•  Du 12 au 14 janvier 2011

     

    Aujourd’hui (le 13) nous avons fait le tour d’Efate. Efate est l’île principale du Vanuatu et est connue pour son environnement marin, sa forêt tropicale luxuriante et encore inexplorée, ses sources d’eau chaude, ses lagons aux eaux turquoises, ses cascades et ses plages… Nous avons quitté Port Vila vers les 9h avec un groupe composé d’Australiens et de Néo-Zélandais. Notre guide s’appelait Justin et était originaire de l’île de Malékula, de la tribu de Grands Nambas. Il devait avoir une 20aine d’années. Il parlait très bien le français et l’anglais car sa mère était prof de français et son père, prof d’anglais. Il parlait également la langue officielle du Vanuatu : le Bishlama. Il se destinait à être instituteur en primaire.  Il reprenait les cours à la fin du mois. Ce travail de guide était un job d’été pour lui. Nous avons fait une première halte au village de Iarofa, un village coutumier. L’accès au village se fait par la forêt et puis soudain tu as un guerrier, puis 2, 3 qui surgissent des buissons l’air menaçant en criant. On peut aisément imaginer ce qu’ont vécu les premiers explorateurs en entrant sur le territoire des indigènes, il a plusieurs siècles. On a de la chance de ne pas avoir été mangés ! Et puis on nous a laissé entrer.


    Efate


    C’est le grand chef en personne qui nous a servi de guide dans le village car il parlait le français… et très bien d’ailleurs !

     

    Efate

     

    Avec lui nous avons découvert ses pratiques et savoirs traditionnels. Par exemple il nous a expliqué comment il fabriquait des filets de pêche avec des arbres, comment il trouvait de l’eau, comment il survivait après un cyclone.


    Efate

     Efate

     

     

     

     

     

    Et puis nous avons assisté à des danses rituelles ancestrales et le clou du spectacle si je puis dire, c’est le jeune homme qui marche sur des braises pour prouver qu’il est un guerrier prêt à se battre.

    C’est du folklore car il y a bien 2 siècles qu’ils ne vivent plus comme ça mais certaines danses sont encore  utilisées.


     Efate

    Efate


     

     aïe !!!

     


     Puis nous sommes allés au Blue Lagoon (le lagon bleu) et comme son nom l’indique ce lagon a une eau bleue mais à la différence du trou bleu vu à Santo au Vanuatu, l’eau est saumâtre. Nous nous sommes baignés.


    Efate


    Mais à peine arrivés, on a été vite envahis par d’autres touristes… Et puis on nous a proposé un lunch «soi-disant» mélanésien. Je dis soi-disant parce que ce repas m’a rappelé étrangement les pique-niques que j’ai faits quand j’étais en excursion en Australie : pain de mie, saucisses, tomates, salade verte, œufs, poulet, betterave… par contre en dessert, nous avons eu des fruits d’ici (ananas, bananes, mangues…)

     

    Efate


    Après le repas, tout s’est accéléré. On était censé s’arrêter sur une des plus jolies plages du coin : Eton Beach. Oui on s’est arrêté en fait mais on est resté dans le van. On devait visiter d’autres villages (Pang Pang) mais on ne l’a pas fait non plus.

    On s’est enfin arrêté de l’autre côté de l’île (au Nord-Ouest) au Musée de la Seconde Guerre Mondiale. Ce musée est assez insolite car il s’agit en fait de la collection privée d’Ernest, un Vanuatien qui avait 6 ans pendant la guerre du Pacifique Sud.


    Efate


    Il continue à trouver toute sorte d’objets laissés par les américains pendant cette guerre.



    Efate






    La vue depuis son musée était belle aussi. Il donnait sur une île volcanique.

     

    Efate

     

    Nous avons fait une dernière halte au Port Havannah pour une ultime baignade et un café (celui de Tanna). J’en ai profité pour faire quelques photos.


     EfateEfate

     

     

     



    Mais de nouveau la plage fut envahie de touristes. Y en a marre de ces énormes bateaux de croisière !!!

     

    Et puis on a filé vers Port-Vila. On nous déposa à 16h. C’était quand même tôt pour une journée d’excursion !!! Même si c’était sympa, même si les guides étaient gentils et que l’on a vu et appris beaucoup de choses, on n’a pas fait la moitié de ce qui était prévu. C’est quand même dommage !!!

    Demain (le 14), nous quittons le Vanuatu pour les îles Fidji.

     

     

     

     

     

     


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  • Du 10 au 12 janvier 2011

     

    Ce matin nous avons quitté l'hôtel Oyster Island à 10h. De l'autre côté nous attendait Daniel, notre guide d'hier. Il nous conduisit à l'aéroport de Santo. Nous avons voulu nous enregistrer mais il était trop tôt apparemment, c'est du moins ce que nous avons cru au début et puis on nous a dit que l'enregistrement serait à 12h30 alors que l'avion était censé partir à 12h30, on a trouvé ça bizarre. On a pensé encore une fois que l'avion allait partir en retard. C'était pire que ça... Quand on s'est enregistré on s'est aperçu que le vol avait été décalé d'une heure et personne ne nous l'avait dit !!! Donc nous avons dû attendre jusqu'à 13h30, nouvelle heure de départ de l'avion. Nous avions prévu un pique-nique, heureusement !

    L'avion était nettement plus petit qu'à Port Vila. Il ne contenait qu'une 10aine de personnes.


     Malékula

     

    Et le poids des bagages ainsi que celui des passagers ont été contrôlés. Figurez-vous qu'après avoir pesé la valise, on nous a demandé de nous peser sur la balance à bagage. Bonne nouvelle, depuis qu’on voyage on n'a pas grossi !

    L'intérieur de l'avion était plutôt étroit. Seulement 3 places par rangée. Il n'y avait pas de personnel de bord hormis les 2 pilotes. Même pas de porte pour séparer la cabine de pilotage des passagers. Incroyable !

     

    Malékula


     

     

    Pas d'air conditionné. Il te faisait une chaleur dans cet avion ! Aucune consigne de sécurité. Les 2 pilotes sont montés dans leur cabine et ne se sont pas présentés. Ils ne se sont même pas retournés pour nous regarder. On aurait été des poulets que cela n'aurait rien changé !


     MalékulaMalékula

     

     

     


    Le vol se passa bien et fut très rapide... une 20aine de minutes depuis Santo. J'ai pu prendre quelques photos depuis Santo jusqu'à Malékula, mais le ciel était voilé.


    Malékula

     

    Malékula

     

     

     

     

     

    Nous avons atterri sur un aéroport mais on n'était pas sûr d'être au bon endroit car  certains passagers restaient dans l'avion et aucune annonce n'avait été faite par les pilotes. Heureusement un français qui voyageait avec nous, nous demanda si on descendait à Ambrym. Nous lui avons répondu qu'on devait descendre à Norsup- Malékula. Un peu plus et nous repartions pour Port Vila car cet avion était en fait un aérobus dont la destination finale était Port Vila. Vraiment le service laisse à désirer ! Et dire qu’on va repartir pour Port Vila avec le même avion. Mais là il y en a pour plus d’une heure de vol ! ça promet d’être long ! Il ne faudra pas être malade car il n’y a même pas de toilettes.

    La descente de l'avion fut un choc pour nous car l'aéroport avait brûlé… et pas reconstruit (et depuis 3 ans) !


    Malékula


    Nous avons cru qu’il y avait eu une guerre ici. L'intérieur était vide et la bâtisse n'avait plus de toit. Il restait seulement un petit local avec un toit en tôle, pour l’enregistrement. Nous avons appris plus tard qu'effectivement il y a une guerre des terres ici ! Nous avons récupéré notre valise presque sur le tarmac. Et là, personne ne nous attendait. Et comme nous n'avions pas de téléphone portable, je me suis adressée à un agent de la sécurité pour savoir comment contacter notre hôte. Il me répondit d'attendre dans un coin. On s'est retrouvé entre un mur et les chariots des bagages pour le prochain avion. Il faisait très chaud et on n’avait plus d’eau en plus. Sur les chariots à bagages, il y avait des bêtes vivantes, des poules et des coqs qui voyageaient dans des sacs. Et parfois plusieurs par sacs ! Pauvres bêtes, elles tiraient la langue tellement elles avaient soif ! Et ça sentait mauvais en plus ! On commençait franchement à s’inquiéter quand une dame qui parlait le français nous a aidés. Elle s'est renseignée pour nous. En fait, quelqu’un avait appelé notre hôte mais il ne nous l'avait pas dit. Notre hôte prénommé Etienne était en chemin.

    Il arriva avec un pickup avec aucune place assise à l’arrière. Mon père et moi avons dû monter dans la remorque avec la valise. Etienne nous expliqua qu’on allait en fait dormir chez sa cousine Aurélie parce que chez lui il n’y avait plus d’eau dans ses bungalows. Le gîte de sa cousine, «Nabelchel Bungalows» était à 5mn en voiture de l’aéroport tandis que son gîte était à 45mn sur une route plus ou moins carrossables.


    Malékula


    Finalement on était plus près de l’aéroport et ça nous arrangeait.  On nous a installés dans une chambre avec un lit double et un lit simple avec des moustiquaires. A part une table en bois il n’y avait aucun mobilier. Les sanitaires étaient plus que rustiques !


     

     Malékula

     Malékula

     

     

     

     

     

     

     

    Malékula

     

     Malékula




    Attention aux moustiques !



    Mais ça avait l’air d’être propre ! En tout cas Aurélie se pliait en 4 pour nous satisfaire et en cela, il n’y avait rien à dire. Aurélie a 43 ans et a 6 enfants dont l’ainée a 27 ans et est déjà mariée avec des enfants. Elle vient de la tribu des Small Nambas que nous allons visiter demain. Elle parle très bien le français qu’elle a appris au collège et au lycée de Port Vila.

     

    Malékula

     

    Le lendemain (le 11), nous sommes allés rendre visite aux Small Nambas qui sont connus pour leurs danses traditionnelles… en tenue d’Adam et Eve quasiment. Lorsque nous sommes arrivés, Etienne nous a présenté Véronique, notre guide qui était également la fille du chef et une nièce à Aurélie. A l’entrée du village des femmes vêtues simplement d’un pagne et de colliers de perles sont venues nous accueillir avec des colliers de plantes.


    Malékula


    Puis nous avons assisté à la première danse qui était exécutée par les hommes encore moins vêtus que les femmes.

     

     

     Malékula

     

     

     

     

     

    Puis la danse des femmes (danse des fleurs).

     

    Malékula


    Après Véronique nous a emmenés à un cours de cuisine en quelque sorte. 3 femmes étaient assises sur des nattes tressées. Il s’agissait de la mère et des tantes de Véronique. Sa mère râpait l’igname avec une râpe naturelle venant d’une écorce de palmier.


    Malékula

     

    Puis elle a placé la pâte obtenue dans des feuilles de palmier qu’elle a placée dans un morceau de bambou.


    Malékula

    Pendant ce temps-là, 2 hommes ont fait du feu en frottant 2 bouts de bois.


    Malékula


    Et puis ils ont donné le bout de bois aux femmes pour faire cuire l’igname.


    Malékula






    Pendant que le repas cuisait, Véronique nous a emmenés voir d’autres femmes qui tressaient un toit, des nattes...

    Malékula


    Elle nous a expliqué qu’ils se servaient d’un palmier particulier pour faire le toit des maisons et qu’un toit durait 30 ans. Mais pour faire des nattes, il s’agissait de Pandanus ou d’un autre palmier. Elles étaient capables de fabriquer des objets comme des ballons… carrés ! Des écrevisses… des éventails… des paniers… C’était fascinant de les voir faire. Elles travaillaient vite.

     

    Malékula 

     

    Ensuite, le frère de Véronique nous a montré des dessins sur le sable. D’un seul coup de crayon il dessinait un signe et ce dessin avait une signification particulière. Ces dessins étaient des messages laissés par les villageois… l’ancêtre du Post-it en quelque sorte !

     

    Malékula

     

    Puis nous sommes retournés à la cuisine. L’igname était cuite. La tante de Véronique a démoulé l’igname des feuilles de bambou et les a coupés en plusieurs morceaux. On aurait dit des churros.


    Malékula

    Elle les a ensuite arrosés lait de noix de coco frais. Nous nous sommes assis sur une natte tressée et avons goûté cette igname au lait de coco. C’était bon. En dessert on nous a proposé des tranches de pamplemousse qui étaient délicieuses aussi.


    Malékula

     

    Véronique nous a ramené à la place du village pour assister à d’autres danses.

    Et la toute dernière danse était celle du partage car on nous a invités à y participer.

    Cette rencontre s’est terminée par un discours. Les Nambas nous ont remerciés d’être venus et nous les avons remerciés à notre tour de nous avoir reçus. La rencontre a été très enrichissante et sympathique. C’était intéressant de voir comment ils vivaient avant l’arrivée des missionnaires il y a plusieurs siècles maintenant.

    Etienne nous a ensuite conduit chez lui où nous aurions dû être finalement s’il n’avait pas eu de problème d’eau. C’est vrai que la vue était magnifique. Elle donnait sur les îlots Wala et Rano.

     

    Wala

     Malékula


     

     

     

     

    Et puis nous avons attendu 1h quasiment tout seul. On ne savait pas trop ce qu’on attendait au début. Un lunch était prévu mais comme on avait mangé avec les Small Nambas, on avait annulé ce repas. Finalement on nous a dit qu’on attendait le bateau pour aller sur Wala.

    Vers les 13h30 nous avons embarqué sur un bateau à moteur alors qu’on aurait dû prendre une pirogue. La traversée était rapide (10mn).

    Sur l’îlot Wala dont Etienne est originaire, vivent environ 250 personnes. Comme nous avions pris du retard la plupart des habitants faisaient la sieste. Etienne nous a emmenés voir d’anciens lieux utilisés par les tribus  pour des cérémonies.

    Malékula

     

    Puis nous sommes revenus au point de départ. Nous avons encore attendu sur la plage bien 30mn le bateau. Nous devions nous rendre sur l’île de Rano, juste à côté, pour visiter un site cannibale, mais notre guide en a décidé autrement.


    Malékula

    En quittant Wala

     

    Il nous a ramené à notre gîte, il était à peine 16h. Pas cool ! Et puis il nous a plantés là en nous disant "à demain" pour nous emmener à l’aéroport. Pas cool du tout !

    Nous quittions le lendemain Malékula pour Port Vila. Etienne devait aussi vérifier l’horaire de notre vol car les vols inter îles ne sont jamais à l’heure. Et comme il n’y avait plus d’aéroport on ne voulait pas attendre toute la journée là-bas. 

    Le lendemain (le 12), le mari d’Aurélie, Hosea, est allé à l‘aéroport pour se renseigner sur notre horaire de vol. Les vols inter îles ne sont jamais à l’heure. Et comme l’aéroport est détruit, nous ne voulions pas attendre là-bas toute la journée. C’est Etienne qui devait le faire, mais depuis la veille nous n’avions plus de nouvelles de lui. Il devait se pointer 30mn avant le départ de l’avion, voilà ! Notre avion devait partir à 13h20, mais Hosea nous a dit qu’il fallait être à l’aéroport à 13h30 pour l’enregistrement pour un départ «éventuel» à 15h30. Comme nous n’avions rien à manger d’ici notre départ nous avons décidé d’aller au marché local pour quelques coursettes. Nous avons pris un taxi. Le marché était minuscule. Nous y avons acheté des petites bananes. Nous avons marché 15mn sous un soleil de plomb pour nous rendre au supermarché du coin.


     MalékulaMalékula

     

    Transport en commun

     

     

    Nous avons attendu un petit moment que le transport public revienne mais ne le voyant pas venir,  nous avons décidé de demander à quelqu’un qui passait de nous ramener à notre gîte. C’est comme ça que ça marche ici, n’importe qui peut t’emmener. Il suffit de faire un signe et tu donnes le prix de la course entre 100/150 Vatus. Comme le pickup n’avait de siège passager arrière, mon père et moi sommes montés derrière dans la remorque. C’est tape-cul et on bouffe de la poussière !

     

    Malékula

     

    Nous étions à l’aéroport à 13h30. Ce n’est même pas Etienne qui nous a emmenés, c’est une amie à lui. Vraiment pas cool ! A l’aéroport, nous sommes tombés sur le même gars de la sécurité qu’à notre arrivée. Toujours aussi agréable ! C’est toi qui pèse ta valise et mets l’étiquette dessus ! Il n’a pas l’impression qu’on lui fait son boulot à celui-là !

    A partir de là l’attente a commencé. Heureusement qu’il y avait un arbre pour s’abriter.

     

    Malékula

    Salle d'attente

     

    Nous sommes retombés sur la dame qui nous avait aidés le tout premier jour de notre arrivée. Un avion est effectivement arrivé aux alentours de 15h30 mais ce n’était pas le nôtre. Il allait à Santo. On n’arrivait pas à le croire ! Notre avion a finalement atterri  à 16h30. Mais il n’était pas direct, nous avons fait une halte à Lamap, une autre île sur la route de Port Vila.


    Malékula

    Malékula






    L’aéroport était minuscule et l’avion s’est posé sur l’herbe.


    Malékula

    Piste d'atterrissage


    Et là ça a été assez folklorique. Il y avait beaucoup de monde qui attendait cet avion mais il n’y avait que 12 places vacantes. Tout le monde n’a pas pu monter dans l’avion.


    Malékula


    On apprit plus tard que le bateau desservant Port Vila était en panne depuis un mois. Bref avec toutes ces histoires, on prenait encore du retard. En fin de compte, on arriva vers les 18h à Port Vila, crevés. Pour 1h20 de vol on a attendu tout l’après-midi, incroyable !!! Quel temps perdu !!!


    Malékula

    Malékula





    Le lendemain (le 13), nous sommes partis en excursion sur l’île d’Efate.

     


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  • Du 07 au 10 janvier 2011

     

    Nous avons quitté les «Friendly Bungalows» vers les 6h. La route nous a paru moins longue qu'à l'aller mais elle était tout autant défoncée. Nous avons dit «Alé Tata» (au revoir) à nos hôtes et nous sommes entrés dans l'aéroport de Whitegrass. Le check in fut rapide mais l'attente pour l'embarquement nous parut une éternité. L'avion arriva 10mn en retard. Le temps de décharger et de recharger les bagages et d'embarquer les passagers, nous avions bien pris une bonne demi-heure de retard. On était censés avoir une correspondance pour Santo une fois à Port Vila et on pensait rater la correspondance. Mais lorsque j'ai interrogé  une hôtesse à ce sujet elle nous rassura en nous disant que ce serait le même avion qui allait desservir Santo. Y avait pas de quoi s'inquiéter effectivement ! C'est difficile de trouver un avion qui part à l'heure ici !


     Santo

     Santo






     


    Bref, nous sommes arrivés à Santo vers les midis. Une fois nos valises récupérées, on nous a conduits à notre logement à l’ «Oyster Island Resort». On nous a débarqué sur une plage et avons pris un petit bateau qui nous a emmené vers notre hôtel sur une autre petite île « Oyster Island ».


    Santo


    L’hôtel est surnommé la Perle de Santo et effectivement l’endroit avait l’air paradisiaque depuis notre bungalow pied dans l’eau.


     Santo

     

    Le soir venu nous avons assisté à un joli coucher de soleil. Jugez par vous-même !

     

    Santo


    Quelques mots sur Santo :


     Santo

     

    Santo est l’île la plus étendue du Vanuatu (3677km), avec le long de sa côte, une multitude d’îlots aux plages somptueuses et pour la plupart inhabitées.  L’intérieur de l’île, comprend une jungle encore inexplorée, des exploitations de copra, des villages coutumiers aux traditions ancestrales et d’anciennes plantations, dont un grand nombre est toujours en exploitation. Ses élevages de bovins ont la réputation de produire la meilleure viande de tout le Pacifique.

    Santo


    Luganville sa capitale, a été une base militaire américaine importante pendant le Seconde Guerre Mondiale. Les troupes américaines ont laissé, pistes d’atterrissage et carcasses de bombardiers, et ont notamment coulé des tonnes d’équipements militaires qui en font aujourd’hui le célèbre site de plongée, qui vaut « un million de dollars ».

     

     

    Le dimanche 9 janvier, nous sommes partis en excursion toute la journée. Nous avons pris le bac vers les 9h. De l’autre côté nous attendait Daniel, 56 ans originaire de Malékula. Il parlait très bien le français, il l’a d’abord appris à Port-Vila puis il a fait son service militaire à Nouméa quand le Vanuatu était encore les Nouvelles-Hébrides. Il regrettait le départ des français lors de l’indépendance du Vanuatu.

    Nous sommes partis en direction d’une merveille naturelle : les Blue Holes (des trous d’eau bleus). Ce sont des bassins d’eau douce alimentés par des sources souterraines et sont d’un bleu incroyable !

     

    SantoSanto

     

     

     

     

     

    Puis nous sommes allés à Champagne Beach, l’une des plus belles plages du Pacifique sud.


     Santo

     

     Vue de la route...

     


    ... et sur l’îlot éléphant...


    Santo

     Santo

     

     


     

     

    Malheureusement pour nous, un bateau de croisière venait débarquer son flot de touristes australiens pour la plupart et avaient envahi la plage et le marché.


     Santo


     C’est un endroit très touristique  et tout est fait pour attirer le touriste, jusqu’à se faire photographier avec des tortues, des perroquets et des lézards.

     

     

     

     

    Daniel a préféré nous emmener à Lonnoc Beach où il y avait nettement moins de monde.


    Santo

     

    Nous nous sommes baignés dans une eau cristalline.


    Santo

     


     


     

     

    Puis nous avons déjeuné. Encore des plats « typiques » : Steak et poulets frites oui mais des frites de Kumala (patates douces) !

     

    Santo

    Vue du restaurant

     

    Ensuite nous sommes allés au marché de Luganville, la capitale de Santo. Le marché est situé dans la rue principale et propose des fruits et légumes des jardins. Daniel nous a conseillé pour acheter un bon ananas. Il nous a donné le nom et l’utilisation de certains légumes qui étaient pour nous totalement inconnus : le «choco» par exemple qui ressemble à une longue courgette et qui se mange râpé en salade ou en accompagnement d’un poisson ou d’une viande. Il nous a montré plusieurs sortes de patates douces, la fameuse racine de Kava. Il y avait aussi des feuilles de tabac tressées. Bref, un marché tout en couleur où les aliments sont soient posés sur des étales ou à même le sol.


    Santo

    Le marché de Luganville


    Vers les 17h, Daniel nous a reconduits à notre bac. Nous avons passé une très bonne journée avec lui. On voyait que lui aussi était content d’être avec nous !

     

    Demain (le 10) nous quittons Espiritu Santo pour Malékula, une autre île au sud de Santo. 

     


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  • Du 05 au 07 janvier 2011

     

    Ce matin (le 05) nous nous sommes levés aux aurores. En effet, nous nous sommes trompés d'heure. Il y a une heure de moins qu'en Nouvelle-Calédonie et non pas une heure de plus. Nous nous en sommes aperçus seulement au petit déjeuner. Il n'y avait rien de prêt à 8h alors qu'en fait il n'était que 7h. Bien joué ! En attendant, j'ai pris quelques photos du Fatumaru lodge...

     

     

     

     

     

     

     




    … et de notre logement, qui donnait sur la mer...

     

     

     





     

    Hier au soir nous avons assisté à un très joli coucher de soleil.

     


     

     



     

    On ne l'aurait pas cru quelques heures plus tôt car alors que nous étions en route pour la ville de Port Vila située à 20mn de marche de l'hôtel un violent orage éclata.  Il nous est tombé sur la tête des trombes d'eau. On était trempés en quelques minutes. L'horreur ! Ah, on s'en rappellera de notre toute première visite à Port Vila.

    Je reparlerai de cette ville à notre retour des îles car nous ne l'avons pas encore visitée.

     

    Nous avons quitté Port Vila en retard. Figurez-vous que nous étions sur le point de décoller quand le pilote nous a annoncé qu'il ne pouvait pas décoller car les pompiers de Tanna n'étaient pas à leur poste. Au début, on croyait que c'était une blague. Quand il nous a ramené à l'aéroport et nous a fait descendre de l'avion, nous avons compris que ce n'était pas une blague !

     

     Première île visitée: Tanna

     Du 05 au 07 janvier 2011


     

    Quelques infos sur Tanna :

    Le capitaine Cook découvrit cette île en 1774, attiré par la lumière rougeoyante du volcan dans le ciel nocturne. Le Mt Yasur est l’un des volcans les plus sûrs et accessibles au monde offrant à la tombée de la nuit un spectacle naturel, exceptionnel et impressionnant de feux d’artifices debombes volcaniques.

    Terre de nature encore vierge et de coutumes tribales ancestrales, Tanna vous plonge dans un passé resté intact au cœur du Pacifique Sud. Au centre, cette  terre riche et fertile est l’endroit idéal où pousse le très réputé café de Tanna.

     

     Nous avons donc débarqué sur l'île de Tanna vers les midis avec du retard. Il faisait une de ces chaleurs au moins 30°. Nous nous étions aspergés de produits anti moustiques car on nous avait dit qu’il y avait un risque de paludisme au Vanuatu. Mais en interrogeant les gens sur place, ils nous avaient rassurés. Deux personnes sont venues nous chercher pour nous emmener à notre logement, au Friendly Bungalows au sud-est de l’île, Jessy le chauffeur et Michel le guide. Nous sommes montés à l’intérieur du 4x4 et Michel est monté à l’arrière avec les bagages. On a attaché nos ceintures et nous sommes partis en expédition… Et ce n’est rien de le dire ! Seulement 37km nous séparaient de notre hébergement… mais 1h30 de routes défoncées, quand je dis routes, mieux vaut dire «pistes ». Il avait plu auparavant, ce qui avait aggravé l’état de la piste par endroit.

    A un moment nous nous sommes arrêtés au sommet d’une montagne et la vue était magnifique.

     

     

     

     

     

     

    Le long du chemin, nous avons pu voir énormément de villages et les gens vivent dans des cabanes en bois et bambous. Les volets sont tressés avec des feuilles de palmiers.

    Les gens sont souriants et disent bonjour. Nous avons assisté à quelque chose d’étonnant. C’est le premier endroit où lorsque le chauffeur klaxonnait le buisson te répondait. Par moment les gens sortaient de la forêt comme ça. Ils apparaissaient et disparaissaient.

    Nous sommes arrivés au Friendly Bungalows vers les 14h. Une jeune femme nous a accueillis avec une citronnade et nous a montré notre bungalow, le «Crusoé». Le mobilier était très rudimentaire, un lit 2 places et un lit simple dans une autre pièce, une armoire. La salle de bain était au fond de bungalow et était très aérée.


     

     

     

     

     

     

     

    Le sol était composé de coraux. Aucun branchement électrique, pas de lumière dans la journée. Mais, c’était joliment décoré avec des fleurs d’ibiscus rouges posées un peu partout. L’océan était à 10m du bungalow.

     

     

    Malgré notre retard, on nous servit à déjeuner, un plat «typique» : salade vietnamienne avec du bœuf !!! Et en dessert de l’ananas. Il était délicieux !

    A 16h, nous sommes partis en excursion au Mont Yasur, volcan culminant à 360m, et qui est l’attraction de l’île, il faut bien le dire ! Nous étions avec une famille originaire de Tahiti et accompagnés de Michel et d’un autre chauffeur Ness. Ce fut de nouveau l’expédition car la piste n’était pas en meilleure état jusqu’au volcan mais il était plus près (17km) donc la route était moins longue. Nous avons fait une première halte à une plaine de sables, un paysage lunaire composé de cendres et de sable.


     

     

     



     

    Puis nous avons traversé une rivière. 


     

    Il n’y a pas si longtemps, il y avait encore un lac à la place de cette plaine. Les cendres du volcan ont tout recouvert laissant une place à cette rivière qui se jette dans l’océan. Par endroit la rivière forme des canyons de sable noir.

     

     

     

     

     


     

    Nous sommes ensuite passés derrière le volcan pour pouvoir y monter. La piste est redevenue quasiment impraticable !

     


    L’ascension du volcan se fait en 15mn et sur un sentier balisé… mais on te prévient tout de même que si tu vas voir le volcan, c’est à tes risques et périls. Ceci étant dit on est tout de même montés et effectivement c’est pas sans risques.




    Michel et moi




    Déjà en bas tu respires un peu de soufre qui te fait tousser et puis là-haut le volcan gronde constamment et par moment il explose et projette en l’air des roches volcaniques en fusion. Quand il est aux niveaux 1 et 2, les projections sont verticales et retombes  dans le cratère. Mais lorsqu’il est aux niveaux 3 et 4, les projections partent dans tous les sens. Et là c’est vraiment dangereux ! Heureusement pour nous, il était aux premiers niveaux. Mais c’est impressionnant tout de même !


     

     

     

     

     


     Vers les 18h nous sommes redescendus et le soleil commençait à se coucher.


     

     

     



     

    Demain (le 06), journée farniente. C'est trop dur les vacances !

     

     

    Départ de Tanna le 07 au petit matin, direction l’île d’Espiritu Santo.

     

     

     

     

     


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  • Le Vanuatu : Halo !

    Du 04 au 14 Janvier 2011

     

    Quelques infos sur le Vanuatu :

    Le Vanuatu est un archipel en forme de Y, composé de 83 îles dont les principales sont Efate, Espiritu Santo, Malakula et Tanna.

     

    Un peu d’histoire…

     

    On pense que le tout premier peuple à atteindre le Vanuatu était les Lapita de Papouasie Nouvelle-Guinée 2000 ans avant JC. Les premiers explorateurs européensarrivèrent en mai 1606 et faisaient partie de l’expédition espagnole dirigée par Pedro Fernandez de Quiros. L’explorateur Britannique James Cook qui dessina les premières cartes de la région, arriva sur les îles en 1774, les baptisant les Nouvelles Hébrides. En 1848, le Révérend John Geddie établit une mission Presbytérienne à Aneityum. Les peuples furent décimés par les maladies européennes, ce qui conduisit à une importante baisse de la population. Bien que les missionnaires protestants mirent un terme à des pratiques traditionnelles telles que le cannibalisme, la consommation de Kava (boisson faite à base de racines Kava et qui est une drogue légale ici !) en revanche persista et fait plus que jamais partie de la vie culturelle traditionnelle du Vanuatu. En 1844, la première poste commerciale du pays fut établie sur Aneityum. En 1906, le Condominium Franco-Britannique des Nouvelles Hébrides  est créé, donnant à la France et à la Grande-Bretagne des pouvoirs administratifs communs. En 1942, des troupes américaines débarquent pour contrer l’avancée rapide de l’armée japonaise dans le Pacifique. Des bases sont construites aux ports d’Havannah et de Port Vila sur Efate et sur Espiritu Santo. 500 000 soldats ont stationné sur Espiritu Santo pendant la guerre. Le Vanuatu acheva son indépendance sous son nom actuel en Juillet 1980 et est une démocratie. 

     

    La population et la coutume

     Les Ni-Vanuatu ou les «habitants de la terre» sont des Mélanésiens qui parlent le Bislama – une langue unique en son genre – un mélange de 110 dialectes, d’anglais et de français. La population qui est majoritairement composée de Ni-Vanuatu, s’est enrichie de diverses ethnies venues des autres îles du Pacifique, de France, de Grande Bretagne, d ‘Australie, de Nouvelle-Zélande, de Vietnam et est donc reconnu comme l’un des pays les plus divers culturellement du monde. Les danses, les cérémonies, le style artistique, les statuts et systèmes d’autorité, l’élevage et l’agriculture varient d’une île à l’autre et souvent de district en district.


    La vie au village:

    80% de la population vit en zone rurale, la plupart dans de petits clans de moins de 50 personnes et dirigés par un chef. Le chef parle au nom de son village et ses mots font loi. La majorité des villages ont une cabane traditionnelle appelée «Nakamal» où les hommes se rencontrent pour discuter, gérer les affaires du village et boire le Kava.

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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