• Le 08/10/2019 - La Boucle des Anciens Thermes de Cilaos au Bassin Fouquet.

    Quelques infos sur la Cirque de Cilaos et le village de Cilaos

    A 30km de l'océan à vol d'oiseau et à 1h de route de Saint-Louis, Cilaos est le cirque le plus encaissé. Dominée par les 3 plus hauts sommets de l'île, le piton des Neiges (3070m), le Gros-Morne (3019m) et le Grand-Bénare 2896m), la ville de Cilaos, la plus grande des cirques, est lovée dans un décor grandiose. Cilaos est encerclé par le rempart du Matarum, le coteau Kerveguen, le sommet de l'entre-Deux et le Dimitile. 4 ravines le parcourent et se rejoignent pour former les bras de Cilaos : il s'agit du bras de Saint-Paul, du Bras de Benjoi, du Petit-Bras et du Bras-Rouge. Canyons et encaissements séparent les îlets (villages) du cirque, comme l'Ilet-à-Cordes et l'Ilet-du-Bras-Sec, l'Ilet-du-Palmiste-Rouge et l'Ilet-du-Plateau-des-Mares. 

    Malgré son nom malgache "tsilaosa" qui signifie "que l'on ne quitte pas", le cirque a perdu 10% de sa population ces 15 dernières années et compte aujourd'hui environ 5 148 habitants, dont un peu plus de la moitié dans la ville de Cilaos. La faute, peut-être, à la route, impressionnante, avec ses 400 virages surplombant des à-pics profonds, qui est régulièrement coupée à la suite d'éboulis en saison cyclonique. 

    La rando Bras Rouge à Cilaos.

    Le plus peuplé, le plus encaissé, Cilaos est également le cirque le plus sec de l'île. Il est protégé des pluies par des remparts immenses : les nuages ne font ici que passer furtivement, et cela s'en ressent bien sûr dans la végétation et les cultures. Les plantations de lentilles, utilisées comme grains pour le rougail, sont vieilles de plus d'un siècle. 

    Les broderies sont aussi réputées notamment la technique des "jours de Cilaos", qui se perpétue de génération en génération depuis 1900.

    Cilaos est le point de départ des excursions les plus intéressantes de l'île, comme le piton des Neiges et Mafate. C'est la plaque tournante des randonneurs. 

    Depuis le cirque, on peut rejoindre Mafate par le col de Taïbit, et Salazie par Mafate ou par le coteau Kerveguen, une rando longue et difficile (que je ne suis pas encore prête à faire). Par contre, il n'y a aucune issue vers la côte. 

    Une nouvelle sortie avec les Ovésiens a été organisée par une certaine Catherine. Le point de RV de la sortie était à 7h20 à la gare de Saint-Louis (15mn en voiture de Saint-Pierre) où nous avons pris le bus pour Cilaos. J'ai co-voituré avec Catherine (au volant) et Laurent depuis Saint-Pierre. Lever tôt même très tôt car je devais retrouver en ville Catherine après 30mn de marche depuis la maison de Claire. Cela m'a chauffé les jambes me direz-vous !!!

    A la gare de Saint-Louis, nous avons retrouvé Nicole, Philippe, Richard, et Jean-Alain. Le bus était prévu pour 7h30, on est parti avec bien 15 mn de retard. Nous sommes montés dans le bus rose 60 qui nous a monté à Cilaos en 1h30.

    Le trajet de Saint-Louis à Cilaos en bus est une vraie expédition avec ces 400 virages. Oui vous avez bien lu 400 !!! 

    La rando Bras Rouge à Cilaos.

     

    La rando Bras Rouge à Cilaos.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Par contre la vue est spectaculaire. Il faut absolument prendre le bus car en voiture on ne voit pas grand chose beaucoup trop concentré à conduire sur cette route sinueuse où très souvent l'on ne passe pas à deux. Et si vous avez le mal des transportsbeurk, oubliez le bus !!! On ne peut pas dire que les chauffeurs roulent doucement sauf quand ils passent les étroits tunnels.

    La rando Bras Rouge à Cilaos.

     Un tunnel

    Ils vont plutôt vite, je dirais surtout s'ils ont pris du retard et c'était notre cas !!!

    Détails de la randonnée

    La randonnée prévue par Catherine était la boucle et la cascade du Bras rouge, 14,5km et 5h30 de marche dans le Cirque de Cilaos. Mais vu le niveau du groupe, j'ai vite compris que je ne la ferais pas entièrement. Et après le repas pris à la cascade Fouquet, Laurent, Philippe et moi avons décidé qu'on ferait une autre boucle, plus petite de 4,5  km en moins.

    Nous avons commencé la randonnée en prenant le Sentier des Porteurs par la rue des Thermes sur le flanc de la Ravine des Etangs, pas très loin de l'Eglise Notre-Dame-des-Neiges, construite vers 1932.

    La rando Bras Rouge à Cilaos.

    Notre-Dame-des-Neiges

    Elle est inscrite à l'inventaire des Monuments historiques en totalité, terrain, assiette compris depuis le 14 août 2000. 

    La rando Bras Rouge à Cilaos.

     

    La rando Bras Rouge à Cilaos.

     

     

     

     

     

     

     

    La rando Bras Rouge à Cilaos.

     

    La rando Bras Rouge à Cilaos.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Puis nous avons suivi un moment la D242. J'étais déjà à la traîne...

    La rando Bras Rouge à Cilaos.

    ...et nous avons descendu le Sentier Source Piment.

    La rando Bras Rouge à Cilaos.

     

     

    La rando Bras Rouge à Cilaos.

     

     

     

     

     

     

     

     

    La rando Bras Rouge à Cilaos.

     

    La rando Bras Rouge à Cilaos.

     

     

     

    Une arche

     

     

     

     

    La rando Bras Rouge à Cilaos.

     

    La rando Bras Rouge à Cilaos.

     

     

     

     

     

     

     

     

    La rando Bras Rouge à Cilaos.

     

    La rando Bras Rouge à Cilaos.

     

     

     

     

     

    Puis après environ 2 km, nous sommes arrivés aux petites chutes de la Ravine Ferrière.

    La rando Bras Rouge à Cilaos.

    La rando Bras Rouge à Cilaos.

     

    La rando Bras Rouge à Cilaos.

     

     

    Le pain de sucre

     

     

     

     

    Nous avons rejoint la cascade de Bras rouge qui présentait la particularité de se jeter dans le vide en surgissant d'un angle droit créé par les roches basaltiques. Depuis l'effondrement d'une partie de ces rochers, son trajet a été modifié en devenant plus classique mais elle est tout de même impressionnante.

    La rando Bras Rouge à Cilaos.

     

    La rando Bras Rouge à Cilaos.

     

     

    La cascade de Bras rouge

     

     

     

     

     

    Attention, pour voir les chutes, il faut parfois se pencher ; la glissade est possible sur les roches basaltiques rendues très lisses par l'érosion de l'eau. Et la chute ne pardonnerait pas !

    La rando Bras Rouge à Cilaos.

     

    La rando Bras Rouge à Cilaos.

     

     

     

    Les 3 Salazes

     

     

     

     

    La rando Bras Rouge à Cilaos.

     

    La rando Bras Rouge à Cilaos.

     

     

     

     

     

     

     

    Après avoir franchi le Bras Rouge sur un gué facile et remonté de quelques mètres en rive droite, le sentier grimpe de manière importante en direction de la route de l'Ilet à Cordes. Et là j'ai pris un coup de chaud car c'est là qu'on m'a dit gentiment d’accélérer le pas et de moins "flâner" si on voulait attraper le bus de 15h40 pour redescendre à Saint-Louis. Sauf que moi j'étais déjà au maximum et je ne pouvais pas aller plus vite sous peine d'asphyxie ou malaise. La montée était en plein soleil en plus... Laurent, qui trouvait aussi que le rythme était trop rapide pour lui, est resté avec moi tout le reste du trajet. C'était sympa de sa part parce que sinon je me serais retrouvée toute seule sur ce sentier de randonnée à ne pas savoir où aller... flippant, non ?

    La rando Bras Rouge à Cilaos.

     

    Le sentier alterne les parties en hautes marches de pierre, terre, les aiguilles de filaos et même un ancien éboulis et coupe plusieurs ravines présentant des cascades.

    La rando Bras Rouge à Cilaos.

     

    La rando Bras Rouge à Cilaos.

     

     

     

     

     

     

     

     

    La remontée du Bras Rouge vers le Bassin Fouquet à partir de la Cascade de Bras Rouge a été rendue difficile suite à des effondrements et les bassins d'eau chaude ont été également recouverts et domine à un moment la belle cascade Fouquet dont on peut voir une partie du bassin.

    La rando Bras Rouge à Cilaos.

     

     

    La rando Bras Rouge à Cilaos.

     

     

     

     

     

     

     

     

    La rando Bras Rouge à Cilaos.

     

     

    La rando Bras Rouge à Cilaos.

     

     

     

    La cascade Fouquet

     

     

     

    C'est à cet endroit que nous avons pique-niqué Laurent et moi. Nous avons eu la visite d'un petit oiseau attiré par les miettes de pain de précédents pique-niques.

    La rando Bras Rouge à Cilaos.

    Le reste du groupe était déjà arrivé depuis longtemps et avait déjà terminé de manger. Certains faisaient presque une sieste.

    La rando Bras Rouge à Cilaos.

     Mais nous, nous n'avons eu que 20mn pour déjeuner. C'est à cet endroit que Laurent, Philippe et moi avons décidé de quitter le groupe et de faire une plus petite boucle. Le sentier remonte de plus belle sur de hautes marches devenues classiques depuis le départ, franchit la route et monte encore plus en frôlant l'Îlet de Bois Rouge. Après plusieurs belles montées très fatigantes (en tout cas pour moi !), nous sommes parvenus à la Départementale 242. Nous avons pris alors la direction de Cilaos tandis que les autres ont poursuivi vers le col de Taïbit. 

    La rando Bras Rouge à Cilaos.

     

     

    La rando Bras Rouge à Cilaos.

     

     

    Des vacoas

     

     

     

    La rando Bras Rouge à Cilaos.

     

     

    La rando Bras Rouge à Cilaos.

     

     

     

     

     

     

    La partie de la randonnée sur la route est longue et en plein soleil. Puis après bien 30mn de marche, nous avons repris le Sentier des Porteurs pour revenir vers l'église.

    La rando Bras Rouge à Cilaos.

    Nous avons retrouvé Philippe dans un bar car il avait continué à randonner seul. Catherine, Jean-Alain et Richard nous ont rejoints 1h plus tard même pas fatigués !!!

    Malheureusement le bus de 15h40 a été annulé car il y avait eu un accident dans un tunnel. Catherine, Nicole et Jean-Alain qui avaient des impératifs, devaient absolument redescendre à Saint-Louis et ne pouvaient pas attendre le bus de 17h. Alors ils ont tenté leur chance en auto-stop et apparemment ça a marché puisqu'on ne les a pas revu. Quant à nous, nous avons attendu le bus de 17h qui est arrivé à 17h20. Je me suis mise devant pour le retour et j'ai bien fait parce que les virages je les ai senti passer.

    La rando Bras Rouge à Cilaos.

     

    Tunnel

    Passage de tunnel sur la route de Cilaos

    J'étais un peu vaseuse à la sortie. A 18h30, à la gare de Saint-Louis, nous avons dit au revoir à Philippe et Richard, et Laurent et moi avons sauté dans le premier bus qui nous ramenait sur Saint-Pierre. Il nous a déposé à la gare routière un peu avant 19h et c'était pas le mieux pour moi.  

    J'ai essayé de contacter Claire (oui je ne vous ai pas dit mais j'ai quitté la maison d'Hélène et suis revenue vivre en colocation chez Claire depuis le 1er/10), pour voir si elle pouvait passer me chercher. Mais sans nouvelle, j'ai dû rentrer à pied. Et c'était les 30mn de marche les plus dures. Finalement, aujourd'hui entre le trajet pour rejoindre Catherine, la rando plus le trajet de retour chez Claire, j'ai marché plus de 5h. Je peux vous dire que j'ai bien dormi la nuit qui a suivi.

    Plus tard Catherine s'est excusée pour n'avoir pas assez précisé le niveau de difficulté de cette rando. J'ai apprécié l'attention. 

    Mais je ne regrette rien parce que les paysages sont somptueux et ça vaut le coup d'aller randonner dans les différents cirques de la Réunion. C'est à moi maintenant de m’entraîner pour pouvoir supporter de telles randos. A suivre...

     


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  • Le 22/09/2019

    Les 36èmes Journées Européennes du Patrimoine (suite)

    Au programme ce matin : "Les Belles Créoles de Saint-Pierre", une visite guidée et commentée des grandes villas créoles de Saint-Pierre. Une lecture historique et architecturale des façades des plus belles maisons de la ville datant du 18è et 19è siècle. La découverte aussi de l'architecture néo-classique au goût créole.

    La visite commençait à 9h par la Maison Vasseur. Mais pour venir, je passais par des rues désertes car fermées pour cause d'animations et... de pique-niques dominicaux sans doute !

    A la découverte du patrimoine de la Réunion (suite)

     

     

    J'ai donc remonté la rue Auguste Babet...

     

     

    ... et je suis passée devant le rue Des Bons Enfants, qui est la rue la plus passante de la ville normalement.

    A la découverte du patrimoine de la Réunion (suite)

    J'arrivais juste à l'heure car retardée par des rues fermées. Notre guide s'appelait Mathieu et on commença la visite par la Maison Vasseur qui est actuellement la résidence du Sous-préfet.

    Elle fut construite vers 1792 et au début du 19è siècle. Elle a été inscrite aux monuments historiques en 1991.

    Nous avons pu visiter le jardin, le rez-de-chaussée et l'ancienne cuisine transformée en chambre d'hôtes mais pour les hôtes du Sous-préfet.

    A la découverte du patrimoine de la Réunion (suite)

    Le jardin

     

    A la découverte du patrimoine de la Réunion (suite)

     

     

     

     

     

    A la découverte du patrimoine de la Réunion (suite)

     

    L'ancienne cuisine

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    L'arrière de la maison et sa cave 

     

    Puis nous avons traversé la rue Ary et Marius Leblond pour voir la Maison Levesque. Cette maison a été construite dans les années 1820 par la famille Falaise et est inscrite aux monuments historiques depuis 2000.

    A la découverte du patrimoine de la Réunion (suite)

     

    A la découverte du patrimoine de la Réunion (suite)

     

     

     

     

     

    Pendant que notre guide donnait des explications, j'ai vu un VTTiste s'arrêter à côté de nous et commencer à poser des questions au guide. Et rapidement il se présenta comme Denis Levesque, actuel propriétaire des lieux depuis 1997. Et très sympa, il nous a ouvert 2 portails pour que nous puissions voir la façade intérieure et les anciennes écuries...

    A la découverte du patrimoine de la Réunion (suite)

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    Les écuries

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    Nous avons continué la visite par la Maison Frappier de Montbenoît ou Maison Loupy, rue Archambaud et rue de l'Eglise.

    A la découverte du patrimoine de la Réunion (suite)

     

     

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    La construction de cette maison dans les années 1850 est attribuée à Félix Just Frappier de Montbenoît, maire de Saint-Pierre à La Réunion pendant 19 ans de 1860 à 1879. Elle appartient à la famille Frappier de Montbenoît jusqu'à la seconde moitié du 20è siècle. Charlotte Loupy, étant l'arrière petite fille du constructeur, elle devient propriétaire dans les années 1920, pour la céder à Aline Cazanove. Depuis 2003, la Maison Loupy appartient à une société. Elle est inscrite aux Monuments historiques depuis 1998.

    De retour sur la rue Archambaud, j'ai pris des photos de cases créoles occupées désormais par des cabinets d'avocats.

    A la découverte du patrimoine de la Réunion (suite)

     

     

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    Ensuite nous sommes retournés sur la rue Ary et Marius Leblond, pour voir l'extérieur (et derrière des grilles) la Maison Motais de Narbonne.

    A la découverte du patrimoine de la Réunion (suite)

    C'est l'un des chefs-d'oeuvre architecturaux réunionnais inspiré du néo-classicisme. Bâtie en 1820 par Laurent Philippe Robin, pharmacien puis propriétaire d'une sucrerie à la Ravine Blanche, cette maison doit son nom à la famille Motais de Narbonne, propriétaire du site de 1911 à 1980, année de son rachat par le département qui y installe les bureaux de la sous-préfecture. Elle est inscrite aux monuments historiques depuis 1989.

    A l'angle des rues Ary et Marius Leblond et Barquisseau, nous avons pu découvrir la Maison Adam de Villiers.

    A la découverte du patrimoine de la Réunion (suite)

     

    Cette maison est inscrite aux monuments historiques en 1988 y compris l'intérieur et les appentis. Elle est une des plus anciennes de la ville de Saint-Pierre, construite probablement entre 1770 et 1780 par Henty Antoine Nairac, garde magasin du Roi. Elle appartient à la famille Adam de Villiers depuis 1938. 

    Et puis nous avons terminé la visite par la Maison Orré, 50 rue désiré Barquissau.

    A la découverte du patrimoine de la Réunion (suite)

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    La maison a été bâtie par Hippolyte le Bidan entre 1825 et 1856, sur une portion de terrain issue du découpage de son terrain en 1825. La maison a ensuite été achetée par Jean-Baptiste Paul Hibon dans la seconde moitié du 19è siècle. 

    Elle a été inscrite en totalité aux monuments historiques par arrêté du 22 octobre 1998.

    Une clôture et des portails en fer forgé ferme la propriété sur la rue Barquissau. 

    A la découverte du patrimoine de la Réunion (suite)

     

    A la découverte du patrimoine de la Réunion (suite)

     

     

     

     

     

    Un grand jardin à la Française probablement une création du début du 20ème siècle, se déploie entre le mur d'enceinte et la varangue respectant une symétrie parfaite de part et d'autre d'une allée centrale en carreaux de terre cuite.

    A la découverte du patrimoine de la Réunion (suite)

     

     

    A la découverte du patrimoine de la Réunion (suite)

     

     

     

     

     

    Deux bassins aux contours chantournés forment un dessin complexe.

    A la découverte du patrimoine de la Réunion (suite)

     

     

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    C'est à l'initiative du préfet des TAAF (Terres australes et antarctiques françaises), en 2005, que le projet de résurrection de cette maison créole prit corps. En effet alors qu’elle était quasiment à l’abandon, la collectivité des TAAF s’est lancée en 2005 dans un projet de réhabilitation de la maison Orré pour en faire la résidence du préfet. Ces travaux ont duré plus d’un an et se sont inscrits dans un contexte à forte valeur patrimoniale, car il s’agissait de respecter le style créole et l’architecture de la maison d’origine. Les travaux ont duré un an de 2006 à 2007. Aujourd'hui la maison Orré est la résidence de la préfète, administratrice supérieure des Terres australes et antarctiques françaises.

    Nous avons terminé la visite très en retard après 11h alors qu'elle ne devait durer qu'1h15. Toutefois ce fut une visite des plus intéressantes même si pas mal de choses échappent à des néophytes en architecture comme moi. Alors je vous ai épargné les termes du genre bardeaux, lambrequins ...


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  • Les 20, 21 et 22/09/2019

    Les 36èmes Journées Européennes du Patrimoine. 

    Le 21 septembre, Claire et moi avons assisté à une partie des animations et spectacles proposés à l'occasion des Journées Européennes du Patrimoine (PEP). 

    Le samedi 21, nous nous sommes rendues à la Médiathèque de Saint-Pierre pour voir la compagnie LIZAD'OR nous présenter son spectacle intitulé "Leconte de Lisle : Le chant de l’âme". 

    Les Journées Européennes du Patrimoine

    Mais qui c'est celui-là ?

    Leconte de Lisle est un poète français du 19ème siècle. Il l'adopta comme nom de plume, sans mentionner ses prénoms (Charles Marie René), et ce choix a été repris dans les éditions de ses œuvres et sa correspondance... Leconte de Lisle passa son enfance à l'île de la Réunion et en Bretagne. En 1845, il se fixa à Paris. Après quelques velléités d’action politique lors des événements de 1848, il y renonça et se consacra entièrement à la poésie. Son œuvre est dominée par trois recueils de poésie, Poèmes antiques (1852), Poèmes barbares (1862) et Poèmes tragiques (1884), ainsi que par ses traductions d’auteurs anciens : Homère, Hésiode, les tragiques grecs (Eschyle, Sophocle, Euripide)... etc.

    L'artiste Ketty Lisador, tour à tour chanteuse, conteuse ou oratrice, nous a fait découvrir Leconte de Lisle au travers de poèmes, de contes, de chants et de discours. Et c'est en rythme et en musique, accompagnée d'un musicien qui alternait guitare, contrebasse et bob (instrument d'origine africaine et utilisé dans l'art musical Maloya), qu'elle a rendu hommage à ce grand poète créole.

    Vers les 15h30, le spectacle s'acheva. Une sacrée performance pour l'artiste vu le nombre de lignes à retenir et une performance pour moi aussi... pour rester éveillée ! Il faut dire que même si c'était très intéressant, écouter de la poésie entre 14h et 16h, c'est de la performance en quelque sorte... pour ne pas piquer du nez sleep et d'ailleurs je n'étais pas la seule à résister ! Ketty nous a remercié d'être venus l'écouter au moment de la digestion ! C'était drôle comme réflexion !

    Claire et moi nous sommes alors rendues à la Case Marine à Terre-Sainte où se tient une exposition historique et patrimoniale permanente, intitulée "Terre Sainte, Terre de pêcheurs" et portée par l'AFEMAR (l'Association des Femmes de Marins Pêcheurs de Saint-Pierre). 

    Les Journées Européennes du Patrimoine

    La Case Marine

    Même si le fil conducteur de l'exposition reste la mer bien sûr, l'objectif est de revisiter aussi l'histoire du quartier de Terre-Sainte et de sa population. L'histoire de Terre-Sainte est également indivisible de celle du Port de Saint-Pierre. Cette expo met en valeur la participation du village de pêcheurs à la construction de cet édifice au 19ème siècle.

    Terre-Sainte demeure encore un quartier de pêcheurs où l'on peut rencontrer des pêcheurs (si vous êtes matinal !) et acheter du poisson frais toute la journée...

    Les Journées Européennes du Patrimoine

     

     A la découverte du Patrimoine de la Réunion !

     

     

     

     

     

     

     

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    Mon poissonnier

     

     

    ... mais il est vrai aussi que le tourisme a tendance à se développer, et des hôtels et locations saisonnières ont fleuri partout sur le littoral. 

     
    A la découverte du Patrimoine de la Réunion !

     A la découverte du Patrimoine de la Réunion !

     

     

     

     

    Après la Case Marine, Claire et moi avons décidé de rentrer pour nous changer car nous avions prévu d'aller aux animations et spectacles prévus en soirée intitulés la "Rivière d'Abord en lumière". Il commençait à faire frais et à la nuit tombée, il ferait encore plus frais. En plus le vent soufflait fort. Elle me ramena chez Hélène et on se donnait RV à 18h45 devant la Case Marine. Cette fois-ci on irait à pied car impossible de circuler et encore moins de se garer sur Saint-Pierre. 

    La Rivière d'Abord en lumière, 5ème édition.

    Nous nous sommes donc retrouvées à la Case Marine et nous sommes rendues dans la cour de l'Entrepôt Kerveguen, siège des TAAF (Terres Australes et Antarctiques Françaises) pour écouter et voir un spectacle intitulé "Baleines et contrebasses" proposé par le contrebassiste Bernard Abeille. 

    A la découverte du Patrimoine de la Réunion !

    C'était incroyable. Jouant en solo avec sa contrebasse et son archet, Bernard Abeille construit à lui seul une véritable symphonie, un chant qui ressemble étrangement à celui des baleines. Et sur la façade de Kerveguen défile un film qui montre la vie marine et notamment celle des baleines. 

    Extrait du spectacle de Bernard Abeille

     

    Pendant 25mn on n'en a eu plein les yeux et les oreilles. 

    Après ce spectacle majestueux, nous sommes redescendues su Terre-Sainte, avons retraversé le pont et sommes allées dans la cour de l'école pour écouter à partir de 19h30 un nouveau groupe réunionnais, la Compagnie Maloya Métiss avec ses trois artistes : Florence Latappy, David Abrousse, Jimmy Imarre.

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    C'est un maloya aux influences indiennes interprétant des chansons aux couleurs jazzy, brésiliennes ou africaines.

    Extrait du concert de Maloya Métiss

     

    Intéressant comme style mais dommage que la chanteuse ne chantait qu'en créole. 

    Nous sommes restées au concert une bonne demi-heure puis nous sommes allées nous restaurer du côté de la salle verte au Centre Nautique construite de feuilles de bananiers (je crois) par l'association Simangavole où une ambiance typiquement créole nous attendait. Claire et moi avons partagé un rougail à la morue, composé comme son nom l'indique de morue et de riz, de brèdes, de gros haricots et d'un rougail pimenté (mais pas trop) et citronné. 

    A la découverte du Patrimoine de la Réunion !

    La rive gauche de la Rivière d'Abord tout illuminée

    C'était bien bon. Et puis nous avons continué notre soirée en nous rendant au Forum sur la rive de la rivière pour voir œuvrer Méo un grapheur réunionnais. Quand on est arrivée, il avait déjà fini sa fresque. Dommage ! J'aurais bien aimé le voir grapher. Mais il était encore présent et on a pu lui parler brièvement. 

    A la découverte du Patrimoine de la Réunion !

    Vers les 21h, nous sommes allées à la ravine pour voir un spectacle créé par l'atelier de musique de la ville de Saint-Pierre et intitulé "Héritage métissé" et qui brossait un tableau musical retraçant le peuplement de la Réunion. 

    Extrait n°1

     Extrait n°2

     

    Vers les 21h30 nous sommes retournées dans la cour de l'école pour écouter un dernier concert : celui des "Bringelles" (la bringelle est le nom créole de l'aubergine). Le groupe "les Bringelles" est composé de 4 femmes, quatre amies, quatre voix différentes... Elles chantent des mélodies en chœur, en solo, a cappella ou en kayanm-roulèr-bobre-triangle (instruments traditionnels de la Réunion qui forme le maloya).

    A la découverte du Patrimoine de la Réunion !

    Les Bringelles

    Extrait des Bringelles

     

    Elles ont de très joies voix mais  là aussi c'est dommage d'entendre que du créole. Sans traduction, on passe forcément à côté du texte !!!  Nous avons écouté une demi-heure. Puis la fatigue s'est faite sentir. On a décidé de rentrer. Il faut dire que je me suis levée à 6h20 ce matin pour aller au marché forain avec Claire. On devait se retrouver à 7h15 devant le primeur "Chez Paul". Comme il pleuvait je n'y suis pas allée mais je me suis quand même levée tôt !!! On a pas mal marché aujourd'hui et demain matin on remet ça ! 

    C'était très sympa cette soirée. Dommage qu'on n'a pas pu tout voir car il y avait énormément d'animations et spectacles. Il a fallu choisir.


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  • 17/09/2019. Manapany-Les-Bains / Saint Joseph

    Cet après-midi, j'ai fait une petite rando de 2h30 A/R au Piton Babet avec 4 ovésiens. C'est quoi ça des "ovésiens" ? Non, ce ne sont pas des extra-terrestres venus d'une autre planète ! Je suis devenue ovésienne de la Réunion récemment et non, je n'ai pas intégré de secte non plus ! J'ai juste adhéré à une plateforme appelée OVS qui signifie "On Va Sortir" et qui met en relation les gens pour faire des activités ensemble. Et non ce n'est pas un site de rencontres, si ce n'est faire des rencontres amicales avant tout (et bien sûr un peu plus si affinités !!!). Cette plateforme existe partout en France et je suis même membre à Valence. J'ai dû m'inscrire ici à la réunion et malheureusement la plateforme est devenue payante. En effet, elle a tellement de succès que les fondateurs ont dû embaucher des salariés et bien sûr il faut payer ces "maudites" cotisations sociales !!! Donc, maintenant les nouveaux membres doivent payer. Alors c'est pas donné mais j'ai eu une promo pour 2 mois, alors j'ai pris. Si je ne fais pas cette démarche-là, je ne vais rencontrer personne et il faut se constituer un réseau. Tout marche par connaissances ici alors il faut se faire connaître et rencontrer de nouvelles personnes !

    Le RV pour cette rando était à 15h à la chapelle de Manapany-les-bains,

    Rando au Piton Babet

    La chapelle

    mais comme je ne suis pas motorisée, l'organisateur un certain Ener (René de son vrai nom) qui vit à Saint-Pierre est passé me prendre devant l'hôpital de Terre-Sainte à 14h30. 

    Quelques infos sur le piton Babet:

    Le Piton Babet est un petit sommet côtier qui fait partie du massif du Piton de la Fournaise et se trouve sur la commune de Saint-Joseph. Autrefois appelé piton Saladin, il a été rebaptisé piton Babet durant la seconde moitié du XXè siècle en hommage à Raphaël Babet, homme politique qui fut notamment maire de la commune de 1947 à sa mort en 1957.

    Culminant à 111 mètres d'altitude, il surplombe le centre-ville de Saint-Joseph, bien que placé en aval de celui-ci sur la rive gauche de la rivière des Remparts,

    Rando au Piton Babet

     

     

    La rivière des remparts (aval)

     

     

    dont il est séparé par les ruines de l'usine sucrière dite du Piton, parmi lesquelles se dresse encore la cheminée Le Piton.

     

    Rando au Piton Babet

    Ancienne usine sucrière

    Au sud, la base du piton forme une grotte naturelle du nom de caverne des Hirondelles.


    Rando au Piton Babet

    La caverne des hirondelles

    La randonnée est assez originale car elle part du bord de mer par le sentier Ti-Sable et grimpe jusqu'au Piton Babet qui domine Saint-Joseph. 

    Rando au Piton Babet

    Rando au Piton Babet

     

     

     

     

     

     

     

     

    Tantôt on tombe sur des criques avec des plages de sable noir, où l'on ne se baigne pas à moins de vouloir nager avec les requins !!!

    Rando au Piton Babet

     

    Rando au Piton Babet

     

     

     

     

     

    Tantôt on reprend un chemin de terre, on passe sous des arbres...

    Rando au Piton Babet

     

    Rando au Piton Babet

     

     

     

    ... on monte des marches...

     

     

     

    Rando au Piton Babet

     

    ...on longe la falaise.

     

     

     

    Puis on arrive sur une zone lunaire qui ressemble à la plaine des sables du piton de la fournaise. On se rend bien compte qu'on marche sur un sol volcanique.

    Rando au Piton Babet

     

    Rando au Piton Babet

     

     

     

     

     

    On traverse une partie de Saint-Joseph. On passe la Rivière des Remparts...

    Rando au Piton Babet

     

    La Rivière des Remparts (amont)

    ... et on arrive à l'ancienne sucrière.

                     

    Rando au Piton Babet

    A ses côtés on peut voir le fameux Piton Babet.

    Rando au Piton Babet

     

     

     

     

     

    On a fait une petite pause avant l'ascension du Piton car ça grimpe sec pendant bien 10mn pour ceux qui sont entraînés et 15-20 mn pour ceux qui le sont moins ou qui s'arrêtent pour prendre des photos !!! Non je ne vois pas de qui vous parlez wink2 !

    Rando au Piton Babet 

    De gauche à droite : Gabrielle, René, Frédéric et Jean-Philippe

     

    Rando au Piton BabetRando au Piton Babet

     

     

     

     

     

     Et c'est parti pour l'ascension du Piton Babet et "ascension c'est le mot juste car par endroits les marches sont très hautes !!!

    Rando au Piton Babet

     

    Rando au Piton Babet

     

     

     

     

     

     

     

     

    Rando au Piton Babet

     

     

    Rando au Piton Babet

     

     

     

     

     

     

     

     

    Très vite on entre dans la forêt. 

    Rando au Piton Babet

     

     

    Rando au Piton Babet

     

     

     

     

     

    Et puis on voit le bout quand même... Et la lumière fut !!!

    Rando au Piton Babet

    On arrive sur un plateau où se trouve la tombe de Raphaël Babet.

    Rando au Piton Babet

    Ce rempart était pendant la seconde guerre mondiale un poste de vigie, il s’appelait alors Piton Saladin. Son nom a changé en 1960 lorsque les cendres de Raphaël Babet y ont été placées au sommet. L’homme a été député-maire de Saint-Joseph et nommé chevalier de la Légion d’honneur.

    C’était aussi un véritable businessman qui a créé une société de taxis dans les années 1930 à Paris, une entreprise qui a rencontré beaucoup de succès. Raphaël Babet est descendant d’un esclave. C’est le fils d’Auguste Babet qui a été maire de Saint-Pierre. L’homme a succombé à une crise cardiaque à l’âge de 63 ans. 

    Rando au Piton Babet

     

     

     

    "Rose, sa veuve avait affirmé qu’il avait dit dès le départ qu’il voulait être enterré debout, face à la mer, en regardant Madagascar", détaille Christian Landry, fondateur de la Société d’Histoire de Saint-Joseph.

     

    Rando au Piton Babet

     

     

     

     

     

     

    Depuis le plateau on peut voir le village de Grand Coude (1200m d'altitude) à droite et la Rivière des Remparts en contre bas. 

    Rando au Piton Babet

    Grand Coude et la Rivière des Remparts

    Ensuite nous sommes redescendus mais par un autre chemin qui descendait sec aussi.

    Rando au Piton Babet

     

    Rando au Piton Babet

     

     

     

     

     

    Nous avons repris le même chemin du littoral pour rentrer. 

    Rando au Piton Babet

     

     

    Rando au Piton Babet

     

     

     

     

     

     

    Rando au Piton Babet

     

     

     

     

     

    Ce fut une rando bien sympathique avec des ovésiens bien sympathiques aussi. 

     

    Rando au Piton Babet

     


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  • Le 29/08/2019, je quitte le domicile de Claire, mon hôte Airbnb, situé sur les hauts de Terre-Sainte après un séjour de presque 15 jours et me rends chez Hélène, une hôte Servas qui vit à Terre-Sainte aussi mais plus près du littoral. Hélène est aussi une hôte Airbnb et propose aussi du couchsurfing dans sa maison.

    Hélène est venue me chercher vers les 9h15. Nous avons posé tous mes bagages chez elle (et il commence à y en avoir pas mal maintenant !). Je vous présente mon lieu de vie pendant quelques temps. 

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    La maison et sa piscine

     

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    Ma chambre

     

     

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    Le coin détente avec TV

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    La cuisine

     

     

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    La salle à manger 

     

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    Le patio

     

     

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    et Chacha, la chatounette des lieux

     

     

     

     

    Après avoir fait le "tour du propriétaire", nous avons attendu, Myriam, une autre hôte Servas qui allait nous conduire sur deux sites de randonnée : le Piton Mont-Vert et Grande Anse.

    http://aventuresoceaniennes.eklablog.com/rando-au-piton-mont-vert-a169351338

    http://aventuresoceaniennes.eklablog.com/petite-rando-a-grande-anse-a169354352

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    Myriam (gauche) et Hélène (droite) en pleine discussion à Grande-Anse

    Hélène et Myriam sont toutes les deux retraitées de l'Education Nationale. Hélène était institutrice et Myriam, professeure d'anglais. Cela fait des années qu'elles vivent sur l'Ile de la Réunion et y ont trouvé leur équilibre. Elles se voient souvent et sortent régulièrement ensemble (randos, ciné...). D'ailleurs le soir-même, nous avons retrouvé Myriam au ciné Le Rex, pas très loin de l'Hôtel de Ville de Saint-Pierre.

    Le film s'intitulait "Anna un jour" de Zsofia Szilagyi, réalisatrice hongroise. 

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    Le film propose une vision du quotidien de la vie d’une mère de famille puisque pendant un peu plus de 24 heures, on ne va pas quitter Anna, la quarantaine, trois enfants. Nous voilà dans du cinéma réaliste, sans fard ni effet, face à une mère de famille dans une situation qui dépasse largement les frontières de son pays et que l'on pourrait facilement transposer en France par exemple.

    Résumé : Anna est le pilier de la famille. Elle tente de se faire respecter tout en essayant de réussir à concilier vie professionnelle et vie privée. Lever les enfants, les récupérer à la sortie de l’école, les accompagner aux activités, les ramener à la maison, sans compter son travail, elle est formatrice en italien : Anna a peu de temps pour elle. Mais, ici, en plus de ce train-train quotidien, elle essaye de recoller les morceaux de sa vie conjugale bouleversée la veille de cette journée. En effet, elle découvre que son mari à une liaison avec une de ses copines.

    L’évolution du personnage de cette mère de famille est assez intéressante, car elle se retrouve petit à petit lessivée par son rythme de vie et finit par adopter le comportement de ses propres enfants pour obtenir un soupçon de liberté. L’adultère par lequel commence le long-métrage, constitue le fil rouge du film et ajoute un poids supplémentaire sur cette mère, déjà proche du burn-out. 

    Un film intéressant qui montre bien ce qu'est "la charge mentale" subie au quotidien par un bon nombre de femmes occidentales qui combinent travail et foyer.

    C'est vrai que choisir un film en VO avec sous-titrage n'était peut-être pas des plus judicieux après deux randos en matinée. Perso j'étais un peu à plat mais je n'ai pas dormi contrairement à Hélène qui a un moment piqué du nezsleep

    Le 31/08/2019, Hélène est allée randonner avec des personnes d'une association appelée OVS (OnVaSortir) qui permet aux gens de se rencontrer et de partager des activités. Ils allaient au Trou Blanc. Elle m'avait proposé de l'accompagner mais j'étais courbaturée arf de mes dernières randonnées et j'ai préféré décliner pour cette fois et me rendre à une visite guidée de la rivière d'Abord à la place. 

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    Je quittais la maison vers les 8h30 et arrivait en avance. Je rencontrais la guide-conférencière Rachel Cardenas-Papazonni et un couple de belges qui vivait à Saint-Pierre depuis 3 mois et gardait des maisons. Sympa comme activité. La visite commença un peu en retard, le temps de récupérer tout le monde. Rachel nous brossa toute l'histoire de l’île de la Réunion depuis sa découverte avant le XVIè siècle, son peuplement suivi de sa colonisation sur plus de 2 siècles (XVIè et XVIIIè) en passant par l'arrivée du café en 1715 avec le développement massif de l'esclavage qui en découla pour finir avec l'abolition définitive de l'esclavage en 1848 et la départementalisation de l'île en 1946. 

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    Nous sommes passés dans le lit de la rivière d'Abord.

    Puis après nous sommes remontés vers l'Hôtel de Ville de Saint-Pierre, bâtiment datant du XVIIIè s et seul édifice de l'île préservé sans modification. Il est classé monument historique en 1982.

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    La visite guidée dura plus d'une heure et fut très instructive. Rachel connaît bien son sujet et sait captiver son public. 

    Vers les 16h30, Hélène et moi sommes allées au ciné à Saint-Louis pour voir "Once upon a time... in Hollywood" de Quentin Tarentino avec Léonardo Di Caprio et Brad Pitt. Nous y avons retrouvé Loulou un ami d'Hélène qui va venir vivre quelques temps chez elle. 

    Indépendante

     

    Résumé : 1969, à Hollywood, le mouvement hippie est à son apogée et se manifeste massivement contre la guerre du Viêt Nam, toujours en cours. Richard Nixon est élu nouveau président des États-Unis, succédant à Lyndon B. Johnson. Une année charnière dans l'histoire des États-Unis, également bouleversée par l'avènement du « Nouvel Hollywood », un mouvement cinématographique qui enterre le cinéma classique hollywoodien, dit le « Vieil Hollywood », et s'illustre par la prise de pouvoir des réalisateurs au sein des grands studios américains et la représentation radicale de thèmes jusqu'alors tabous et interdits comme la violence, la sexualité, etc.

    Rick Dalton / Léonardo Di Caprio– star déclinante d'une série télévisée de western – et Cliff Booth / Bad Pitt – sa doublure de toujours – assistent à la métamorphose artistique d'un Hollywood qu'ils ne reconnaissent plus du tout en essayant de relancer leurs carrières. De plus, en plein été, le 9 août, Hollywood sera à jamais marqué par un fait divers barbare : l'assassinat de l'actrice Sharon Tate enceinte de 8 mois, épouse du cinéaste franco-polonais Roman Polanski et voisine de Rick Dalton, ainsi que de ses amis dans sa villa, par les disciples du gourou Charles Manson. 

    Attention spoiler : pour ceux qui n'ont pas encore vu le film, ne lisez pas la suite. On s'attend à un dénouement tragique avec la mort de Sharon Tate et de ses invités/amis ce soir du 09/08/1969 mais en fait non, car les acolytes de Manson s'introduiront chez Rick Dalton à la place et tomberont sur Cliff Booth complètement défoncé au LSD avec sa chienne de race Pitt bull dressée à l'attaque. Je vous laisse deviner la suite... S'ensuivra une bataille hallucinante, assez gore, genre beaucoup d’hémoglobine et finira dans un bain de sang pour les uns et brûlé au lance-flamme pour une autre. L'horreur ! Je ne m'attendais pas du tout à cette fin. Finalement, Sharon Tate et ses amis sont sauvés et ils invitent Dalton à venir prendre un verre. 

    C'était divertissant et drôle par moments mais la fin est vraiment gore !!! ça a bien fait rire Loulou qui l'avait déjà vu mais en français. 

    Au sortir de la séance nous sommes allés manger dans une crêperie "La Z'olie crêpe" où l'on pouvait trouver des crêpes sucrées ou salées (galettes) mais aussi des salades et des burgers.

    Je me laissais tenter par une galette maïdo (crêpe salée aux pommes de terre, emmental, fromage maïdo, oignons, salade...) et Hélène et Loulou par des burgers, frites-salade.  C'était très bon. Il y avait longtemps que je n'avais pas mangé de crêpes !

    Le 01/09/2019 : Rando sur le Sentier Dassy.

    Remise de mes courbatures, je repartais pour une autre randonnée avec d'autres hôtes Servas. Hélène avait organisé cette sortie, une occasion de me présenter à une partie des Servas de l'île. Chacun avait amené quelque chose à partager lors du pique-nique. Moi j'avais fait mon célèbre clafoutis à la pomme.

     http://aventuresoceaniennes.eklablog.com/a-la-decouverte-du-sentier-de-dassy-a169514486

    Ce fut une super journée, riche en paysages extraordinaires et en échanges.


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