Le 03/02/20 Rando sur les hauteurs de Saint-Paul

Comme la météo avait annoncé du beau temps le matin, Ludo et moi sommes allés randonner sur les hauts de Saint-Paul. 

La rando commence depuis la route qui est assez dangereuse car il n'y a pas de trottoir ni de bas côté suffisant pour y marcher en toute sécurité. On ne s'y est pas trop attardé.

La montée est immédiate sur une petite piste pavée dans les herbes plus ou moins haute.

 

 

 

 

 

Ce chemin pavé ressemble étrangement à celui de Crémont. Finalement il n'y a rien d'étonnant car tous ces chemins pavés ont été construits à la même époque (début XVIIIe Siècle).

Donc, il est tout à fait normal de retrouver la même architecture.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

On profite depuis le départ de superbes panoramas sur Saint-Paul et sa région qui rapetissent au fur et à mesure de la montée.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La pente est assez forte en début de boucle. Et parfois il n'y a pas de pavés mais de gros rochers ce qui ne facilite pas la marche.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sur le chemin nous avons croisé des bergers gardant des vaches et des biquettes.

 

 

 

 

 

 

Puis nous nous sommes dirigés vers le Bassin Sandrine dans la Ravine Bernica. Le chemin était très difficile à trouver car de hautes herbes en avaient recouvert l'accès. Mais nous avons pu compter sur l'aide d'une chienne appelée Jesse qui sortie de nulle part nous a conduit au bassin. 

 

 

 

 

 

La Ravine Bernica sèche

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Bassin Sandrine presque à sec.

 

 

 

 

La hauteur de la falaise donne une idée de la cascade durant les crues. Puis nous sommes remontés, toujours guidés par Jesse.

Et nous avons repris notre boucle...

 

 

 

 

 

 

 

... en descendant le Chemin Charrette qui se caractérise par un sentier en lacets pour faciliter le passage des charrettes à bœufs autrefois.

 

 

 

 

 

La chienne nous a accompagné jusqu'à quasiment notre voiture. Elle nous a laissé à Bois-Rouge où elle vivait à en croire les infos indiquées sur sa médaille. Une sympathique rencontre !!!

Une fleur de mimosa

C'était une rando fort sympathique avec de jolies vues sur Saint-Paul.  Nous avons marché pendant 2h45 et fait 9km. Sur le chemin du retour nous avons pris la pluie. Merci MétéoFrance !!!

 

 

 

 

31/01/2020. 

Ce matin Ludo et moi sommes retournés randonner sur le Chemin des Anglais mais au départ de la Possession cette fois-ci. On pensait marcher 3h mais au final on a marché 4h !!!

 

 

 

 

 

 

Dès le départ ça monte sec sur un chemin pavé...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

... ça redescend un peu.

 

 

 

 

 

 

Nous avons traversé la ravine à Malheur... plutôt sèche.

 

 

 

 

 

 

 

 

Et puis ça remonte à nouveau.

 

 

 

 

 

Le panorama commence à devenir intéressant avec vue sur l'océan.

 

 

 

 

 

 

 

Ensuite le chemin redescend un peu...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Puis nous sommes arrivés à la ravine de la Petite Chaloupe complètement sèche.

 

 

 

 

Le Chemin remonte assez sec pour atteindre le point de vue sur  ravine de la Grande Chaloupe, point final de notre randonnée de ce matin.

De là on voit la route du littoral actuelle et le chantier de la nouvelle.

 

 

 

 

 

 La richesse historique de la Grande Chaloupe se révèle encore dans le paysage. Situé entre les deux villes de Saint-Denis et de La Possession, ce lieu est devenu au fil du temps, un point de passage stratégique, accessible par la mer et la côte pour franchir le massif de La Montagne et un lieu de passage des ancêtres de nombreux Réunionnais.

Depuis les tous premiers temps d'occupation de l'île, le massif de La Montagne était un obstacle pour effectuer le tour de l'île. Après plusieurs projets infructueux, deux entrepreneurs ouvrent, en 1730, une voie entre Saint-Denis et La Possession pour que les hommes, chevaux et bêtes de somme puissent passer. Quarante ans plus tard le chemin est pavé par l'Ordonnateur de Crémont. La création de cette chaussée transforme à jamais la physionomie de la ravine. Emprunté par les Anglais lors de leur débarquement à La Réunion en 1810 et ainsi rebaptisé chemin des Anglais, il entre dans l'histoire réunionnaise. Entre 1878 et 1882, le chemin de fer de La Réunion est mis en service et une gare est construite à La Grande Chaloupe.

De nombreux "Engagés" (les 160 000 travailleurs indiens, africains, ou rodriguais arrivés sur l'île après l'abolition de l'esclavage) y arrivent en train depuis Le Port. La Grande Chaloupe est aussi le seul endroit où les trains venant du nord et du sud peuvent se croiser.

Nous avons randonné pendant 4h. Il nous a fallu 2h15 pour monter jusqu’au point de vue de la Grande Chaloupe et 1h45 pour redescendre. C'est une marche difficile car on monte quasiment tout le temps et sur des pavés ou roches pas toujours plats. Les chevilles et genoux sont mis à rude épreuve surtout en descente. Il faut aussi regarder où l'on marche car une chute est vite arrivée quand on regarde les beaux paysages qui nous entourent. 

 

 

 

 

28/01/20 

Ce matin Ludo et moi sommes partis randonner du côté de Saint-Bernard, un quartier périphérique de Saint-Denis. Une rando, qui d'après l'un des guides de randonnées à notre disposition dans le logement où nous séjournons actuellement, allait durer 2h30. Et comme c'est arrivé plusieurs fois, ce ne fut pas le cas !!!

Nous avons eu du mal à trouver le début de la rando. Il a fallu chercher un peu. La rando commence en sous bois près d'une ravine sèche.

 

 

 

 

 

 

Puis très rapidement on a retrouvé la lumière.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après environ une heure de marche à travers la forêt, nous sommes arrivés au premier point d’intérêt de la balade, une première zone aride.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sur un sol rouge, des roches basaltiques sont posées plus ou moins en équilibre. Mieux vaut ne pas monter dessus ! Après ce petit détour, nous avons poursuivi notre randonnée à travers les chocas, les fougères et les orchidées sauvages (je crois !).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous sommes arrivés à une deuxième zone aride.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La ravine Jacques

 

 

Ensuite nous avons continué à descendre et avons bifurqué sur le Chemin des Anglais. Nous avons décidé de ne faire qu'une petite partie car il va jusqu’à la Possession. 

Quelques infos sur le Chemin des Anglais :

Le chemin Crémont, ou chemin des Anglais, est un sentier très connu des adeptes de la randonnée pédestre à La Réunion.  Il doit son nom à Honoré de Crémont, ordonnateur de La Réunion dans la seconde moitié du XVIIIè siècle, qui en ordonna la réfection (1767-1775) et demanda que le chemin soit pavé en pierres de basalte et par endroits bordé de murets de pierres sèches.

C'est la première voie construite à l’île de la Réunion. Elle fut baptisée Chemin Crémont.

Tout d'abord, il fut tracé en 1730 par deux entrepreneurs Boisson et Muron afin de faciliter le passage des charrettes à bœufs entre La Possession et Saint-Denis. Il n'était pas encore pavé à cette époque. 

Il relie donc le centre-ville de la commune de La Possession à Saint-Bernard, un lieu-dit du quartier de La Montagne, à Saint-Denis. Il longe le bord de la falaise formant la côte nord-ouest de l'île, et au pied de laquelle a été construite la route du Littoral.

Il traverse plusieurs ravines, notamment celle de la grande Chaloupe au niveau de l'îlet de La Grande Chaloupe, qui en constitue une étape intermédiaire.

Pendant la guerre qui les opposa à la France dans l'Océan Indien, les Anglais menèrent deux premières batailles en 1809, l'un à Sainte-Rose en août et l'autre à Saint-Paul en septembre. Mais c'est en 1810 qu'ils gagnent définitivement cette guerre lors de la bataille du plateau de la Redoute : le 8 juillet 1810, où le plus gros des troupes anglaises débarque à La Grande Chaloupe. Plus de 3000 soldats emprunteront le chemin pavé entre La Grande Chaloupe et le plateau de la Redoute pour rejoindre la capitale, Saint Denis.

Le chemin a été inscrit monument historique par arrêté le 14 mars 2014.  Depuis cet événement, le nom de Chemin des Anglais désigne la totalité du chemin, qui en 1948 devient la propriété du département de la Réunion.

Nous sommes allés jusqu'au point de vue qui n'était pas exceptionnel au final car il donnait sur la route du littoral actuelle et la nouvelle toujours en construction.

 

 

 

 

 

 

Puis nous avons dû remonter cette partie du chemin car nous n'avions pas prévu d'aller jusqu'à la Possession aujourd'hui. On s'est fait 450m de dénivelé positif (et sous un soleil de plomb !) pour rejoindre le sentier de notre rando du départ, qui aurait dû être une boucle... Mais comme on était fatigués, on est remonté par le même chemin.

On n'a pas cessé de monter jusqu'à rejoindre la voiture. L'horreur ! En tout on a marché 4h au lieu de 2h30 !!!

La balade reste toutefois intéressante et variée étant donné les différents paysages croisés.

Le 26/01/20 : Le tour de la Savane du Cap La Houssaye

Ce matin Ludo et moi sommes partis découvrir un paysage de savane du côté de Saint-Paul. Pour nous rendre au point de départ de la rando au Cap La Houssaye, nous avons dû emprunter la route du littoral, route tout aussi impressionnante de par sa construction dans la falaise-même qu'insécure de par ses armatures de protection "censées" arrêter les chutes de rochers. Quoiqu'il en soit, on ne s'est pas trop attardés sur cette voie !

 

Puis nous sommes arrivés au Cap La Houssaye. Ici, on vient y admirer la dextérité des pêcheurs, la beauté d’un coucher de soleil, ou le ballet des baleines à bosse de passage pendant l’hiver austral. C’est aussi un spot réputé pour la plongée sous-marine.

Quelques infos sur le Cap La Houssaye :

Un face à face avec l’océan indien

Le Cap La Houssaye est situé sur le territoire communal de Saint-Paul, le long de la côte ouest et il marque la limite sud de la baie de Saint-Paul, au-delà du cap la Marianne.

Son nom lui a été donné en hommage au capitaine breton, Guillaume La Houssaye qui effectua entre 1689 et 1712 six navigations dans l’océan indien dont 5 avec escale à La Réunion. Sa capacité de médiation pour résoudre les difficultés entre colons ou avec la Compagnie des Indes en fit un personnage très apprécié de la fin du XVIIème siècle. Un gouverneur de l’île baptisa le cap de son nom  quelques décennies plus tard afin de  rendre hommage à son action.

En 2010, le conservatoire du littoral a annoncé vouloir l'acheter  afin de protéger cet espace. Au total 400 hectares sont visés pour cet achat.

Puis depuis le parking, nous avons commencé notre randonnée à travers la Savane. Comme il y avait un grand nombre de sentiers, on a bien pu se balader.

 

 

 

 

Fruit d’un climat chaud et sec, ce paysage aux allures de savane africaine s’étend en pente douce au dessus du littoral. Sur ces reliefs doux, l’œil glisse à perte de vue et les herbes dorées ondulent au gré du vent.

 

 

 

 

 

 

 

Puis nous avons traversé une ravine sèche, où l'on pouvait encore voir des roches basaltiques.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ensuite nous avons rejoint le sentier principal où nous avons croisé pas mal de personnes faisant leur sport du dimanche.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Des personnes avaient dessiné des symboles sur la montagne : une sorte d'étoile, le Yin et le Yang et un cœur transpercé.

 

 

 

 

 

 

Des chocas

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La route des Tamarins.

 

 

 

Puis nous sommes montés sur la colline où les symboles étaient dessinés. Et ça montait sec !!!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mais en haut ça valait le coup d’œil. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Ensuite nous sommes redescendus pour joindre le parking.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous avons mis 3h pour faire ce petit tour à travers la savane.

 

C'était une rando sympa car le paysage est très différent de ce qu'on a vu jusqu'à présent. Toutefois, cela reste une rando pas facile par moment car ça peut grimper et descendre sec. Il y a peu d'ombre dans cette savane et donc il y fait très chaud. Aussi mieux vaut partir tôt.

 

Le 19/01/20. Lever du soleil au Maïdo.

Ce matin Ludo et moi nous sommes levés très tôt (3h20) pour aller voir le lever du soleil au Belvédère du Maïdo. En effet, d'après la météo il y allait faire beau là-haut. Donc nous voilà parti à 4h du mat pour le Maïdo... La route est longue et sinueuse avec 230 virages dont bien une centaine en épingle à cheveux pour parvenir au Belvédère. Nous étions au parking vers les 5h10. Il n'y avait pas trop de monde quand on arriva au belvédère.

On trouva un emplacement, mais très vite on vit que les nuages s'installaient sur les sommets et on comprit qu'on ne verrait pas le soleil se lever aujourd’hui. C'est bien dommage !!

Le Maïdo est situé sur les hauteurs de Saint-Paul, accessible depuis le quartier du Guillaume et le village de Petite France. Perché à 2205m d'altitude, cet impressionnant balcon en bordure de falaise offre non seulement un panorama exceptionnel sur le fameux cirque naturel de Mafate avec ses îlets habités, ses remparts vertigineux...

 

Ilets La Nouvelle (en haut) et Roche Plate (en bas)

 

 

 

 

Ilet Aurère en contrebas

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

... mais aussi une vue magnifique  (quand il fait beau !!!) sur la côte ouest de l'île : Saint Paul, Le Port, La Possession.

 

 

 

 

 

 

Vidéo sur Mafate.

 

Quelques infos sur Mafate :

Mafate est à rapprocher de l'adjectif malgache mahafaty qui signifie « mortel, mortifère, qui tue » et qui pourrait s'appliquer directement à la dangerosité des lieux. Mais ce sont les récits rapportés de la tradition orale, romancés et publiés par le poète Eugène Dayot à partir de 1848, qui ont popularisé le nom de Mafate, chef marron et vieux sorcier des eaux puantes, épris de liberté et de pacifisme. Celui-ci aurait tenu son camp dans le fond de la rivière des Galets près d'une source thermale qui fut identifiée par l'expression Ran mafac pour signifier «eau puante». Le chasseur d'esclaves François Mussard rapporte en effet qu'il a tué un certain Maffack au pied du Bronchard en septembre 1751. Sur un plan de 1834, parmi les affluents de la rivière des Galets, figure bien un « bras de Mafaque ». Quant au site de la source, on y a implanté à partir de 1853 sous l'impulsion du gouverneur Hubert Delisle une station thermale autour de laquelle s'est développé l'îlet de Mafate qui donnera ensuite son nom à l'ensemble du cirque. Celui-ci, auparavant appelé cirque de la Rivière des Galets, voire cirque d'Aurère, n'acquiert ainsi qu'à la fin du XIX^e siècle le nom actuel de cirque de Mafate qui apparait pour la première fois sur une carte des Eaux et forêts en 1878.

Mafate est l'un des trois grands cirques naturels du massif du Piton des Neiges, sur l'île de La Réunion. Le cirque de Mafate est à cheval sur les territoires des communes de Saint-Paul et de La Possession. Quelques centaines d'habitants, les Mafatais, occupent et cultivent divers replats, appelés « îlets ». Mafate est situé dans la zone centrale du parc national de La Réunion, créé en 2007, les îlets faisant partie du « Cœur habité » de ce même parc. Il est également inclus dans le bien classé depuis 2010 au patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO des pitons, cirques et remparts de l'île de La Réunion.

Ce cirque a été formé par la combinaison d'effondrements tectoniques et d'une forte érosion torrentielle, créant un relief particulièrement escarpé et chaotique et constituant le bassin versant de la rivière des Galets.

La formation du cirque de Mafate, comme celle des deux autres cirques actuels du piton des Neiges, Cilaos et Salazie, est attribuable à des phénomènes gravitaires. Les avalanches de débris, ces déstabilisations subites et massives des flancs d'un volcan, ont notamment joué un rôle important dans le creusement du cirque. Elles ont été complétées par d'autres types plus classiques d'érosion, celle-ci étant particulièrement active à La Réunion en raison du régime de pluies cycloniques et du manque de cohésion des dépôts d'avalanches. Les géologues ont longtemps pensé que des caldeiras avaient été à l'origine des cirques : les analyses stratigraphiques démontrent que ce n'est pas le cas.

Le cirque de Mafate a grossièrement la forme d'un ovale qui s'étire sur 14 km selon l'axe nord-sud pour une largeur est-ouest d'environ 7 km. La rivière des Galets en sort au nord-ouest par un défilé de plus de 7 km.

Il est cloisonné en trois compartiments principaux séparés par deux crêtes infranchissables. La crête de la Marianne isole au nord-est la vallée inhabitée et longiligne du bras de Sainte-Suzanne. Celle des Calumets, qui court du Morne de Fourche au piton des Calumets, sépare la partie basse du cirque (côté Aurère), très entaillée, de la partie haute (côté la Nouvelle), aux plus larges replats.

Aucune route ne dessert l'intérieur du cirque : l'accès n'est donc possible que par les sentiers, à pied, ou par les airs, en hélicoptère. (Source Wikipédia)