté est considéré comme miraculeux.
En 1856 le navire Mascareigne, venu d'Afrique, mouilla à l'Ile Bourbon (maintenant La Réunion) avec à son bord une terrible épidémie de choléra qui fit plusieurs milliers de morts. La maladie se propagea le long de la côte et atteignant de plus en plus de communes, le curé de Saint-Leu à l'époque, le Père Sayssac promit de faire ériger une chapelle à Notre-Dame-de-la-Salette si sa paroisse était épargnée. Son vœu fut exaucé comme l'attestent les archives de l'époque. Qui plus est, à plusieurs reprises des malades atteints de la maladie vinrent mourir à Saint-Leu sans que l'épidémie ne s'y répande. La Chapelle du même nom que l'église, commencée pendant l'épidémie fut bénie sous sa forme initiale en 1862 et a été maintes fois remaniée. On grimpe à la chapelle en suivant le chemin de croix pavé qui monte de la place de l'Eglise jusqu'au chemin Diale.
Notre-Dame-de-la-Salette
Après avoir visité l'église, je suis montée à la chapelle. J'ai suivi le chemin de croix et tout le long j'ai croisé des gens qui priaient, parfois même à genoux et qui déposaient des fleurs et allumaient des bougies.
Et puis on arrive à la chapelle Notre-Dame-de-la-Salette.
La couronne du Christ
Vue depuis la chapelle
Pèlerinage de Notre-Dame-de-la-Salette à Saint-Leu
Chaque année le 19 septembre se déroule à la chapelle, le pèlerinage le plus réputé de l'île. Une Vierge y pleure, chargée de fleurs, sous sa tonnelle. La chapelle est envahie de bouquets colorés. Par ailleurs, on dit aussi que la Vierge apparut à la chapelle à 2 enfants bergers le 19 septembre 1846.
Puis je suis redescendue et ai pris la direction du littoral. Sur les murs on pouvait voir de très jolies fresques murales.
Et aussi des gouzous créés et dessinés depuis 1992 par Jace, un artiste local.
Des Gouzous
En arrivant sur la plage, je pris quelques photos de fleurs que l'on voit souvent à la Réunion: les bougainvilliers.
Des roses, des blancs...
... des rouges, des oranges.
Il y en a de toutes les couleurs, c'était magnifique !
Sur le littoral la houle était forte et la baignade interdite aujourd'hui. Le sable de la plage est noir et il n'y a pas de coraux.
Plages de Saint-Leu
En me promenant sur le littoral, je tombais sur d'autres fresques murales ou qui décoraient des toilettes publiques ou vestiaires.
Celle-ci est très drôle, je trouve ! Et vrai en plus !
Puis en rejoignant la rue centrale, en arrivant à un rond point je pris la photo d'une ancienne locomotive, mais ne me demandez pas quelle est son histoire... Aucun panneau n'expliquait son origine... Tant pis !
Après la gare routière, j'arrivais de nouveau au mémorial des esclaves (voir plus haut) et à côté se trouvaient deux beaux bâtiments : l'Hôtel de Ville et la poste.
L'Hôtel de Ville
Le bureau de poste
Vers les 16h30, Claire est passée me récupérer en ville et pour rentrer nous avons pris la route du littoral. L'océan était déchaîné. Nous nous sommes arrêtées à un endroit appelé le souffleur qui se situe sur la côte le long de la route entre Saint-Leu et Etang Salé.
Les vagues étaient énormes et se fracassaient sur les rochers.
Là il ne vaut mieux pas tomber à l'eau !!!
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