• Trajet 25 : Christchurch – Kaikoura (Intercity bus)

    Du 27 au 28 avril 2012

     

    Kaikoura

     

    J’ai quitté le BBH très tôt, vers les 6h30. J’ai dû commander un taxi car il avait commencé à pleuvoir et il me fallait au moins 15 à 20mn de marche pour rejoindre le point de ramassage du bus Intercity. Le bus a roulé pendant 2h40.

     

    Kaikoura

    Kaikoura




    Kaikoura

    Kaikoura




    Kaikoura

    Kaikoura




    Kaikoura




     

    Quelques mots sur Kaikoura :

    Kaikoura signifie « meal of crayfish » (repas de homard) et se trouve à 130km de Blenheim et 180km de Christchurch. Cette petite ville de 3 900 habitants, située en bord de mer et au pied des montagnes (Seaward Kaikoura Range), est un site exceptionnel. La Kaikoura Peninsula est en effet l’un de ces lieux magiques où mer et montagnes peuvent être photographiées en même temps.

     

    Kaikoura

     

    La photo est encore plus belle, si les monts sont enneigés.

     

    Kaikoura

     

    Ce site détient une valeur particulièrement importante dans la mythologie maorie. C’est en effet ici que Maui posa le pied pour garder son équilibre lorsqu’il pêcha l’île du Nord (Te Ika A Maui) ; la constellation du scorpion dans le ciel est en fait l’hameçon (sculpté dans la mâchoire de sa grand-mère). Maui l’utilisa pour pêcher ce gros poisson. Il y a 950 ans, les Maoris étaient très présents dans cette région et s’adonnaient principalement à la chasse au moa. A l’époque la région était dominée par le Ngai Tahu, mais elle fut le théâtre de nombreuses guerres intertribales, et la tribu fut décimée par celle de Te Rauparaha vers 1830. Certaines ruines du village sont encore visibles autour de la ville.

    Bien que la terre soit propice aux cultures et plutôt fertile, la pêche reste encore fortement ancrée et la mer constitue la principale source d’activités locale. Aujourd’hui, le tourisme, en très fort développement, est principalement axé sur l’observation des cachalots et des dauphins. En effet, le site est très réputé pour la diversité de sa faune (otaries, albatros, dauphins et baleines). La colonie d’otarie peut être observée depuis la route.

    Le bus m’a déposée à côté de l’Office du Tourisme. Dans un premier temps, je suis allée demander l’adresse du BBH où j’allais rester et dans un 2ème temps, le n° de téléphone de la bibliothèque d’Akaroa car je pensais avoir laissé mon appareil photos à cet endroit.

    J’avais prévu de rester 2 nuits ici mais au final, j’ai dû écourter mon séjour pour résoudre mon problème d'ordinateur. A peine arrivée à Kaikoura, j’ai dû passer quelques coups de fil. Le tout premier était pour le magasin informatique que j’avais trouvé sur Christchurch pour acheter un nouveau chargeur. Je voulais savoir s’ils étaient ouverts le dimanche. Oui, ils l'étaient mais de 12h30 à 16h. Or le bus intercity devait me ramener à Christchurch le dimanche à 15h30 et il me faudrait marcher 1h pour aller au magasin récupérer le chargeur. C’était impossible. Je décidais donc d’annuler ma 2ème nuit à Kaikoura et de rentrer plus tôt sur Christchurch. Je contactais avant la société de transport et j’ai pu changer mon billet pour le lendemain même horaire. J’ai aussi appelé la bibliothèque d’Akaroa pour voir s’ils avaient trouvé mon appareil photos. Oui, ils l’avaient trouvé près des ordinateurs. Je demandais à la bibliothécaire de le laisser au café du coin sur les indications du chauffeur de bus prénommé Keith. La dame bien sympa accepta de le faire. Je la remerciais chaleureusement et envoyais un texto à Keith. Ceci étant réglé, j’ai pu enfin, souffler et profiter de mon bref séjour.

    J’ai d’abord intégré le BBH Albatross Inn, à 10mn à pied de l’office du Tourisme quand même.

     

    KaikouraKaikoura




     

    Je me suis retrouvée dans un dortoir mixte à 4. Je fis la connaissance d’Yvonna, une polonaise d’une trentaine d’années en vacances et de Russell, un kiwi trentenaire aussi et qui enseignait l’art de manier des bâtons enflammés et de cracher du feu. Il nous a fait une démonstration ce soir-là. C’était intéressant et impressionnant.

    Comme je n’avais qu’une journée finalement, je partais dès l’apm en rando. J’ai marché pendant 4h. Le temps était magnifique !


    Kaikoura Kaikoura


     

    Kaikoura

    Kaikoura




    Kaikoura

    Kaikoura




    KaikouraKaikoura

    Des algues géantes

     

    Et enfin un phoque qui dormait.

     

    Kaikoura

     

    Puis j’ai commencé à grimper la colline…

     

    KaikouraKaikoura




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    Kaikoura




     

    Ensuite, le chemin traversait un champ où paissaient des vaches. Attention aux bouses !

     

    Kaikoura


    Et après on commence à descendre…

     

    KaikouraKaikoura




    KaikouraKaikoura




    Kaikoura

    Kaikoura




    Kaikoura

    Kaikoura




     

    Je rentrais au moment du coucher du soleil.

     

    KaikouraKaikoura




    Kaikoura




     

    Le lendemain matin, il pleuvait sur Kaikoura. Je partais donc sans regret. Je pris le bus Intercity à 12h35. Il y avait beaucoup de phoques sur les rochers le long de la Scenic Road (route touristique). Mais le bus roulait trop vite si bien qu’on ne peut pas les voir sur les photos.

     

    KaikouraKaikoura




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    KaikouraKaikoura




    Kaikoura

    Kaikoura




    Kaikoura

     




    Dans le bus je recevais un texto de Keith (le chauffeur de bus Akaroa-Christchurch). Il me disait qu’il avait récupéré mon appareil photos. Il me demandait où je serai ce soir vers les 18h. Je lui répondis que je serai à Christchurch au même endroit où il m’avait déposée il y a 2 jours, à savoir au BBH Foley Towers. Et puis plus de nouvelles.

    Le bus Intercity me déposa au point de ramassage à 15h30. J’ai bien marché 20mn pour trouver le BBH.


    Kaikoura


    Je réintégrais un dortoir à 3 exclusivement féminin cette fois-ci. Je rencontrais Greta et Lisa, 2 allemandes.

     

    Kaikoura

    Kaikoura





    Je découvrais le lieu de jour et c’était plutôt joli. Mise à part le dortoir, le jardin était mignon et fleuri.

     

    Kaikoura

     

    A 17h45, le gars de la réception est venu me chercher dans ma chambre, Keith était venu jusqu’ici avec mon appareil photos. Quelle gentillesse ! J’en aurais presque pleuré, tellement ça m’a fait chaud au cœur ! Ceci résume bien l’état d’esprit néozélandais. Ils sont gentils, hospitaliers et serviables. Cela me change des comportements plus individualistes et égoistes des européens et des français !!!

     Le lendemain le 30 avril, j'ai pris une navette pour l'aéroport à 10h. A l'enregistrement des bagages, j'ai dû payer une surcharge de 2kg. Les boules ! Il faut dire qu'en 7 mois de voyage, j'ai acheté quelques trucs.

    Et voilà mon séjour en NZ s'achève. Pendant 3 mois, j'ai vécu de très bons moments dans ce pays... (et même dans le Stray bus !) J'ai découvert un pays magnifique et des gens formidables.

    A suivre mon retour en Australie...


     


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  • Trajet 24 : Christchurch - Akaroa (Intercity)

    Du 24 au 26 avril


    Akaroa


    Je restais donc 2 jours au BBH Vagabond Backpackers pendant lesquels j’ai visité Christchurch tout en essayant de résoudre des problèmes informatiques. Puis je pris une navette le 24 avril pour me rendre dans la Banks Peninsula et plus précisément à Akaroa. J’y suis restée 2 jours.

    La navette est arrivée avec 20mn de retard. Ça vaut la peine de se lever tôt ! Nous étions 6 seulement dans le bus : 2 Philippines, un hollandais qui vit en NZ depuis 62 ans, Komiko, une japonaise en vacances-travail et Denis, un allemand en vacances-travail aussi.

     

    Akaroa

    Akaroa





     le Lac Ellesmere

     

     Nous avons fait une halte dans la Baie de Canterbury.

     

    Akaroa

    Akaroa





     

    Akaroa

     

     

     

    Le lac Ellesmere

                                                                          

    Le coin est pas mal venteux.

     

    Akaroa


     10mn plus tard nous sommes repartis en direction de d’Akaroa.

     

    Akaroa

    Akaroa





     

    Et puis Akaroa est apparu en contrebas de la route.

     

    Akaroa

    Akaroa




     

    Akaroa

    Akaroa





    Akaroa

    Akaroa




     

     

    Tout d’abord quelques infos sur la péninsule de Banks (Banks Peninsula) et sur Akaroa :

    Formée par l’éruption de trois volcans, cette superbe péninsule abrite aujourd’hui les villages de Lyttelton, de Harbour et d’Akaroa. En 1770, elle fut découverte par le capitaine Cook, qui lui donna le nom du botaniste sir Joseph Banks. La péninsule était alors occupée par la tribu de Ngai Tahu qui se fit déloger par celle de Te Rauparaha, en 1831, lorsqu’elle attaqua leur village situé sur l’Onawe Peninsula. Au début des années 1830, la côte était très prisée des chasseurs de baleines. Les Anglais et les Français (à Akaroa) occupèrent la péninsule à une année d’intervalle.

    Akaroa :

    Dans le dialecte maori de l’île du Sud Akaroa signifie le « Long Port ». A 1h30 de route de Christchurch, ce village est situé sur le French Bay et compte 650 habitants. En 1838, Jean Langlois, capitaine du baleinier français Cachalot, réussit à négocier avec les Maoris l’achat de 30 000 acres de terre (12 000 hectares) sur la péninsule pour la somme de 1 000 francs. A son retour en France, Langlois fonda la Cie Nanto-Bordelaise dans l’optique de coloniser la Nouvelle-Zélande et entreprit de rassembler 57 émigrants. Tous quittèrent la France pour se rendre en NZ, à bord du Comte de Paris et accompagnés par le navire de guerre L’Aube. Ce dernier était commnandé par Charles Lavaud. En arrivant à Bay of Islands, dans l’île du Nord , il prit connaissance du traité de Waitangi et découvrit que la NZ était désormais sous la souveraineté britannique. Le HMS Britomart fut immédiatement envoyé pour ériger le drapeau britannique à Akaroa.  Lorsque les français arrivèrent à Akaroa, le 17 août 1840, l’Union Jack flottait déjà sur le village. La dispute pour la possession de ces terres dura longtemps, et, finalement la Cie Nanto- Bordelaise dut les revendre à sa concurrente, la New Zealand Company. Malgré la défaite, quelques français décidèrent de rester à Akaroa. Le village garde des traces visibles de cette présence française, notamment grâce aux noms de rues : rue Jolie, rue Lavaud, rue Benoit…


     AkaroaAkaroa

     

     


     

    … et des magasins…

     

    AkaroaAkaroa

     La Boucherie du village

     

      

    Le Bon e-mail

    Aujourd’hui la ville s’enorgueillit de ce passé empreint de « French Touch » et quelques drapeaux français flottent encore de-ci de-là.

    La navette m’a déposée à mon BBH.  « Chez la Mer » était son nom. L’endroit était joli et tranquille.

     

      Akaroa Akaroa

     


     

    Akaroa

     

     


     

    Denis est descendu là aussi. J’ai été accueillie par Sarah. J’ai intégré un dortoir à 4 mais en fait, il y avait une autre pièce dans la chambre pour le personnel employé temporairement dans l’établissement. Bref, le dortoir était féminin avec sa propre salle de bain. Quel luxe !!!

     

    Akaroa

     

    Pendant mes 2 jours, je me suis reposée car je suis physiquement un peu fatiguée après 7 mois que je voyage. Et j’ai aussi visité les environs. J’ai quand même marché pas mal au final mais le temps était si beau que je ne pouvais pas rester sans rien faire !

     

    AkaroaAkaroa




     French Bay à marée basse

     AkaroaAkaroa 





    Akaroa

     Akaroa


     


    AkaroaAkaroa

     




    AkaroaAkaroa

     




    Akaroa

    Akaroa




     

    AkaroaAkaroa

     

     

     


    Et quelques photos de la ville…

     

     Akaroa Akaroa

     



    Akaroa

    Akaroa


     

     

     

     

    Des églises…

     

     AkaroaAkaroa

     

     

     

     

     … le monument aux morts qui malheureusement a été endommagé par le dernier tremblement de terre de février 2010.

     

    Akaroa

     

    Le cimetière français…

     

    Akaroa

     

    Et d’autres bâtiments et maisons…

     

     AkaroaAkaroa

     


     

    AkaroaAkaroa




     

    Akaroa

     

     

     

     

     

    Et les couchers de soleil étaient sympas également !

     

     Akaroa Akaroa

     

     

     

    AkaroaAkaroa



     

     

     

    Akaroa est vraiment une très jolie ville où il fait bon flâner. J’ai croisé beaucoup de français surtout au BBH. A croire que cette ancienne colonie française les attire !

    Quant au BB « Chez la Mer », c’est un endroit où j’aurais dû me sentir bien car le cadre était joli mais ce ne fut pas le cas. J’y ai rencontré essentiellement des européens et des gens très très jeunes. De la drogue aussi circulait le soir, genre fumette. C’est vraiment pas mon truc. Et puis, je me suis retrouvée à ne pas pouvoir utiliser mon ordinateur suite à la destruction de mon chargeur en arrivant à Christchurch. J’ai essayé de trouver un chargeur européen dans ce backpacker mais sans succès. Personne ne m’a proposé de me prêter son ordi juste le temps de consulter mes emails. Surtout que dans ce BBH internet était gratuit. Même mes propres concitoyens ne m’ont pas aidée ! Vraiment pas cool !!!

    Bref, j’ai quitté Akaroa le 26 avril à 16h. Dans le bus au moment de partir, je me suis rendue compte que je n’avais plus mon appareil photos. Heureusement que la veille j’avais utilisé les toutes dernières minutes de la batterie de mon ordi pour télécharger mes photos. Donc j’avais au moins les photos. Le chauffeur du bus voyant que j’étais dans tous mes états a voulu m’aider. Il m’a donné son n° de téléphone perso au cas où je retrouvais l’appareil. Il me proposait de me le ramener le samedi ou dimanche quand il reviendrait sur Christchurch. Sur le moment, j’ai été  scotchée par une telle gentillesse mais finalement, ayant passé 3 mois dans ce pays au contact des kiwis, je ne suis pas étonnée car chez les néo-zélandais aider l’autre en difficulté est naturel. On est aux antipodes du comportement plus individualiste et égoïste des européens, pas vrai !!!

    Je suis arrivée à Christchurch dans la soirée vers les 18h. J’ai intégré un dortoir mixte à 3 lits au BBH Foley Towers. A première vue pas terrible du tout. Mais pour une nuit, j’ai survécu. Dans la chambre, je rencontrai Brett, un canadien qui travaillait ici depuis 2 mois dans le bâtiment. Et effectivement vue l’état de la ville après le dernier tremblement de terre, il y a du boulot pour les 10 ans à venir ! Il y avait aussi Abby, une britannique en vacances.

    Le lendemain (le 27), je reprenais l’Intercity bus pour Kaikoura à 180km au nord de Christchurch.


     Trajet 25 : Christchurch – Kaikoura

    Christèle va-t-elle retrouver son appareil photos ? Vous le saurez en lisant son article sur Kaikoura.

     

     



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  • Christchurch


    Que dire sur cette ville...

    Christchurch ou "la ville des jardins" est la ville la plus grande de l'île du Sud et la 2ème plus grande ville de NZ. Elle est située au bord des Canterbury Plains, à l'extrémité nord de Port Hills, Christchurch est le 2ème pôle urbain de NZ et le 1er de l'île du Sud dont elle le centre commercial et administratif. Au confluent de l'Avon et de la Heathcote Rivers, ce site parut bien ingrat aux premiers immigrants écossais. Les terres étaient marécageuses, le port de Copper (maintenant Lyttelton) difficile d'accès et le bois en quantité insuffisante pour être exploité avec profit. Les nouveaux occupants décidèrent donc de s'installer plus au sud où ils fondèrent la ville de Dunedin. Cependant, au début des années 1840, ce furent encore des écossais, les frères Deans, qui s'établirent sur le site de la future colonie anglicane. L'essor de la colonie fut favorisé par la Canterbury Association qui, avec John Robert Godley et Edward Gibbon Wakefield, les fondateurs de Christchurch, organisa des transports d'émigrants sur le Lady Nugent qui arriva en avril 1850, le Charlotte Jane, le Randolph, le Sir George Seymour et le Cressy qui arrivèrent en décembre de la même année. Planifiée dès 1848, Christchurch devait recréer une English Society "idéale", sans pauvreté, utopie qui dut être rapidement abandonnée face à la dure réalité de la vie coloniale.  La ville prospéra et devint le centre économique des Canterbury Plains, notamment grâce à l'important potentiel agricole de la région. 

    De nos jours encore, l'agriculture, et plus particulièrement l'élevage ovin, est la base de l'économie locale qui s'appuie également sur l'industrie lourde et l'industrie chimique. Christchurch a gardé un aspect bien Bristish avec sa cathédrale, termninée en 1901 et ses espaces verts comme le Hagley Park de 186 hectares en plein centre ville.

    Oui une jolie ville où il faisait bon vivre... Hélas ceci a changé depuis le 22 février 2010 quand un tremblement de terre d'une magnitude de 6,3 sur l'échelle de Richter, a frappé la région de Canterburry, altérant à jamais la beauté de cette ville et tuant 181 habitants. Ce tremblement de terre a été ressenti dans toute l'île du Sud et dans le sud et le centre de l'île du Nord. Le nombre des victimes n'avait pas été aussi élevé depuis le dernier tremblement de terre à Napier en 1931.

    La toute première fois que je me suis promenée en ville, j'ai eu l'impression d'être dans une ville fantôme.


    Christchurch : la cite fantôme


    Personne dans les rues... des barrières de protection entourent tout le centre ville et en empêchent l'accès.


    Christchurch : la cite fantôme

    Christchurch : la cite fantôme






    Christchurch : la cite fantôme


    En effet, à la suite du dernier tremblement de terre, Christchurch est amputé de son centre ville. Un an après ce terrible événement, la ville essaie de se remettre tout doucement. Etant donné l'ampleur des dégâts (400,000 tonnes de gravats), les travaux de démolition et de reconstruction prendront des années.


    Christchurch : la cite fantôme

    Christchurch : la cite fantôme






    J'ai tout de même photographié quelques batiments plus au moins endommagés mais encore debout. Christchurch était une ville magnifique !


    Christchurch : la cite fantôme

    Christchurch : la cite fantôme





    Christchurch : la cite fantôme

    Christchurch : la cite fantôme






    Le jardin botanique est très beau et reposant.


    Christchurch : la cite fantôme

    Christchurch : la cite fantôme

     

    Christchurch : la cite fantôme


     

    Christchurch : la cite fantôme




     


    Christchurch : la cite fantôme

    Christchurch : la cite fantôme





    Christchurch : la cite fantôme






    Des églises...


    Christchurch : la cite fantôme

    Christchurch : la cite fantôme





    St Patrick / St Mickael


    Et les boutiques du centre ville, celles notamment qui étaient dans High street, ont élu domicile dans des containeurs "temporaires".


    Christchurch : la cite fantôme


    High Street fermée.

    Christchurch : la cite fantôme



    Christchurch : la cite fantôme



    Christchurch : la cite fantôme





    Christchurch : la cite fantôme


    La rue est étonnante de vies avec tous ces containeurs.



    Le lieu est fleuri aussi.


    Christchurch : la cite fantôme

    Christchurch : la cite fantôme





    Christchurch : la cite fantôme

    Christchurch : la cite fantôme






    Finalement ils ont réussi à faire quelque chose de beau et d'attrayant... et de vivant !!! La vie a repris ses droits malgré tout. Les gens ont continué à vivre. Ils vivent avec les tremblements de terre car il y a des mini-secouses tous les jours mais on ne les sens pas. A part celle que j'ai ressentie la toute première nuit passée dans cette ville. Elle était de 4,2 et il n'y en avait pas eu d'aussi forte depuis 3 semaines. Je suis bien tombée, quoi !

    Je ne voulais pas rester longtemps à Christchurch parce que c'est une ville plutôt déprimante et pas très sûre par endroits. J'y suis finalement restée 5 nuits. J'ai fait plusieurs A/R entre Akaroa et Kaikoura.

    J'ai dû résoudre quelques petits soucis aussi. Récupérer mon appareil photos oublié à Akaroa et trouver un nouveau chargeur pour mon ordi. Ce n'était pas une mince affaire. En effet, j'ai endommagé mon chargeur à Auckland avec un adaptateur australien, il y a presque 3 mois. Je suis, tout de suite, allée voir des magasins informatiques pour essayer de le remplacer. Sans succès. On a voulu me vendre un chargeur universel aussi cher qu'un ordinateur. Je l'avais rafistolé tant bien que mal avec du sparadrap et jusqu'à Christchurch il a fonctionné. Malheureusement, il s'est définitivement cassé en arrivant à Christchurch. La panique car toute mes photos étaient dans l'ordinateur !!!


    Christchurch : la cite fantôme


    Je trouvais un magasin sur Christchurch et en désespoir de cause, j'y suis allée. Franchement, je ne pensais pas qu'ils pourraient m'aider car comme je n'avais rien trouvé sur Auckland, j'ai pensé qu'ils ne pourraient rien pour moi ici non plus. Et bien j'ai eu de la chance finalement. Ils en avait un.

    C'était un peu compliqué d'aller le chercher à cause de leurs heures d'ouverture et de mes déplacements entre Akaroa et Kaikoura. Mais au final, j'y suis arrivée. Ces aléas font partie du voyage aussi !!!


    Et l'aventure continue...

    A suivre mon retour en Australie.







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  • Trajet 22 et 23 : Lake Tekapo - Rangitata- Christchurch

    Du 21 au 22 avril 2012

    Rangitata : perdue au milieu de nulle part !


    Trajet 22 : Lake Tekapo - Rangitata

    J'ai quitté le Tailor - Made -Tekapo - Backpackers vers les 9h30. Une très bonne adresse. J'ai dit au revoir à mes derniers camarades de chambrée : Michelle qui venait d'Israël, No de Malaysie et Marco d'Allemagne. Pendant que j'attendais le Stray Bus, je me connectais une dernière fois sur le net. En effet, la veille j'avais acheté une journee de connexion et elle allait se terminer à 10h30. Le bus était à l'heure, je rencontrais "Horse" encore un surnom ridicule de chez Stray. Le gars était plutot mignon et s'appelait Matthew en réalité, mais jeune, très jeune dans sa tête !  Bref, malheureusement pour moi, dans le bus, je reconnus le canadien du trajet Wanaka - Queenstown et j'ai su que les 2 jours qui allaient suivre ne seraient pas des plus calmes. Au début, j'ai eu du mal à le reconnaitre car il portait la barbe et semblait se négliger. Je ne l'avais pas vu depuis une 20aine de jours et physiquement on pouvait deja voir les ravages de la picole à haute dose. Il s'appelait Kyle et avait déjà retrouvé des copains pour se mettre la tête à l'envers avec lui.

    Bref, nous voilà partis. Le bus était presque plein avec un effectif de 41, et essentiellement des européens et 3 argentines. J'étais sans doute la plus agée et par conséquent, je ne me suis pas du tout sentie bien dans ce bus. Je me suis assise à coté d'une britannique, pas tres causante et qui ne sentait pas très bon en plus ! Comme je n'étais pas assise à une fenêtre, je n'ai pu prendre aucune photo. Désolée ! Nous avons fait une halte obligatoire à Geraldine pour déposer ceux qui allaient faire du raft. Au final seulement 11 personnes sur 41.


    Une heure plus tard, nous quittions Geraldine pour un bled encore plus petit appelé Rangitata. Rangitata est connu essentiellement pour son activité de raft et aussi pour ses paysages utilisés pour le film " le Seigneur des Anneaux".

    Au retour au bus, je remarquais que certains avaient fait le plein de "carburants" pour la soirée... des packs et des packs de bière.. La nuit promettait d'être très très longue. Je pensais me retrouver dans un "party bus" de chez Kiwi Experience ou Magic. Peut-être que le chauffeur avait deja bossé pour ce genre de sociétés de transport... en tout cas il avait tout à fait le profil !!!

    A Rangitata, il n'y avait rien à part le Lodge ouù nous allions rester cette nuit. Inutile de donner son nom car c'est en endroit pas terrible du tout et je ne vous conseille pas de vous y arrêter !

     

    Rangitata : perdue au milieu de nulle part !

    Photo du lodge


    On était au milieu de la campagne entourés de vaches et de moutons. Pour l'hébergement, ce fut l'horreur. Je me suis retrouvée dans un dortoir à 9 (heureusement féminin !). Quand je suis entrée dans ce dortoir, ce fut le choc... Des lits superposés à 3 niveaux, je n'avais jamais vu ça encore ! Et bien si ça existe ! Et comme je n'ai pas été assez rapide.. devinez un peu quels lits restaient de disponibles !!! Ceux du haut bien sur !!!


    Rangitata : perdue au milieu de nulle part !Rangitata : perdue au milieu de nulle part !

     

     

     

     

     

     

    Fallait pas avoir le vertige !


    Heureusement encore qu'il y avait une échelle ! Ce n'est pas toujours le cas ! Une fois là-haut perchée, je ne pouvais même pas rester assise car ma tête touchait le plafond. Vraiment merdique ! Il ne fallait pas avoir le vertige car franchement c'etait vraiment haut... un étage quasiment ! Les rideaux tenaient avec du scotch et quand j'ai voulu les fermer... Ils me sont tombés sur le coin de la figure !

    Et la douche... Une seule salle de bain pour 20 greluches et une seule douche commune avec 3 pommeaux ! Super ! Ben, j'ai attendu d'arriver à Christchurch pour me laver.

    Pour passer le temps je suis allée me promener aux environs et le paysage était joli, il faut le reconnaître.


    Rangitata : perdue au milieu de nulle part !Rangitata : perdue au milieu de nulle part !





    Vers les 18h40, Horse nous a proposé de nous emmener dans un observatoire privé à Geraldine. Malheureusement pour nous, Kyle était de la partie et avait commencé à picoler dés notre arrivée au lodge soit vers 15h. Autant dire qu'il commençait à être bien éméché ! Et Horse n'a rien trouvé de mieux que de nous arrêter de nouveau à un magasin d'alcool. Il a définitivement le profil pour bosser pour le Kiwi Experience Bus. Nous avons pu observer les étoiles. Le particulier qui accueillait gratuitement les gens, avait 3 télescopes dans son jardin et nous a fait partager sa passion pour l'astronomie. Ce soir-là, j'ai pu voir Saturne, Mars et la voie lactée. Magnifique ! Il faut dire que le ciel est très clair dans cette region de Nouvelle-Zelande et se prête donc volontiers à l'obersvation de l'univers. Nous sommes restés au moins 2h car il y avait un monde fou qui attendait. Le retour en bus a été assez cahotique dans le sens ou notre ami Kyle s'est assis derrière le chauffeur et a commencé à l'emmerder en lui proposant des bières. Horse ne voulait pas boire bien sûr (et encore heureux !). Il n'aurait plus manqué que le chauffeur picole au volant. La route du retour m'a paru très très longue !

    De retour à notre hotel 4 étoiles, on nous a offert un puddding au chocolat. C'était peut-etre pour compenser le logement épouvantable.


    Trajet 23 : Rangitata - Christchurch


     

    Rangitata : perdue au milieu de nulle part !


    Bref, la nuit fut courte car nous devions partir à 7h15 et pour certains, elle fut encore plus courte. Vu la tête que certains avaient ce matin, je pense qu'ils n'ont pas beaucoup dormi. J'ai dû me lever de très bonne heure pour avoir la possiblité de me retrouver devant un mirroir. Je n'étais pas la seule à y avoir pensé.

    J'étais une des premières à déjeuner. Je constatais que le petit déjeuner était gratuit alors que normalement il était gratuit pour ceux qui avaient fait du rafting. Mais comme Horse était incapable de dire qui avait rafté, tout le monde en a profité et moi aussi.

    Le lever du soleil était magnifique ce jour-là. Et en attendant que tout ce petit monde monte dans le bus, j'ai eu le temps de prendre des photos.


    Rangitata : perdue au milieu de nulle part !

    Rangitata : perdue au milieu de nulle part !






    Nous sommes partis a 7h30. J'ai pu choisir ma place dans le bus et biensûr à une fenetre.

    Nous sommes arrivés à Chrischurch avant 10h. Horse nous a déposés à l'aéroport car depuis le tremblement de terre de février 2010, Stray ne reste plus la nuit dans cette ville. Il va directement à Kaikoura (au nord de Christchurch). Ils ne déposent personne en ville ce qui est plus embêtant. J'ai quitté le Stray bus définitivement.. et sans me retourner je dirais. Je les quitte avec joie même ! J'ai donc dû prendre une navette qui m'a déposée à mon backpacker : Le Vagabond Backpackers.


    Rangitata : perdue au milieu de nulle part !


    J'ai fait la connaissance d'Anthony, le proprio. J'ai intégré une chambre à 4 au premier étage. Pas de lits superposés !!! Génial.


    Rangitata : perdue au milieu de nulle part !


    Personne ne remuera au-dessus de ma tête cette nuit . Ca c'était sans compter la secousse de 4,2 sur l'echelle de Richter, que j'ai ressentie cette première nuit à Christchurch ! Et ben, ça fait un drôle d'effet. Je venait juste de me coucher, il était 22h10 quand mon lit a bougé. Non, il n'y avait personne dans la chambre à me secouer le lit. Ce n'est pas très rassurant. Aussi, vous comprendrez que je n'ai pas trop envie de m'attarder dans cette ville qui porte le nom désormais de "Shaky town" (la ville des secousses).


    A suivre Christchurch...










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  • Trajet 21 : Mount Cook - Lake Tekapo


     Lake Tekapo


    J’ai quitté Mount Cook avec le Stray Bus à 8h30. La conductrice s’appelait Nat, pas de surnom ridicule pour une fois. Le bus était plein comme d’hab. Pas mal de jeunes européens et des trentenaires aussi. Et nous voilà partis en direction de Lake Tekapo.

     

     Lake Tekapo

     Lake Tekapo

      Lake Tekapo




     

    J’étais assise du côté droit du bus alors que la vue était meilleure du côté gauche. J’ai fait ce que j’ai pu pour les photos. La vue était meilleure de l’autre côté du bus car on pouvait voir notamment toute la chaine de montagnes et surtout le Mont Cook.

    Nat nous a arrêtés pour un ultime cliché du lac Pukaki. Malheureusement les montagnes étaient embrumées.

     

     Lake Tekapo

     Lake Tekapo





     

    Puis nous sommes repartis…

     

     Lake Tekapo

     Lake Tekapo






    30mn plus tard nous étions à Lake Tekapo.

    Que dire sur le village de Lake Tekapo… C’est minuscule puisqu’il n’y a que 300 habitants à la ronde. Il est situé à 710m d’altitude au bord du lac du même nom. Tekapo est connu pour avoir l’air le plus clair de l’hémisphère sud. Tekapo vient du nom maori Taka, « tapis » et de Po, « nuit », ce qui semblerait signifier que les Maoris ne restaient pas là plus d’une nuit lors de leur périple vers la West Coast (côte ouest). L’agriculture prédomine dans cette région où les premiers colons européens arrivèrent en 1858. En 1954, une partie du village fut détruite à la suite d’une crue de la rivière du même nom. En 1935, le duc de Gloucester posa la première pierre de Church of the Good Shepherd (l’église du Bon Berger) pour commémorer les pionniers de la Mackenzie Country.

     

     Lake Tekapo

     

    La statue en bronze du chien de berger fut érigée en 1968.

     

     Lake Tekapo

     

    La couleur turquoise du lac est due à ce que l’on appelle la Rock Flour (la farine de roche). Ces fines particules de roche en suspension dans l’eau proviennent de l’action des glaciers.

    Nat, m’a laissée au centre du village. Le point de chute ici est les toilettes publiques. Charmants !!! Pas question de me déposer. Pas cool du tout ! C’est vrai que le BBH que j’avais choisi « Tailor-made Tekapo backpackers » n'était pas très loin, à 300m environ. Seulement la route montait et j’avoue que cela n’a pas été facile de transporter toutes mes affaires. Bref, Le BBH s'appelait Tailor -Made Tekapo Backpackers et était mignon tout plein.


     Lake Tekapo


    j’intégrais un dortoir à 4 féminin, pour les 2 premières nuits en tout cas. La chambre était belle, très claire et propre.

     

     Lake Tekapo

     

    Il n’y avait qu’un lit d’occupé pour le moment et par une allemande en Working Holiday Visa. Plus tard dans la soirée sont arrivées 2 chinoises, encore !!! Après 5 jours passés à Mount Cook me revoilà de nouveau en Chine !

     

    L’après-midi, je suis allée me promener sur les bords du lac Tekapo.

     

     Lake Tekapo

     Lake Tekapo





     Lake Tekapo

     Lake Tekapo





     Lake Tekapo

     Lake Tekapo





     Lake Tekapo

     Lake Tekapo





     Lake Tekapo





     

    Le lendemain matin, l’alarme de l’une de chinoises a sonné à 7h30, mais elles ne se sont pas levées avant 8h. Et puis elles ont remué leurs affaires et puis tranquillement elles ont commencé à tailler une bavette. Non mais d’un sans gêne, j’te jure !!!

    J’ai donc dû me lever. L’allemande est partie ce matin. Elle descend du côté de Dunedin pour faire les vendanges.

     

    L’après-midi, je suis montée au Mont John. 1h pour arriver au bas de la colline et 45mn pour atteindre le sommet…


     Lake Tekapo

    … Et en arrivant en haut, ça valait vraiment tous ces efforts.

     

     Lake Tekapo

     Lake Tekapo





     Lake Tekapo

     Lake Tekapo



     

     



    Magnifique n’est-ce-pas ? On n’a pas besoin de commentaires !

    Et puis je suis redescendue car il commençait à faire plutôt frais. J’étais à 1 043m d’altitude quand même.


     Lake Tekapo

     Lake Tekapo





     Lake Tekapo

     Lake Tekapo





     Lake Tekapo

     Lake Tekapo






    J'ai quitté le Tailor-Made-Tekapo backpackers le 21 avril par le Stray Bus. Direction Rangitata pour une nuit.


    Trajet 22 : Lake Tekapo - Rangitata

    A suivre...

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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