• Lorsque je suis venue sur l'île de La Réunion, je savais que je partais pour 6 mois / un an et que par conséquent, je ne serais pas parmi les miens pour fêter Noël. Je ne pensais pas alors que ce serait si difficile pour moi. En effet, dans ma famille, c'est une tradition de célébrer ce jour-là "en famille" justement. Et je dois dire que je peux compter sur les doigts d'une seule main les années où je n'ai pas fêté Noël avec ma famille !!! On a tout de même skypé pour l'ouverture des cadeaux. ça me faisait trop bizarre de les voir s'affairer devant le sapin et d'être seulement spectatrice. 

    Le réveillon du 24 décembre 2019

    Cette année, j'ai passé mon premier réveillon de Noël seule (de mémoire). Claire était allée expérimenter un repas de réveillon "végan" chez des amis. Mais je ne me suis laissée abattre et me suis fait mon petit repas de réveillon.

    Au menu de ce soir :

    - saumon fumé,

    - merguez de poulet,

    - pommes de terre sautées, 

    - salade verte parsemée de saumon fumé,

    fromage

    - dessert glacé aux trois chocolats. 

     

    Mon premier Noël à La RéunionHummmm !!!

    Mon premier Noël à La Réunion

     

     

     

     

    Hummmm !!!

     

     

     

    C'était bien bon !!!

    Comme c'était la veille de Noël, j'ai voulu veiller un peu car d'habitude ici je me couche entre 21h30 et 22h et me lève donc bien plus tôt que lorsque je vivais à Romans soit entre 6h et 7h30 au plus tard. Donc j'ai veillé jusqu'à 23h mais c'est que les voisins étaient tellement bruyants que ce n'était pas possible de dormir. 

    Oui je ne vous ai pas dit mais ici à la Réunion les gens font la grosse fête avec musique à tue-tête une bonne partie de la nuit et font péter pétards et des feux d'artifice... La totale quoi !!!

    Même avec des boules en mousse dans les oreilles j'entendais une méga cacophonie car chaque voisin écoutait sa musique. Mouais c'était pas top !!!

    Vers 4h du mat, j'ai plus rien entendu. Enfin un peu de repos !

    Le 25 décembre 2019

    La nuit fut courte, j'ai émergé après 7h30. Aujourd'hui j'allais passer Noël avec Claire et Angélique (déjà rencontrée à la Fête du Choca à Entre-Deux, vous vous souvenez ?). Angélique garde une maison à Etang-Salé Les Hauts avec 4 chiens et 3 chats. 

    Nous sommes arrivées à Etang-Salé Les Hauts vers les 11h30 et nous avons été accueillies par Angélique et toute la ménagerie.

    La maison est une case créole typique.

    Mon premier Noël à La Réunion

     

    Mon premier Noël à La Réunion

     

     

     

     

     

    Le jardin est très grand et magnifique...

    Mon premier Noël à La Réunion

     

    Mon premier Noël à La Réunion

     

     

     

     

     

    Mon premier Noël à La Réunion

    ... et la piscine sympathique !!!

    Mon premier Noël à La Réunion

     

     

     

     

     

    Mon premier Noël à La Réunion

    Angélique nous  avait préparé une très jolie table.

    Mon premier Noël à La Réunion

    Claire et Angélique

    Mon premier Noël à La Réunion

     

     

     

     

     

    Mon premier Noël à La Réunion

     

    Claire jouant la femme mystère

     

     

     

    Après un apéro au champagne et litchi, nous avons commencé notre repas de Noël composé d'une assiette gourmande (fois gras sur toasts briochés avec de la confiture de figues, du magret de canard fumé, des œufs de lymphes sur des endives accompagnés de petites tomates)...

    Mon premier Noël à La Réunion

    ... puis nous avons continué avec des cuisses de canards confites accompagnées d'un gratin dauphinois...

     

    Mon premier Noël à La Réunion

    Ensuite on a fait une petite pause car on n'en pouvait plus et il faisait très très chaud.

     

    Mon premier Noël à La Réunion

     

     Pause balançoire et...

    Mon premier Noël à La Réunion

     

     

     

    ... hamac pour Claire

     

     

     

     

    Mon premier Noël à La Réunion

     

    Pause balancelle pour moi et ...

    Mon premier Noël à La Réunion

     

     

     ... baignade pour moi et ... tout le monde

     

     

     

     

    Si c'est pas cool de se baigner un 25 décembre !!! Elle est pas belle la vie !

    Après cette grande pause baignade, nous avons poursuivi notre repas avec du fromage et de la salade, et enfin un dessert glacé.

    Mon premier Noël à La Réunion

     

    Hummm !

    Mon premier Noël à La Réunion

     

    Bûche à la  framboise et chocolat blanc

     

     

    Le repas était excellent tout comme la compagnie.

    J'ai passé une très très très bonne journée. Même si j'étais loin des miens, c'était très sympa cette journée.

     


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  • Le 20 décembre est la fête réunionnaise de la liberté qui célèbre la proclamation de l'abolition de l'esclavage par la Deuxième République française et plus précisément, sa proclamation par Joseph Napoléon Sarda Garriga, administrateur colonial sur l'île de La Réunion le 20 décembre 1848. Souvent appelée fête cafre, ou "fèt kaf" en créole réunionnais, ou encore 20 Désamb', elle a lieu tous les 20 décembre, et ce jour est férié dans le département d'outre-mer depuis 1983.

    Un peu d'histoire...

    Pour mettre en valeur l’île Bourbon, la compagnie des Indes et les colons utilisent une main-d’œuvre servile. De 1717 à 1817 près de 80 000 esclaves sont introduits dans l’île. Ils proviennent d’une traite régionale qui se fournit sur les côtes de l’Afrique orientale et à Madagascar.

    La Révolution française abolit l’esclavage en 1794 mais les colons de La Réunion refusent d’entériner cette décision qui les ruinerait et renvoient les commissaires de la République venus faire appliquer la loi.

    Le rétablissement de l’esclavage en 1802 destiné à relancer l’économie des colonies est accueilli avec soulagement.

    En 1834, l’Angleterre met fin à l’esclavage dans ses colonies. Les esclaves des îles voisines, Maurice et les Seychelles, sont libres.

    Le 20 Désamb'

    Ce n'est pas le cas des esclaves réunionnais qui doivent attendre la révolution de 1848. Le Commissaire général de la République, Sarda-Garriga, débarque le 13 octobre 1848 à l’île Bourbon, renommée île de la Réunion, et proclame l’abolition le 20 décembre 1848. Le jour même, environ 62 000 esclaves sont libérés dans le calme.

    L'année 1848 est, à la Réunion celle de grands changements dont le principal est l'abolition de l'esclavages. En février 1848 c'est la Révolution, le gouvernement de Louis-Philippe est renversé. La nouvelle arrive à la Réunion en mai, le 8 juin 1848, le Calcutta navire qui arrive de bordeaux, apporte la confirmation officielle du changement de régime. Le lendemain la République est proclamée.

    Le 10 juin 1848, les décrets du gouvernement provisoire sont enregistrés par la cour d'appel. Les propriétaires sont inquiets. Plusieurs membres de ce gouvernement sont des farouches abolitionnistes. Et puis arrive dans l'île une dépêche confirmant le crainte des colons ; l'esclavage a bel et bien été aboli.

    Le décret du 27 avril 1848 mettant fin à l'esclavage s'accompagne de treize autres décrets destinés à prévenir certaines difficultés que pourrait entraîner l'émancipation des esclaves. Or à la Réunion on estime qu'aucune mesure efficace n'a été mise en place pour préserver l'économie locale. Le 17 juillet les colons se rassemblent, le 18 juillet, un comité provisoire de quinze membres est élus, un vent d'agitation souffle parmi les colons. Le gouverneur Graeb, de son côté, se contente d'un rôle d'observateur d'autant qu'il sait que ses jours dans la colonie sont comptés. En effet il sera remplacé par un commissaire de la République.

    Le 13 octobre 1848, arrivé de Joseph Napoléon Sébastien Sarda-Garriga.

    Le navire l'Oise jette l'ancre en face de Saint-Denis, à son bord, Sarda Garriga, commissaire générale de la République, chargé de proclamer l'émancipation des esclaves de la Réunion.

    Le 19 octobre 1848, Sarda Garriga fait enregistrer la promulgation du décret d'abolition par la cour d'appel.

    Le 24 octobre 1848, nouveau décret qui organise le travail pour les nouveaux affranchis. Les personnes non libres sont obligées de contracter un engagement de travail avant le 20 décembre 1848. Les propriétaires approuvent, mais Sarda Garriga doit se défendre de vouloir, par le biais du travail obligatoire, maintenir une sorte d'esclavage.

    Le Grand Jour, le 20 décembre 1848

    Au matin du 20 décembre 1848, Sarda-Garriga affiche la proclamation. 62 000 esclaves deviennent libres. Les esclaves pour fêter leur émancipation, n'ont pris qu'un jour de liberté. Ils sont partis au marché enlever le poteau où ils étaient fouettés.

    Proclamation 20 décembre 1848

    État civil des esclaves

    Jusqu'à l'abolition de l'esclavage, les naissances, mariages et décès des esclaves furent, le cas échéant, inscrits dans des registres de catholicité, le plus souvent dans des registres spécialement ouverts à leur intention mais parfois dans les mêmes registres que la population blanche et libre : ce fut notamment le cas à l'île Bourbon (aujourd'hui la Réunion) et à l'île de France (aujourd'hui île Maurice) pendant la régie de la Compagnie des Indes, soit jusqu'en 1767. Les esclaves n'ayant pas de nom de famille, seuls leurs prénoms étaient inscrits, ceux de leurs père et mère, et mention était faite du propriétaire auquel ils appartenaient. Quant aux gens de couleur libres (nègres et mulâtres), ils furent au XVIIIe siècle, et approximativement jusqu'en 1830, inscrits sur les mêmes registres que les blancs. Mention doit être faite, dans le corps de l'acte, du fait qu'ils sont nègres ou mulâtres. L'usage d'un nom de famille (qui, légalement ne doit pas être celui d'un blanc vivant dans l'île) s'introduit lentement. Le prénom de l'intéressé, ou celui de ses parents, est généralement suivi de la mention "dit Un tel".

    Pendant une courte période, après la révolution de Juillet, des registres séparés seront tenus pour les blancs et les libres. Dans ces derniers, outre les actes de naissance, mariage et décès, seront également transcrits les arrêtés d'affranchissement, arrêtés que l'on peu également lire dans les journaux officiels locaux.

    Dans le courant du XIXe siècle, les esclaves furent également inscrits, commune par commune, dans des registres matricules. Ceux-ci furent généralement brûlés en 1848. Des registres de déclaration des nouveaux libres avaient été en effet légalement ouverts, où les anciens esclaves étaient obligés de s'inscrire avec des formules de ce type : "aujourd'hui s'est présenté devant nous, officier de l'état civil chargé de la tenue des registres servant à inscrire les nouveaux citoyens, la citoyenne Rose, âgée de 18 ans, native de cette colonie, domiciliée de cette commune, inscrite précédemment sous le numéro 95 du registre matricule, à laquelle nous avons donné le nom patronymique de Parélyse" (21 janvier 1852, Grand Bourg, Marie Galante). Cette inscription est destinée à remplacer, pour les nouveaux citoyens, l'acte de naissance qui leur fait défaut. Cette formalité accomplie, leurs actes de mariage et de décès, les actes de naissance de leurs enfants seront désormais inscrits à coté de ceux de la population blanche, dans un même registre.

    D'autre part, beaucoup de nouveaux libres régularisèrent entre 1848 et 1860 l'union qu'ils avaient contractée avant l'abolition de l'esclavage. Leurs actes de mariage, comportant souvent la légitimation de nombreux enfants, figurent dans les registres des années en cours.

    Des registres de nouveaux libres sont conservés aux Archives départementales de la Guadeloupe, de la Martinique et de la Réunion. Source mi-aime-a-ou.com

    Une histoire unique et métissée

    La population de La Réunion constitue un métissage, une identité réunionnaise unique qui s'exprime au travers d'un vivre-ensemble harmonieux, exemplaire à l'échelle internationale. Ces Européens, Français, Malgaches, Portugais, Africains, Arabes, Indiens, Chinois ont gardé de leurs origines, leurs musiques, leurs cuisines, leurs traditions, leurs religions qui restent avant tout l'héritage des ancêtres.

    Le 20 Désamb'

    Graff de Méo à Saint-Pierre

    Les festivités à cette occasion, se multiplient sur l'île. Les Réunionnais se mobilisent pour célébrer en musique la liberté et l'identité réunionnaise aux quatre coins de l'île (Saint-Pierre, Saint-Denis, Sainte-Suzanne, Saint-Paul, Saint-Leu, Saint-Joseph, Etang-Salé...)

    Une programmation, riche en événements, est organisée par les associations et réunit toutes les générations : animations de rues, défilés de chars colorés, chants et danses traditionnels, concerts/kabars, démonstrations de moring, conférences-débats, expositions, ateliers et poésies sur l'histoire de l'esclavage, l'histoire du maloya, inscrit au patrimoine culturel immatériel de l'humanité par l'Unesco depuis 2009, sont ainsi retracés et ont rythmés cette journée mémorable.

    Le programme des festivités du 20 Désamb' à Saint-Pierre.

    Le 20 dézamb'

     

    Le 20 dézamb'

     

     

     

     

     

     

     

     

    Claire et moi sommes allées faire un tour à la Ravine Blanche vers les 10h. Les stands venaient juste d'ouvrir et les animations de commencer. En arrivant, nous avons tout de suite été attirées par de la musique et des danses de style africain...

    Le 20 Dézamb'

     

     

    Le 20 Dézamb'

     

     

     

      

    Le 20 Dézamb'

     

     

     

     

     

    Vidéos danses 

     

    ... puis par une démonstration de Moringue ou Moring. Oui moringue et pas meringue !!! C'est quoi donc ?

    Le moringue (ou moring) est un sport de combat pratiqué dans l'Océan Indien, originaire de Madagascar sous le nom de moraingy. C'est une forme de combat debout à main nue, incluant les coups de pieds, de genoux et parfois les coups de tête. les techniques de corps à corps sont exclues. De nos jours, on en trouve encore une pratique authentique à Madagascar et à Mayotte (dans l'archipel des Comores).

    La version réunionnaise moderne a peu de choses en commun avec le moraingy originel. Elle fut créée en 1996 à l'île de La Réunion et utilise pour sa part :

    - la codification de la lutte africaine (très largement inspirée d'un ouvrage de Frédéric Rubio édité en 1990 par la CONFEJES, l'organisme responsable des Jeux de la Francophonie)

    - et une gamme technique analogue à la capoeira brésilienne  (avec musique et danse, mais sans frappes réelles).

    Selon certains historiens et certains politiciens (mais cela est largement contesté dans les milieux universitaires réunionnais), le moringue trouve son origine au XVIIIè siècle dans les grandes exploitations de canne à sucre. Le code noir ne permettant pas aux esclaves de se battre, ceux-ci, originaires d'Afrique et de Madagascar, mirent au point le moringue, style de combat combinant musiques, notamment les percussions, et techniques martiales, afin de ne point faire naître chez les maîtres la suspicion d'une capacité de révolte en ne donnant à voir qu'une danse tribale.

    Il est beaucoup plus probable, selon les connaissances d'aujourd'hui, que le moraingy malgache vienne du Tomoi malais. Il aurait selon toute vraisemblance, été introduit à Madagascar, tout au long du peuplement de la grande île, par les migrations austronésiennes (Malaisie, Indonésie...). Source Wikipédia

     Démo moringue à la Réunion.

    Ensuite nous sommes passées par divers stands et le tout premier visité a été celui retraçant l'histoire de l'esclavage sur l'île de la Réunion appelée alors île Bourbon depuis l'arrivée des premiers esclaves jusqu'à son abolition en 1848. 

    Sur une dizaine de panneaux toute cette histoire est racontée et expliquée avec des dessins pour illustrer. Terribles images d'une histoire pas si vieille que ça !!! A travers ces panneaux, on imagine (ou plutôt on essaie d'imaginer) ce qu'a pu être cet esclavage.

    Le 20 Désamb'

    Mais même avec beaucoup d'imagination, on est loin de la réalité ! On comprend surtout que l'homme blanc n'a pas eu de limites dans sa folie !

    Le 20 Désamb'

    Ce dessin (ci-dessous), par exemple, montre l'intérieur d'un navire "négrier"  (le Brooks) qui transportait les captifs de l’Afrique en Amérique. Les conditions de transport de ces esclaves sont pires que celles des animaux !

    Le 20 Désamb'

    Il y avait aussi un extrait du Code Noir qui fixait le cadre juridique du système esclavagiste. En résumé les esclaves n'avaient aucun droit et c'est confirmé d'ailleurs par l'article 39 qui stipule que ..."les esclaves sont réputés meubles et comme tels ils entrent dans la communauté, qu'il n'y ait point de suite par hypothèque sur eux, qu'ils se partagent également entre les cohéritiers. "

    Le 20 Désamb'

     

    Pour plus d'infos sur le Code Noir:

     https://www.portail-esclavage-reunion.fr/documentaires/l-esclavage/le-code-noir-2/le-code-noir/

    Nous avons poursuivi notre tour des stands avec les expositions de peintres locaux...

    Le 20 Désamb'

     

    Le 20 Désamb'

     

     

     

     

     

    ... et des animations avec notamment le tour en charrette...

    Le 20 Désamb'

    ... des dégustations de mets divers malgaches ou réunionnais, je ne sais plus trop. Claire et moi avons testé du manioc, du fruit de l'arbre à pain, de la confiture de songe avec du maïs. C'était bon mais dans l'ensemble farineux et pâteux comme de la pomme de terre. 

    Et pour faire glisser tout ça, on a pris un petit jus de canne fait maison ou plutôt fait à la main, devrais-je dire !!!

    Vidéo pression canne à sucre

    Nous avons visité ensuite de petites cases, reconstruites pour l'occasion, où vivaient les esclaves. Il n'y avait rien à l'intérieur. On peut aisément imaginer que c'était juste un endroit où dormir et à même le sol.   

     Le 20 Désamb'

    Le 20 Désamb'

     

     

     

     

     

    En soirée Claire et moi sommes revenues à la Ravine Blanche pour assister à un concert. Quand nous sommes arrivées se produisait sur scène un groupe malgache dont j'ai perdu le nom .

    Puis le groupe réunionnais Diatsika Maloya est monté sur scène. Il est le grand gagnant du Prix du 20 désamb' 2018.

    Le 20 Désamb'

    Diatsika c'est l'histoire d'un groupe de jeunes originaires de Saint-Benoît réunis par une passion commune : le Maloya, à travers lequel ils tentent de perpétuer la tradition des ancêtres. Composé de 6 musiciens et 3 danseuses, Diatsika Maloya a été créé en 2007. Au début de leur formation, les membres du groupe se retrouvent régulièrement à l'occasion de fêtes et kabars dans leur quartier. En 2013, ils décident de se structurer et se lancent le défi de réaliser leur propre album ! Dans le même temps, les membres du groupe assurent une mission de transmission du patrimoine musical réunionnais au sein des écoles. Diatsika Maloya a assuré quelques grandes scènes locales un peu partout sur l'île (Saint-Denis, Saint-Benoît, Saint-Pierre, Bras-Panon). Sur leur Page Facebook Diatsika Maloya Zaay, le groupe partage avec ses fans des démos de leurs enregistrements. En 2015, ils sortent leur premier album : Prièr Gayar.

    C'est dans le but de faire connaître leur musique qu'ils décident de participer au Prix du 20 désamb 2018. Ce concours artistique vise à promouvoir la musique locale et à mettre en lumière les talents encore inconnus du public, en leur offrant l'occasion de se produire sur des scènes auxquelles ils n'ont pas accès.

    Le Prix du 20 désamb 2018 était placé sous le thème " Culture la Réunion ". Cela tombait bien, car le groupe Diatsika n'a qu'une seule envie : faire résonner les racines " nout zancèt " partout dans le monde ! Pour ce concours, les membres du groupe, menés par son leader Johnny Boyer, s'entrainent plusieurs fois par semaine au Studio Henri Madoré à Saint-Benoît.

    Ce Prix qu'ils ont remporté leur a permis de faire une tournée sur toute l'île, et d'avoir quelques dates en métropole et même à l'étranger. Source ipreunion.com

     


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  • Le 25 novembre 2019 : Balades du côté d'Etang Salé

    Ce matin, nous nous sommes levées tôt car nous voulions aller voir les plages du côté d’Étang Salé et surtout éviter les embouteillages du matin !

    Quelques infos sur Étang Salé.

    "Entre mer et forêt"

    Étang Salé est une commune limitrophe des Avirons et de Saint-Louis, situés respectivement au nord et à l'est de celle-ci.

    Elle compte sur son territoire une belle forêt littorale, la forêt de l'Étang-Salé, qui s'étend sur 900 ha couvrant la superficie des dunes. 

    La ville d'Étang-Salé doit son nom à un vaste étang que la mer formait jadis sur le rivage et dont l'eau saumâtre était renouvelée par les grandes marées de la saison cyclonique. Les sables basaltiques, poussés du sud vers le nord par le vent, formaient un vaste champ de dunes. En 1874, l'étang fut presque entièrement comblé (une portion subsiste du côté de la ZAC Roche Carangue), et un million de filaos furent plantés pour fixer les dunes, à l'origine de la vaste forêt aujourd'hui gérée par l'ONF et de la magnifique plage. 

    La commune se partage donc entre trois zones : la station balnéaire, le centre-ville, et les hameaux des hauts, ainsi qu'un vaste arrière-pays montagneux. Sa belle plage de sable noir, la plus longue de l'île avec 1,5km est pour certains la plus belle. 

    Hospitalité avec un grand "H" suite et fin

    Photo internet

    Le temps était très pluvieux sur Saint-Pierre et lorsqu'on arriva à la fameuse plage d’Étang salé, il pleuvait toujours, certes nettement moins. On est quand même sorties de la voiture, histoire de voir à quoi elle ressemblait. Et effectivement, c'est une très belle plage... beaucoup plus belle par beau temps. 

    Hospitalité avec un grand "H" suite et fin

    Photo internet

    La plage de l'Etang-Salé est "divisée" en 2 parties :

    - Au sud, une petite plage est protégée près du port de pêche par une barrière de corail : le bassin pirogue est un lieu idéal pour les baignades en famille et pour s'adonner au snorkelling.

    - Du côté Nord la plage, grande, est ouverte sur l'océan et ne possède pas de barrières de corail, les amateurs de grosses vagues y trouvaient un lieu à sensation, mais courants, fortes houles et requins font que la baignade y est interdite à ce jour. Pour accéder à cette plage, on emprunte la route des plages entre l'Etang-Salé et Saint-Leu.

    C'est un endroit que je redécouvrirai bien sous le soleil !!!

    Puis nous sommes remontées en voiture et avons pris la route des plages pour faire une première halte sur une plus petite plage toute aussi belle à mon avis... (en tout cas sous le soleil !) Par contre, il n'y a pas beaucoup d'ombre !!! Aïe les coups de soleil !

    Hospitalité avec un grand "H" suite et fin

     

    Hospitalité avec un grand "H" suite et fin

     

     

     

     

    Hospitalité avec un grand "H" suite et fin

     

    Hospitalité avec un grand "H" suite et fin

     

     

     

     

    Hospitalité avec un grand "H" suite et fin

     

    Hospitalité avec un grand "H" suite et fin

     

     

     

     

    Ensuite nous sommes reparties en direction de Saint Leu et nous nous sommes arrêtées à la Pointe au Sel, où l'on trouve aussi le Musée du Sel.

    Hospitalité avec un grand "H" suite et fin 

    La Pointe au Sel se situe au sud de la ville de Saint-Leu, c'est un site sensible protégé et classé par arrêté préfectoral depuis 1978, acquis par le Conservatoire Français du Littoral.

    La pointe au Sel est très souvent ensoleillée et exposée aux embruns ; les paysages de savane laissent peu de place à l'ombre.

     Hospitalité avec un grand "H" suite et fin

    Hospitalité avec un grand "H" suite et fin

     

     

     

     

    Les lieux invitent à la détente avec une petite crique sableuse et un bassin naturel, le "bassin caverne" et ses eaux cristallines.

    Hospitalité avec un grand "H" suite et fin

    Le bassin caverne

    Le musée du sel, bâtiment servant autrefois au stockage du sel, a été réhabilité en 2002 par le Conservatoire du littoral afin de faire connaître au public l'histoire du sel sur ce site. Ouvert en janvier 2007, il propose une exposition permanente autour de la découverte du sel depuis sa production à sa consommation. Il accueille également des expositions temporaires autour de la thématique du sel. L'entrée est gratuite mais le musée est fermé le lundi matin. Donc on n'a pas pu y aller.

    Hospitalité avec un grand "H" suite et fin

     

    Le musée du Sel

     

     

     

    On peut d'ailleurs y voir les bassins de salines.

     

    Hospitalité avec un grand "H" suite et fin

     

     Les salines

     

     

    En se promenant un peu plus loin, on accède par un petit sentier à une autre petite plage.

     

    Hospitalité avec un grand "H" suite et fin

     

     

     

     

    Hospitalité avec un grand "H" suite et fin

    Hospitalité avec un grand "H" suite et fin

     

     

     

     

     

    Et en revenant vers Étang Salé nous nous sommes arrêtées sur la route pour voir le souffleur,

    Hospitalité avec un grand "H" suite et fin

    Le souffleur

    Pour terminer la visite du coin, nous avons fait une dernière halte au Gouffre. Le Gouffre est un long couloir naturel formé par des roches volcaniques dans lequel viennent se fracasser les vagues de l'océan Indien. A mon avis c'est très sympa à voir quand l'océan est déchaîné, et dans tous les cas, le site est très agréable.

    Hospitalité avec un grand "H" suite et fin

     

    Hospitalité avec un grand "H" suite et fin

     

     

     

     

    Hospitalité avec un grand "H" suite et fin

     

     Hospitalité avec un grand "H" suite et fin

     

     

     

     

    Il est notamment possible de se promener au départ du gouffre aussi bien en direction du sud jusqu'à l'Etang du Gol que du nord au Bassin Sardine qui est à quelques centaines de mètres.

    Hospitalité avec un grand "H" suite et fin


    Toutefois, il ne faut pas s'aventurer sur les rochers basaltiques ni d'ailleurs au Bassin Sardine quand l'océan est agité. Il y a régulièrement des accidents mortels. Il y a malheureusement des personnes qui se suicident aussi au gouffre. Certaines de ces croix en témoignent !!!

    Hospitalité avec un grand "H" suite et fin

     

    Vers les 10h nous sommes rentrées au Tampon. Et oui mon week-end chez mon hôte Servas touchait à sa fin. J'ai rangé mes affaires et la chambre aussi. Puis Anne-Françoise et moi avons déjeuné ensemble. Ensuite elle m'a ramenée à Saint-Pierre chez Claire. 

    C'était très sympa ce week-end avec Anne-Françoise. Cela m'a changé de Saint-Pierre où il commence à faire chaud désormais. Au Tampon, il y fait plus frais, mais il y a aussi plus de moustiques, il me semble !

    J'ai apprécié passer du temps avec mon hôte et ses animaux de compagnie. Cela m'a permis de mieux les connaître, mais aussi de faire le tour de la maison et des alentours, une visite à mon avis indispensable pour venir garder la maison d'Anne-Françoise avec sérénité.

    Hospitalité avec un grand "H" suite et fin

     Des fuchsias

     


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  • Le 24 novembre : Petite marche sur le sentier botanique de Notre Dame de la Paix 

    Ce matin Anne-Françoise, Sam, Smartie et moi avons décollé à 8h30. Direction Notre Dame de la Paix, située sur les hauteurs à plus de 1 700m d'altitude au nord-est du Tampon. Pour nous y rendre, nous avons remonté une route plutôt pittoresque qui traverse des cultures d'ananas, des pâturages et successivement divers types de végétations, vieux tamarins, forêt primitive avec des ajoncs, fougères arborescentes et arums.

    Les champs d'ananas Victoria

    Hospitalité avec un grand "H" (suite)

     

     

    Hospitalité avec un grand "H" (suite)

     

     

     

     

     

     

     Les différents stades de la croissance de l'ananas. 

     

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    Puis nous sommes arrivées à l'aire de pique-nique de Notre Dame de la Paix où se trouve le départ du sentier botanique.

    Hospitalité avec un grand "H" (suite)

    Des explications sur la forêt et la flore nous ont guidé pendant cette promenade très enrichissante. Ce sentier est classé par l'ONF sentier marmaille, donc facile.

    Hospitalité avec un grand "H" (suite)

    Le sentier décrit une boucle et nous a ramenées à notre point de départ.

    Quelques infos sur la forêt de Notre Dame de La Paix.

    La forêt de Notre Dame de La Paix d'une surface de 199,26 ha est située entre 1 450 et 1 730 mètres d'altitude sur le flanc ouest du Piton de La Fournaise en bordure de la vallée de la Rivière des Remparts. Elle constitue un témoin de la formation végétale originelle typique des moyennes altitudes humides de l'île de La Réunion communément appelée " Bois de couleur des hauts ".

    Fréquemment noyée dans le brouillard, elle est associée à un climat frais 11° à  13° degrés de température moyenne annuelle et humide 2 à 3 mètres d'eau par an. Elle représente une grande richesse floristique et renferme de nombreuses espèces endémiques ( inconnues hors de l'île ).

    Son aspect est marqué par ses arbres de faible taille souvent tortueux, ramifiés, voire couchés et couverts d'une abondante flore d'épiphytes* : fougères, orchidées... 

     *éphyphite : se dit d'un organisme, généralement végétal, vivant sur des plantes ou arbres qui ne sont pour lui qu'un support.

    Hospitalité avec un grand "H" (suite)

     

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    Hospitalité avec un grand "H" (suite)

     

    Le sous bois y est peu dense et le sol couvert d'une importante végétation herbacées  (fougères terrestres,...).

     

    Avant de commencer la boucle nous avons fait une halte au Belvédère. Depuis cet endroit, on peut voir (quand le ciel est dégagé) la rivière des remparts, Roche plate, le Bras Caron, le Bras de Mahavel, la vallée de Langevin, Le Morne Langevin, le Piton Nez de Bœuf... Sauf qu’aujourd’hui, nous n'avons quasiment rien vu. J'ai juste eu le temps de prendre cette photo et puis ce fut la purée de pois.

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    Hospitalité avec un grand "H" (suite)

     

    On distingue "normalement" aussi parfaitement la tâche grise de l'éboulement de Mahavel (mais pas aujourd'hui !).

    Hospitalité avec un grand "H" (suite)

    Image internet

    En effet le 6 mai 1965 vers 4h du matin, un pan de la falaise du Bras de Mahavel s'est effondré obstruant son embouchure dans la Rivière des Remparts 2km plus bas et formant un barrage naturel. L'éboulis n'a pas fait de victimes bien que les déblais de 30 millions de m3 se soient accumulés sur plusieurs mètres de haut jusqu'au pied des maisons de village de Roche Plate. Le bruit fut entendu de la Plaine des Cafres jusqu'à Saint-Joseph. Les habitants ont d'abord pensé à une éruption volcanique. Le lac de boue qui s’est formé a été source d’inquiétude pour les habitants de Saint-Joseph situé en aval. Pendant un temps l’évacuation a été envisagée. Le creusement d’un chenal pour vider le barrage a été entrepris. En fin de compte, il s’est érodé naturellement, et le lac s’est vidé au fil des mois. (Source Wikipédia)

     

    Hospitalité avec un grand "H" (suite)

    Hospitalité avec un grand "H" (suite)

     

     

     

     

    Passiflora tarminiana

    Hospitalité avec un grand "H" (suite)

    Et puis nous sommes entrées sur le sentier...

    Hospitalité avec un grand "H" (suite)

     

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    Hospitalité avec un grand "H" (suite)

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    Fougères arborescentes

     

     

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    Des arums

     

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    Des lianes

     

     

     

    Hospitalité avec un grand "H" (suite)Une digitale

    Hospitalité avec un grand "H" (suite)

     

     

    Un arbre "change écorce"

     

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    Anne-Françoise et Smartie

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    Fougères "langue de bœuf"

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    Hospitalité avec un grand "H" (suite)

     

    Lianes entrelacées

     

     

    C'était une balade très sympa car à l'ombre la plupart du temps et très instructive aussi.

    Nous sommes rentrées pour déjeuner.

    En fin d'apm nous sommes allées faire un tour à la Pointe du Diable, située à proximité immédiate de la ville de Saint-Pierre côté Nord. Elle est caractérisée par une grande avancée de roche volcanique noire, née il y a presque 200 000 ans suite à une éruption du Piton des Neiges. Le site est fréquenté par de nombreux marcheurs, coureurs et pêcheurs.

    Le lieu invite à la promenade entre falaises et plages de sable noir. La Pointe du Diable est un spot réputé pour la pratique du surf à la Réunion. Elle est néanmoins considérée comme particulièrement dangereuse du fait de la grosseur des vagues et la présence de requins aux alentours.

     

    Hospitalité avec un grand "H" (suite)La Pointe du Diable...

    Hospitalité avec un grand "H" (suite)

     


    ... et sa plage

     

    La Pointe du Diable est une coulée de basalte. Mais comment expliquer sa forme de digue naturelle ?

    Voici quelques explications.

    Hospitalité avec un grand "H" (suite)

     

    Hospitalité avec un grand "H" (suite)

     Coucher de soleil du jour

    Hospitalité avec un grand "H" (suite)

     

     

     

     

     

    Un endroit magnifique surtout quand il fait beau temps, ce qui n'était pas vraiment le cas. Mais la balade était agréable.

    Pour le dîner, Anne-Françoise nous a préparé des côtelettes d'agneau avec des brèdes de chouchou boucané (viande fumée).

     

    Hospitalité avec un grand "H" (suite)

    Hummm !!!

    C'était très bon. Un recette à conserver...

    Le 25 novembre : Balades du côté d’Étang Salé.

     


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  • Du 23 au 25 novembre 2019 / Tampon

    Le 23 novembre à 12h30, Anne-Françoise, hôte Servas au Tampon est venue me chercher chez Claire à Terre Sainte à l'occasion d'un week-end prolongé. Le but de cet accueil est un peu particulier même si l'objectif principal reste de faire connaissance  d'échanger et de partager... En effet, Ludo et moi allons garder sa maison et ses animaux de compagnie pendant les vacances de Noël. Aussi après nous avoir rencontré tous les 2 début novembre, Anne-Françoise m'a proposé de venir quelques jours chez elle afin de faire plus ample connaissance avec elle et ses compagnons de vie : Sam et Smartie, ses 2 chiens, Kawèt, son chat et Gertrude dite "Gégé", sa tortue radiata, mais aussi de faire le grand tour de la maison et de voir en détail son fonctionnement pour s'en occuper au mieux.

    Hospitalité avec un grand "H"

    Sam

    Hospitalité avec un grand "H"

     

    Gégé

     

     

     

    Hospitalité avec un grand "H"Hospitalité avec un grand "H"            Smartie ->

    Kawèt triant des brèdes

     

    La maison

    Hospitalité avec un grand "H"

     

    Hospitalité avec un grand "H"

     

     

     

     

    Hospitalité avec un grand "H"

     

     La varangue

     

     

     

     Hospitalité avec un grand "H"La chambre d'amis... 

    Hospitalité avec un grand "H"

     

     

     

     

    Hospitalité avec un grand "H"

     

    ... et ma chambre pour l'occasion.

     

     

    Les extérieurs

    Le jardin d’Anne-Françoise est extraordinaire car très riche en variétés de plantes, d’arbres et de fleurs...

    Hospitalité avec un grand "H"

     

    Hospitalité avec un grand "H"

     

     1er datura

     

     

    Hospitalité avec un grand "H"

    2ème datura

    Hospitalité avec un grand "H"

     

     

     

     

     

    Hospitalité avec un grand "H"

     <-Les orchidées

     

    Hospitalité avec un grand "H"

     

     

     

     

     

    Hospitalité avec un grand "H"

    <- Un régime et une énorme fleur de banane / babafigue

     

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    Hospitalité avec un grand "H"

     Héliconia rostrata / pince de homard

     

    Hospitalité avec un grand "H"

     

     

     

     

     

    Hospitalité avec un grand "H"

    <- Héliconia caribaea / fleur de balisier

    Hospitalité avec un grand "H"

     

    Pachystachys Lutea / Chandelle

     

     

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    Roses de porcelaine

    Hospitalité avec un grand "H"

     

     

     

    Hospitalité avec un grand "H"

     

     

     

     

     

    Après le déjeuner, Anne-Françoise m'a montré l'ensemble de la maison et nous avons passé en revue ce qu'il y avait à faire. Heureusement que tout est noté dans un cahier car il y a beaucoup d'infos.

    Le soir nous sommes allées dîner chez d'autres hôtes Servas du Tampon, Marc et Marie-France. Ils recevaient eux aussi des voyageurs Servas, un couple franco-britannique, Therence, et  Jacqueline en visite à la Réunion et originaire de Mulhouse. La soirée fut des plus intéressantes d'autant plus que les échanges  ont souvent été en anglais. Ah oui je ne vous ai pas dit mais Anne-Françoise est aussi professeure d'anglais. 

    Hospitalité avec un grand "H"

     Therence et Anne-Françoise

    Hospitalité avec un grand "H"

     

    Anne-Françoise, Jacqueline et Marc

     

    Hospitalité avec un grand "H"

     

     

    Marie-France, Therence et Anne-Françoise

     

     

    Au menu ce soir, des bouchons qui sont des bouchées composées de viande (de porc) enrobées de pâte fondante, le tout cuit à la vapeur, des achards de légumes faits à base de légumes coupés en lanières et revenus à la poêle (carottes, chou blanc, haricots verts, poivrons, assaisonnés de curcuma et de gingembre) et le fameux guacamole d’Anne-Françoise (fait avec ses propres avocats) et salade verte pour ceux qui avaient encore faim !

    Hospitalité avec un grand "H"

     

    Hospitalité avec un grand "H"

     

     

     Hummm !

     

     

    ... suivis de feuilletés au fromage. Puis vinrent les desserts, yaourts ou fromage blanc avec coulis de framboise et un gâteau au chocolat.

    Hospitalité avec un grand "H" 

    Encore hummm !!!

    C'était très bon mais j'étais repue. Il faut dire que je m'étais gavée d'amuse-gueules à l'apéro, alors je me sentais un peu lourde en sortant de table. J'aurais bien fait une petite promenade digestive mais il faisait nuit noire et il pleuviotait lorsque nous prirent congé de nos hôtes. Ce sera pour le lendemain matin l'élimination de toutes ces calories wink2 avec une petite marche dans la forêt de Notre Dame de la Paix.

    A suivre. Le 24 novembre : Petite rando sur le sentier botanique de Notre Dame de la Paix 

     

     

     

     


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